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Alexander Murray Palmer Haley
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Le 11 août 1921 naît Alex Haley écrivain auteur de "Racines" et de l'autobiographie de "Malcom X"


Journaliste et écrivain autodidacte, lauréat du prix Pulitzer, Alex Haley est l’auteur de l’autobiographie de Malcolm X, mais c’est surtout avec Racines, un livre dont l’adaptation fut un des plus grands succès de l’histoire de la télévision, qu’il a marqué l’histoire.


Alexander Murray Palmer Haley est né à Ithaca, dans l’Etat de New-York le 11 août 1921.
Il est le fils de Simon Alexander Haley (qui est enseignant), et de Bertha George Palmer qui est également enseignante. La famille s’installe en 1921 à Henning, dans le Tennessee où le jeune Alex passera les cinq premières années de sa vie.
C’est à Henning qu’Alex se familiarisera avec les histoires de sa grand-mère maternelle, Cynthia Palmer, qui fait remonter la généalogie d’Alex à son arrière-arrière-arrière-arrière grand-père.
Ce dernier était selon elle un africain dont le nom originel était « Kin-Tay » et qui a été renommé Toby lors de son arrivée aux Etats-Unis.
Le père d’Alex Haley se remarie deux ans après le décès de cette dernière lorsque le jeune Alex a 10 ans.
Loin d’être un étudiant brillant, Haley n’est guère passionné par les études et en mai 1939 à l’âge de 17 ans, s’engage pour trois ans dans la marine américaine.
Il est embauché comme garçon à tout faire...et sert d’abord sur le "Pamlico". Pour tuer le temps, il se met à l’écriture et apprend à écrire des histoires et raconter des récits.
Il commence par écrire à sa famille et à ses amis, envoyant jusqu’à 40 lettres par semaine.
En retour, il recevait à peu près autant de lettres qu’il en avait envoyé. Il devient rapidement célèbre auprès de ses camarades marins, et ces derniers le sollicitent pour qu il écrive leurs lettres, certains lui offrant même une rémunération financière.
Alex Haley écrit donc pour eux des lettres, notamment des lettres d’amour, envoyées aux épouses, petites amies, fiancées...
En mai 43, il est transféré sur le USS Murzim, un cargo qui navigue dans le pacifique, à l’époque théâtre d’opérations de guerre. Haley continue d’écrire et rapidement décrit les scènes de combat, et un de ses articles est publié dans un journal de la marine, "Coast Guard Magazine", en février 1944.
Parallèlement, Haley enverra des articles à des magazines grand public, mais il faudra attendre plusieurs années avant de voir un de ses articles publié.
Ces années lui permettront néanmoins de perfectionner son écriture.
Un article de Haley dans lequel il décrit la déception des marins qui restent sans nouvelles de leurs familles ou amis est ainsi repris dans les grands journaux du pays.
Vers la fin de la guerre, Haley est nommé responsable d’un périodique de la marine. Son travail est apprécié et lui vaut de monter en grade.
Il est successivement reporter, sous-responsable éditorial, puis directeur de la publication des gardes côtes, appelée "Helmsman" il est alors basé au QG du 3ème district des gardes côtes à New-York.
En juin 49, il est promu journaliste, première classe, et en décembre journaliste en chef, un poste spécialement créé pour lui puisqu’il est le seul à l’occuper à l’époque dans la marine.
Il continue d’écrire pour la Marine, et travaille comme adjoint du responsable des relations publiques.
Il occupera ce poste jusqu’en 1959, date de son départ de la marine qu’il quitte après avoir passé plus de 20 ans.
Après avoir quitté la marine, Alex Haley devient écrivain à plein temps, travaille pour le « Reader’s Digest » dans lequel il écrit notamment des biographies.
Il conduit parallèlement des interviews qui feront date pour le magazine Playboy Miles Davis est la première personnalité reçue par Haley dans le cadre de ces interviews.
L’interview de Miles Davis paraît dans le numéro de septembre 1962.
Dans cette interview, Miles Davis livre notamment ses sentiments à propos du racisme.
Les interviews réalisées par Haley prennent peu à peu une importance significative dans le magazine.
Haley fera ainsi d’autres interviews marquantes de personnalités célèbres, comme Martin Luther King, la plus longue que ce dernier ait jamais accordé à un magazine ou Cassius Clay, qui explique notamment pourquoi il change son nom en Mohammed Ali.
Sammy Davis Jr ou Quincy Jones feront partie des célébrités interviewées par Alex Haley.Mais c’est son travail sur Malcolm X qui va rendre Haley célèbre dans tous les Etats-Unis.
Pour arriver à achever son livre, Haley a suivi pendant deux ans Malcolm X et travaillé avec lui.
De leurs conversations, il tire l’autobiographie de Malcolm X, telle qu’exprimée par Malcolm X lui-même.
L’idée de réaliser un livre est venue suite à une interview de Malcolm X réalisée en 1963 par Haley pour le compte de Playboy.
A l’époque de leurs premières rencontres, Malcolm X est encore porte-parole de la Nation de l’Islam.
Le livre publié en 1965, après la mort du leader afro-américain aura un grand impact sur le mouvement noir aux Etats-Unis.
Dans l’autobiographie, Malcolm X décrit son expérience du racisme dans de petites bourgades, la violence raciale, les délits qu’il a commis et qui le mènent en prison.
En 1977, un peu plus de dix années après sa parution, l’autobiographie de Malcolm X s’était vendue à plus de six millions d’exemplaires aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
Elle fut classée par Time Magazine comme un des dix livres de non-fiction les plus importants du 20ème siècle.
Mais le travail de Haley sur Malcolm X sera surpassé par une autre œuvre qui lui apportera la gloire, le prix pulitzer, et une renommée mondiale.
En 1976, son roman “Roots : the saga of an American Family” est publié. Le roman est une adaptation plus ou moins romancée de l’histoire de sa propre famille.
Elle commence avec la capture de Kunta Kinte, un africain capturé en 1767 en Gambie et amené dans la province du Maryland dans le Sud des Etats-Unis où il devient esclave. Haley affirme être descendant à la septième génération de Kunta Kinté.
Haley s’est donné corps et âme pour que le projet prenne vie.
Il lui a fallu plus de 10 ans de recherches, de voyages, d’écriture sur plusieurs continents pour accoucher de ce livre. Il a parcouru les Etats-Unis, s’est rendu sur le continent africain en Gambie, dans le village de Jouffouré pour retrouver la trace de ses ancêtres et pour rencontrer un griot local, Kebba Kanji Fofana, qui avec sa mémoire orale de l’histoire put citer le nom de Kunta Kinté , l’ancêtre d’Alex Haley.
En 1977, Roots remporta le prix national du livre aux Etats-Unis National, Book Award, et un prix Pulitzer spécial.
En l’espace d’une année, le livre se vendit à plusieurs millions d’exemplaires et devint un support de cours dans pas moins de 500 universités américaines. Il fut traduit par la suite en plus de 37 langues.
Avec Racines , Alex Haley montrait que les esclaves ne venaient pas de nulle part, mais qu’ils avaient emporté d’Afrique des traditions qui avaient survécu, comme certaines chansons, certaines croyances, certains mots…
Par ailleurs son portrait de Kunta Kinté montrait que les esclaves n’acceptèrent pas leur condition docilement, mais qu’ils essayaient de s’enfuir ou de se rebeller.
L’adaptation télévisée de Racines, diffusée pour la première fois du 23 au 30 janvier 1977 attira plus de 130 millions de téléspectateurs, la plus grosse audience de l’histoire de la télévision américaine à cette époque.
Mais "Racines" fut sujet à plusieurs controverses.
Tout d’abord, le livre fut attaqué pour plagiat.
Après un procès, Haley signa un accord pour 650 000 dollars, avec Harold Courlander, auteur d’un livre intitulé "The African" "L’Africain". Haley avait admis que de larges passages de "racines" avaient été copiés de ce livre, mais affirma que s’il se les était appropriés, ce n’était pas de façon intentionnelle...Il fut également poursuivi en 1988 par une autre auteure, Margaret Walker, mais cette dernière fut déboutée par le tribunal.
Bien que Haley ait reconnu que son roman était avant tout une œuvre de fiction, il affirmait que son ancêtre était bien Kunta Kinté, un africain enlevé du village de Juffuré situé dans l’actuelle Gambie.
Il prit le nom de Toby aux Etats-Unis et eu une fille appelée Kizzy, qui serait l’arrière-arrière-arrière grand-mère d’Alex Haley. L’écrivain affirmait également avoir identifié le bateau sur lequel Kunta Kinté avait été transporté d’Afrique en Amérique en 1767.
Cependant, selon certains généalogistes et historiens qui ont repris les recherches de Haley, l’histoire ne colle pas.
Si un esclavage nommé Toby a bien été retrouvé à cette époque, il figurait déjà dans les registres en 1762, soit 5 ans avant la date donnée par Haley, et il est décédé avant la naissance de ses descendant(e)s supposés.
On a également affirmé que le griot que Haley avait retrouvé en Gambie avait été prévenu que celui-ci effectuait des recherches historiques, et s’était arrangé pour citer le nom de Kunta Kinté faisant ainsi croire à Haley qu’il avait véritablement découvert le village d’où son ancêtre était originaire.
Par la suite, Alex Haley travailla sur d’autres projets, comme l’histoire de Henning, la ville où il avait grandi, ou sur une biographie de Frank Wills, l’officier de sécurité qui avait découvert le cambriolage qui déclencha l’affaire du Watergate.
Il travailla également sur une série télévisée intitulée "Palmerstown", et écrivit des nouvelles.
En 1987, Haley qui vivait en Californie à Beverly Hills déménagea pour aller vivre dans le Tennessee, l’Etat où sa famille avait vécu.

Il mourut d’une crise cardiaque le 10 février 1992 à Seattle.

Son roman "Queen", un roman épique centré sur la branche familiale de Simon Alexander Haley, son père, fut achevé en 1993 après sa mort.
Malgré les controverses qui entourent le livre, "Racines" eut un impact fantastique aux Etats-Unis et dans le monde, à une époque où le pays sortait juste de la fin de la lutte pour les droits civiques, alors que les afro-américains cherchaient encore leur place comme citoyens américains à part entière.
Comme l’écrivirent des journalistes du "Time Magazine", "Racines" avait permis aux Blancs de mieux comprendre l’histoire des Noirs, et avait symboliquement aidé les Noirs américains à faire partie de la communauté nationale américaine.
Roots a aussi suscité un intérêt des afro-américains et des Noirs de la diaspora pour l’Afrique et pour leurs racines.
Aujourd’hui, un afro-américain qui le souhaite peut grâce aux progrès de la science déterminer de quel endroit d’Afrique certains de ses ancêtres sont originaires.
Spike Lee a ainsi apprit que certains de ses ancêtres seraient venus d’une partie d’Afrique qui se trouve aujourd’hui au Cameroun, tandis que Whoopi Goldberg voit ses origines remonter dans ce qui est aujourd'hui la Guinée Equatoriale.

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"Racines"

Il y a 25 ans : le formidable succès de "Racines" La série popularisa le nom de "Kunta Kinté" l'africain


"Racines" ou Roots : série télévisée qui a marqué plusieurs générations de téléspectateurs.
Produite par David Wolper d’après le livre d’Alex Haley récompensé par le prix pulitzer, qui retrace la saga d’une famille d’esclaves africains.
Acteur star, Levar Burton alias "Kunta Kinté".

Quand la chaîne ABC diffusa pour la première fois la série, celle ci pris le monde par surprise et créa une onde de choc à travers la diaspora noire, et à travers tous les Etats-Unis.
C’était au cours de la dernière semaine de janvier 1977.
La lutte pour les droits civiques en Amérique du Nord, et les mouvements anti-colonialistes africains avait popularisé dans le monde le problème de la condition des noirs.
Cependant, le succès de la série pris son créateur Alex Haley et la chaîne ABC par surprise.
Celle ci craignant que le sujet abordé ne fasse chuter les audiences et diminuer le nombre de téléspectateurs avait en effet diffusé les huit épisodes de la série en seulement une semaine.
Mais "Racines" dépassa largement les attentes en réunissant un des publics les plus larges jamais rassemblé pour une série dramatique dans l’histoire de la télévision aux Etats-Unis.
La saga commençait avec l’histoire de Kunta Kinté, joué par Levar Burton, un jeune africain capturé par des chasseurs d’esclaves et envoyé par mer en Amérique dans les années 1700.
Kunta était traité brutalement par son maître blanc et se rebellait constamment.
Plus âgé, il se maria et ses descendants se transmirent son histoire de génération en génération après sa mort.
Kizzy (Leslie Uggams), la fille de Kunta Kinté fut violée par son maître et donna naissance à un fils appelé plus tard Chicken George.
Dans le dernier épisode, l’arrière petit-fils de Kunta Kinté Tom rejoignit l’armée de l’union et gagna son émancipation. Pendant la durée de la saga, les téléspectateurs virent des châtiments corporaux cruels et brutaux, coups de fouets et beaucoup de moments déchirants, viols, séparation forcée des familles, vente des esclaves aux enchères….
A travers tout cela cependant, "Racines" montraient les personnages d’esclaves en tant que vrais êtres humains et pas simplement comme des victimes ou des symboles de l’oppression.
Dans un des numéros du Time Magazine paru à l’époque de la première diffusion de la série, son impact était évalué positivement : elle avait donné aux blancs une image plus sympathique des noirs en leur permettant de mieux comprendre l’histoire noire.
Dans le même article, on pouvait lire que les restaurants et les boutiques voyaient leurs chiffres d’affaires diminuer à l’heure où la série était diffusée.
Dans les cafés et les bars, les gérants retenaient les clients en zappant, délaissant les chaînes sportives et les matchs de basket pour regarder ABC qui diffusait "Racines". Certains parents noirs choisirent le prénom de leurs nouveaux-nés d’après les personnages de la série, et plus particulièrement Kunta Kinté.
Les gens en parlaient partout, dans les rues, les églises, les écoles, les centres commerciaux.
C'était le thème national.

Pourtant lorsque David Wolper, le producteur de la série, rencontra pour la première fois la chaîne ABC en vue de lui soumettre le projet, l’idée ne semblait pas être si bonne que ça, car produire une mini série de 12 heures en huit épisodes, dans laquelle les noirs sont les héros et les blancs les méchants dans un pays où 90 % de la population était blanche et 10 % noire était inédit à l’époque. Néanmoins, la série était une saga familiale et Wolper pensait que ce fait finirait par convaincre la chaîne.
Alex Haley, l'auteur du livre racines vint également parler du projet de façon convaincante.
ABC fut finalement séduite et décida de produire et diffuser la série sur son réseau.

Wolper explique le succès de "Racines" par le fait qu’elle était innovante et racontait un sujet qui n’avait jamais été traité auparavant.
Dans des films comme "Autant en emporte le vent", on voyait des esclaves, mais on ne savait pas d’où ils venaient. Les gens n’étaient pas conscients qu’un esclave pouvait avoir des parents ou des grands-parents.
Dans "Racines", en les voyant traverser l’océan dans le bateau des négriers, on se rendait compte de la déchirure familiale, et on suivait le parcours des différentes générations.
C’était une histoire de famille, et qu’on soit noir ou blanc, on s’attachait à Kunta Kinté et aux autres personnages dit-il.

Selon certaines rumeurs que Wolper confirme, certains membres de la production ou de la chaîne ne voulaient pas de Levar Burton, alias Kunta Kinté, qui décrocha le premier rôle alors qu’il n’avait que 19 ans dans le rôle principal car ils le trouvaient trop "noir"! mais Alex Haley avait spécifié qu’ils voulait des acteurs extrêmement "sombres" pour interpréter les personnages du début de la série, supposé se dérouler en Afrique, tels que Kunta Kinté.
La série connu des pics d’audience à 130 millions de téléspectateurs, c'est à dire plus de la moitié des habitants du pays, et une audience moyenne de 100 millions de téléspectateurs.
Près de 85 % des foyers américains équipés d’une télévision avaient vus au moins un des huit épisodes.

Toutefois, la saga racontée par Alex Haley n’échappe pas aux critiques.
Il semble que certains évènements relatés dans son livre n’aient jamais vraiment eu lieu.
Ainsi Haley n’aurait jamais retrouvé de griots lui retraçant la généalogie complète de sa famille, ce qui a fait dire ironiquement à ses détracteurs que "Racines" était une "Faction", un terme provenant des mots anglais "fiction" et "facts", mélange de fiction et de réalité.
Quoi qu’il en soit, Racines a marqué des générations d’individus de toute origine et sur tous les continents, popularisé le nom de "Kunta Kinté" l’africain, contribué à faire tomber le mythe de l’esclave "docile" et montrer aux afro-américains qu'ils avaient des racines.

"Racines" donna lieu à une suite en 1979 intitulée "Roots, the Next Generations" qui connu également un grand succès, sans toutefois égaler l'original.

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Posté le : 10/08/2013 17:15
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