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De Montpellier
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Départ, sa Lettre testament.
Au printemps 1985 Barjavel écrivit une lettre.
Profession de foi en l'Homme, état des lieux de sa propre vie, invitation au rappel de soi qui est la base de l'Enseignement de Gurdjieff bien plus que le folklore dont on l'a entouré, et surtout prise de recul sereine face à l'inéluctable. Il est intéressant de faire le rapprochement avec les Adieux du Philosophe dans La Cruche d'Or dont Barjavel a comme on l'a vu reconnu être tombé sous le charme :
J'ai atteint à toute la sagesse que je peux contenir. Aucune vérité nouvelle ne m'est apparue depuis une semaine. Tout ce que je viens de lire m'était connu, mes pensées ne sont que la récapitulation de vieilles et fatigantes idées. Il n'y a plus d'horizon devant mes yeux. L'espace s'est rétréci à la dimension de mon pouce. Le temps est le tic-tac d'une pendule. Le bien et le mal sont deux petits pois dans la même cosse. Le visage de ma femme est toujours le même. Je voudrais jouer avec les enfants et je n'en ai pas envie. Ta conversation, mon frère, est comme le bourdonnement d'une abeille dans une cellule obscure. Les pins s'enracinent, poussent et meurent. Tout est foutaise. Adieu... alors que Barjavel, quand même moins sombre, écrit : Je n'ai pas envie de mourir, mais je crois que j'ai assez vécu. Chaque instant est l'étemité. Je sais que ceux qui m'attendent ne m'apporteront rien de plus, je sais peu de choses, je ne saurai rien de plus, j'ai atteint mes limites, je les ai bien emplies, je me suis bien nourri d'être autant que je pouvais, à ma dimension, et de petit savoir, et de grande, grande joie émerveillée. Et maintenant je voudrais faire comme mon chat après son repas : m'endormir. Si je continue, si je dure encore, je ferai mon métier aussi longtemps que je pourrai, avec application comme je l'ai toujours fait. Bien faire ce qu'on fait, quel que soit le métier. Des photographies de cette époque nous montrent l'écrivain fatigué par une vie très riche, mais sans répit. Il prépare la Somme de ses idées et réflexions venant en éclairage de ses anticipations romanesques sur le monde futur - et dont certaines sont alors en train de se réaliser, carte à puce, réseaux de données..., qu'il met noir sur blanc dans son essai Demain le paradis. Dans le courant de l'année il est victime d'une agression à la bombe lacrymogène par des voyous dans un train et son état général s'en ressent alors. Et Demain le paradis ne sera pas complètement achevé : il succombe à une crise cardiaque qui le frappe en sortant du collège Stanislas dans le quartier Montparnasse où il venait de passer la journée avec les élèves et professeurs. Transporté dans un restaurant voisin en attendant les secours - ce qui amènera certains à annoncer qu'il est mort pendant son diner -
il décède à l'hôpital Cochin le soir du dimanche 24 novembre.
L'annonce de sa mort par les médias aura été discrète.
L'essai “Demain le Paradis” paraîtra l'année suivante sous le contrôle de sa fille Renée qui était aussi sa collaboratrice et son "attaché de presse".
Sa famille organise ses obsèques à Nyons, mais il est finalement enterré au petit cimetière de Tarendol, face au mont Ventoux. Plus tard, hasard ou acte délibéré, un cerisier poussera au bord de sa tombe qu'il couvrira l'été de l'ombre de son feuillage et de ses fruits que l'écrivain, comme sa mère, aimait tout particulièrement. Devenu trop gros, et empiétant sur les tombes voisines, il fut enlevé en 2007 par la municipalité de Bellecombe-Tarendol. Adieux, presse et Hommages
Les hommages de la presse à l'occasion de la disparition de l'écrivain révèlent la gamme des sentiments inspirés par l'homme et son œuvre, ou peut-être plutôt l'idée que l'on s'en faisait. Si certains articles constituent effectivement des hommages, non seulement dans la forme mais aussi dans l'esprit et le respect à l'auteur, ne serait-ce qu'en citant correctement ses œuvres, d'autres qui restaient obstinément - idéologie oblige - sur le terrain politique n'ont pas manqué l'occasion de pointes ironiques ou persifleuses.
archives articles et pages nécrologiques.
René Barjavel un poète de l'anticipation Le Parisien, 26 novembre 1985 René Barjavel le chevalier de la science-fiction Auvergnat de Paris, 26 novembre 1985 René Barjavel l'homme qui voyait l'avenir avec les yeux du cœur Le Quotidien de Paris, 26 novembre 1985 René Barjavel est mort Jean Chalon, Le Figaro Celui qui savait s'émerveiller Gilles Martin-Chauffier, Le Journal du Dimanche, 1er décembre 1985 René Barjavel est mort - science-fiction et journalisme Le Monde, 26 novembre 1985 Barjavel est mort Le Matin, 26 novembre 1985 L'auteur de Ravage est mort à soixante-quatorze ans, terrassé par une crise cardiaque. René Barjavel était en train d'écrire Demain, le paradis Jean-Claude Lamy, France-Soir, 26 novembre 1985 Ils disparaissent ensemble. Leur point commun : la religion du progrès les laissait sceptiques... Vincenot : le druide de la France moustachue. Barjavel : le fabuliste de la planète inquiète. Jacques Sadoul, Le Journal des Livres, 30 novembre 1985 Barjavel en route pour l'éternité Jean-Charles Varennes, Allier Magazine, février 1986 L'adieu de Barjavel : Demain le paradis Odile Le Bihan, Le Républicain Lorrain, Mort de René Barjavel Le Pélerin Magazine n°5375, 6 décembre 1985 Barjavel au paradis Libération, 26 novembre 1985 Décès de René Barjavel L'Humanité, 26 novembre 1985 René Barjavel est mort à soixante-quatorze ans, terrasé par une crise cardiaque France-Soir, 26 novembre 1985 René Barjavel - La S.-F. grand public Phosphore, janvier 1986 In memoriam René Barjavel Pierre Bameul, Fiction n°372, janvier 1986
Hommages Posthumes
À Nyons, le 23 Mai 1987
La ville de Nyons, reconnaissante à l'enfant du pays et voulant en honorer la mémoire, a organisé en ce jour de printemps une émouvante cérémonie lors de laquelle fut dévoilée la plaque commémorative apposée sur la façade de la boulangerie 5 rue Gambetta, puis le collège de la ville, jusqu'alors nommé Collège du Pontias, nom du vent local qui, soufflant la nuit, apporte à la ville une fraîcheur bienfaisante l'été, reçut officiellement le nom de Collège René Barjavel, et un portrait de l'écrivain fut installé dans le hall.
Une atmosphère de fête mais aussi de recueillement, en présence des enfants de l'écrivain, Renée et Jean, de sa famille, de nombreuses personnalités ainsi que de représentants du collège de Chalais (Charente-Maritime) avec lequel l'auteur avait noué de sympathiques contacts (voir en particulier son message en Réponses au Collège de Chalais).
Discours, lectures, témoignages, déclarations et promesses... On en trouvera les comptes-rendus dans Le Dauphiné Libéré et La Tribune de Montélimar, et surtout la retranscription, effectuée à partir de précieux enregistrements sonores ; on notera que l'intention de créer une Association des Amis de René Barjavel n'eut pas de suite jusqu'à l'initiative personnelle, en mars 2003, de l'un des fondateurs du barjaweb. À Cusset
Les souvenirs de René Barjavel semblent être plus vivaces à Cusset, Vichy et Moulins que dans sa ville natale drômoise. C'est qu'il a passé de nombreuses nnées de sa jeunesse et de son âge mûr dans le Bourbonnais, où il est arrivé à 14 ans avec Abel Boisselier pour en partir à 24 ans afin de rejoindre Robert Denoël à Paris. On a vu que par la suite ses séjours y furent nombreux, en particulier pendant la guerre, puisqu'il avait confié la bonne garde de sa femme et ses enfants à son ami Jean Renon, et que les habitants du village de Chevagnes en Sologne Bourbonnaise se souviennent de ses séjours à l'Hôtel du Cheval Blanc... Toute sa vie membre de l'Association des Anciens Élèves du Collège de Cusset, il s'efforçait d'assister aux assemblées générales, dont il devint le doyen avec son amie Edmée Pérard, épouse de Jean Renon. Déjà de son vivant, en 1982, à l'occasion d'une de ces réunions, le Vice-Président de l'Association, M. Gabriel Peronnet, lui rendit un hommage chaleureux .
En novembre 1997, l'Association des Anciens Élèves du Collège de Cusset commémorait son centième anniversaire, et à l'occasion de ces trois jours de fête, a rendu un chaleureux hommage à René Barjavel en se rendant dans le village de Vesdun-en-Berry (Cher) où la Forêt des Mille Poètes (créée par René Varenne en juin 1994 pour honorer le souvenir d'artistes, écrivains et poètes morts ou vivants, [voir http://herisson.planet-allier.com/an-2002/vesdun-1.htm et http://www.chez.com/sivesdun/foret.htm ]), perpétue désormais le souvenir de l'auteur par une stèle gravée dans l'un des quatre carrés de la chênaie, aux côtés des écrivains bourbonnais Alain Fournier, Théodore de Banville et Émile Guillaumin. lire l'article de La Montagne rapportant cet événement
Le Prix René Barjavel
En 1995, à l'occasion du Festival de la Science-Fiction et du Fantastique de Roanne, fut créé le prix René Barjavel destiné à récompenser un auteur de nouvelle de science-fiction reprenant le mieux l'esprit de Barjavel. Il fut décerné à la nouvelle Déconnexion, du jeune auteur Jean-Jacques NGUYEN. La nouvelle fut publiée dans le numéro 14 la revue "Le Rayon ardent" janvier 1996. Un autre Prix René Barjavel fut créé en 2012 par le festival de science-fiction "Les Intergalactiques" bibliothèque de La Part-Dieu à Lyon La seconde édition, sur le thème « L’Homme augmenté », sera déscerné le 27 octobre à l'occasion du second Salon de la Science-Fiction de Lyon. Autres hommages et commémorations
La mémoire de l'écrivain est restée vivace auprès de ceux qui l'ont connu, et certains officialisations de son souvenirs ont trouvé leur concrétisation. À Nyons aussi, une rue à l'extrémité ouest de la ville tout près du gué - souvent à sec - sur la Sauve, une rue d'un lotissement s'est trouvée baptisée rue de la Charrette Bleue. voir , ainsi qu'une Allée Charron Casimir Illy 1974-1959 Constructeur de la "charrette bleue", dans la zone d'activité des Laurons. Et toujours à Nyons, la municipalité a aménagé une salle d'expositions, réunions et animations culturelles tout près de la mairie : la salle René Barjavel. Cette inauguration qui eu lieu fin janvier 1996 fut rapporté par un article du Dauphiné Libéré dont on pourra lire. Et surtout, les manifestations estivales que sont les Journées Barjavel qu'organise la municipalité fin août et à laquelle je participe désormais fidèlement depuis 2001. Près de Nyons, il y a aussi une rue Barjavel à Buis les Baronnies, et le collège Henri Barbusse de cette ville a organisé en mars 1988 1994 une exposition commémorative accompagnée de la présentation de travaux pédagogiques sur La CHarrette bleue sous la direction de M. Marrou, professeur de Lettres. D'autres souvenirs concrets se trouvent à Vichy où, comme on l'a vu, l'auteur passa une partie de sa jeunesse : un espace René Barjavel est le lieu de manifestations culturelles, spectacles, expositions. Le village de Roussennac, dans l'Aveyron, a depuis quelque temps un chemin René Barjavel, nommé ainsi à l'initiative de son unique habitant, mon ami Merle Blanc... Pès de Brest, 29, la petite ville de Guilers possède aussi une rue René Barjavel, créée par décision du conseil municipal le 25 juin 1987 dans le lotissement neuf de Kermengleuz dont le choix des noms de rue s'est porté sur des auteurs de science-fiction. Point de commémoration cependant à Paris, aucun des lieux, assez nombreux où résida l'auteur n'en porte l'indication. Enfin, j'ai le bon espoir de voir un jour édité par La Poste un timbre à l'effigie de notre auteur, des premiers contacts montrent que cela n'a rien d'incongru, mais nécessite un dossier solidement appuyé. J'ai toutefois moi-même anticipé - à titre privé et sans valeur fiduciaire - une vignette commémorative qui pourrait servir de projet... . Prix et honneurs
Fuyant généralement les mondanités, René Barjavel a vu néanmoins un bon nombre de ses œuvres couronnées de ces lauriers que sont les Prix, littéraires pour les livres, mais aussi d'autres distinctions qui ont récompensé son travail de créateur. Ne seront pas évoqués ici les Prix scolaires qui ont pu couronner ses réussites académiques… ceux- ci ont bien existé, car le jeune René Barjavel était loin d'être aussi mauvais élève qu'il veux nous le faire croire dans La Charrette Bleue Chronologiquement, on peut relever ainsi :
Dès 1944, c'est Le Prix des Dix qui couronne les deux premiers "Romans Extraordinaires", Ravage et Le Voyageur imprudent. Prix humoristique se voulant le succédané du Goncourt dont les membres de l'Académie refusaient la proclamation cette année-là pour des raisons politiques, il fut décerné dans une ambiance joyeuse mais néanmoins bien honorifique en cette période troublée. On pourra voir des détails sur cet événement : une présentation avec le reportage des actualités cinématographiques, et un article critique du Voyageur imprudent dans l'hebdomadaire Je Suis Partout sous la plume de Jacques Boulenger. On sait que les années d'après-guerre ont été pour Barjavel consacrées à l'activité cinématographique, et parmi les quelques trente-cinq films auxquels il participa comme scénariste, dialoguiste voire réalisateur, certains eurent l'occasion d'être primés. Ainsi :
En 1953, Le Petit monde de Don Camillo remporta en 1952 les Victoires du meilleur film et du meilleur acteur pour Fernandel, le prix de l'Écran d'Argent en Italie et en 1953 la coupe d'argent du Prix Allemand du Cinéma (Deutscher Filmpreis), félicité pour "la promotion des valeurs démocratiques", partager avec le réalisateur Julien Duvivier. En 1954 le film suédois La Grande Aventure d'Arne Sucksdorff, dont Barjavel avait écrit le commentaire de la version française, obtint le Prix International au Festival de Cannes avec Mention d'honneur au réalisateur ainsi que le British Academy Award du meilleur documentaire. En 1957, L'Homme à l'imperméable reçut une nomination pour L'Ours d'Or du Festival International du film de Berlin (Internationale Filmfestspiele Berlin [Berlinale]) le Prix fut attribué à Douze hommes en colère de Sidney Lumet Il retourne ensuite au roman, et En 1962 Colomb de la Lune, roman de science-fiction un brin fantaisiste voit décerner le Prix Alphonse Allais 1969 est l'année où La Nuit des temps remporte le Prix des Libraires, et le succès littéraire de l'auteur en sera relancé voir aussi une présentation par Barjavel lui-même. En 1970, La Faim du tigre, essai philosophique sur la destinée des Hommes paru en 1966, est couronné du Prix Lecomte de Noüy, attribué en mémoire à ce biologiste, philosophe et écrivain 1883-1947 dont les idées sont très voisines de celles exprimées et développées par Barjavel. En 1973, Le Grand Secret remporte le Prix des Maisons de la Presse. Cette même année, Barjavel obtient aussi le Prix de la Chronique Parisienne pour la presse “écrite” Léon Zitrone recevant celui de la presse “parlée”. Il le rappelle dans son article au Journal du Dimanche du 17 juin, rapporté dans Les Années de la Liberté, faisant remarquer que ni Zitrone ni lui ne sont à proprement parler “parisiens”... 1975 voit l'attribution du Prix Claude Farrère aux Dames à la licorne, partagé avec sa co-auteure et amie Olenka de Veer. Ce prix, créé en 1959, est décerné à un roman d'imagination et n'ayant obtenu antérieurement aucun grand prix littéraire par l'Association des écrivains combattants. Claude Farrère, 1876-1957 À l'été 1979, la Fondation pour le rayonnement des Arts et des Lettres de Genève lui a décerné le Prix Europa-Littérature “pour l'ensemble de son œuvre et rayonnement de la langu française”, prix remis au cours d'un dîner servi dans les salons de l'hôtel Majestic, à Cannes, par MM. Yves G. Piaget et Michel Bertrand. Son récit autobiographique de son enfance, La Charrette bleue, a obtenu en 1980 le Prix Saint-Simon, attribué chaque année à un volume de mémoires souvenirs, journal, récit autobiographique ou témoignage.
René BARJAVEL et… lui-même : ses pseudonymes
Les différentes activités que mènent souvent de front un homme de Lettres peuvent tirer parti de l'utilisation de pseudonymes, ceux-ci donnant du poids à ses écrits ou bien lui laissant la possibilité de séparer ses propres personnages… René Barjavel a fait usage de queulques pseudonymes, sans doute désormais oubliés et qu'il sera utile de rappeler ici. Du 30 octobre 1936 au 11 septembre 1937, il signe ses articles au Merle Blanc “G.M. LOUP” - Grand Méchant Loup - voulant ainsi mettre en avant les incisives acérées de certaines de ses critiques de films... sans concessions. Il abandonne ce pesudonyme pour faire rebondir ses parutions sous son vrai nom à partir du 30 octobre 1937. Ce furent ainsi trente-sept articles qui furent ainsi signés, soit beaucoup moins de texte que ceux qui, 65 ans plus tard, le reprirent respectueusement pour créer le barjaweb... Durant cette même période, plus précisément de septembre 1935 à août 1939, on trouve aussi une rubrique de critiques de films dans l'hebdomadaire Gringoire, de ton voisin de ceux du Merle Blanc et signé d'un certain René Bard. S'agit-il de notre auteur ? On peut le penser mais une confirmation formelle fait encore défaut. Les activités "lyriques" de Barjavel lui ont donné l'occasion d'écrire des textes de chansons voir la page consacrée aux chansons. Sans que cela soit une règle générale, certains de ces textes furent déposés à la SACEM sous le pseudonyme de Jean Gardegrosse - souvenir de la montagne boisée de chênes verts et de pins qui domine le sud de la vallée de l'Eygues en face de Nyons. Signalons enfin que jusqu'en 1966 ses œuvres étaient toujours signées "René Barjavel", et à partir de cette date, à l'occasion de la parution de La Faim du tigre, il "perd son prénom" comme on l'a vu plus haut... Enfin, pour ses amis de jeunesse, il se faisait simplement appeler "Barja", diminutif affectueux qu'il lui arrivait d'utiliser pour signer son courrier, ses envois et dédicaces voir en particulier l'envoi à Edmée Renon dite Polaire.
Œuvres
Romans 1934 : Colette à la recherche de l'amour, Moulins, la Nouvelle province littéraire. Texte d'une conférence donnée cette année-là à Vichy et à Moulins. 1942 : Roland, le chevalier plus fort que le lion 1943 : Ravage 1943 : Le Voyageur imprudent 1946 : Tarendol 1948 : Le diable l'emporte 1957 : Jour de feu 1962 : Colomb de la lune 1968 : La Nuit des temps 1969 : Les Chemins de Katmandou 1973 : Le Grand Secret 1974 : Les Dames à la licorne avec Olenka de Veer 1977 : Les Jours du monde suite de Les Dames à la Licorne, avec Olenka de Veer 1981 : Une rose au paradis 1982 : La Tempête 1984 : L'Enchanteur 1985 : La Peau de César
Contes, nouvelles
1945 : La Fée et le soldat 1946 : Les Enfants de l'ombre 1974 : Le Prince blessé 1974 : Béni soit l'atome et autres nouvelles Ils ont été réunis sous le nom de Le Prince blessé et autres nouvelles.
Récit autobiographique, journal
1951 : Journal d'un homme simple 1980 : La Charrette bleue
Chroniques
1972 : Les Années de la lune 1975 : Les Années de la liberté 1976 : Les Années de l'homme
Albums
1953 : Collioure Dessins de Mucha 1974 : Brigitte Bardot, amie des animaux 1978 : Les Fleurs, l'Amour, la Vie
Essais
1944 : Cinéma total : Essai sur les formes futures du cinéma 1966 : La Faim du tigre 1976 : Si j'étais Dieu... 1978 : Lettre ouverte aux vivants qui veulent le rester 1986 : Demain le paradis inachevé, édité de façon posthume
Liens
http://youtu.be/_9oGsf46fVY Le voyageur imprudent (entier) http://youtu.be/RPCuXcOSKPU film le grand secret http://www.ina.fr/video/CAB85111012/rene-barjavel-video.html Interview http://www.ina.fr/video/I11052348/rene-barjavel-video.html interview http://www.ina.fr/video/I11054364/ren ... l-amour-la-vie-video.html la fleur, l'amour, la vie. http://www.ina.fr/video/I11054365/ren ... harrette-bleue-video.html La charette bleue http://www.ina.fr/video/PAC03029001/rene-barjavel-video.html René Barjavel http://www.ina.fr/video/CAF97036878/i ... -rene-barjavel-video.html Interview http://www.ina.fr/video/I11054362/ren ... i-j-etais-dieu-video.html Si j'étais Dieu http://www.ina.fr/video/CPC88006764/rene-barjavel-video.html Barjavel et Anne Sinclair http://youtu.be/leqwxPEUvVI Ravages lecture de qqes pages http://youtu.be/iK935kbnCUA La fin du tigre http://youtu.be/56T-dq4JJCg Réquisitoire de Desproges contre Barjavel
Posté le : 23/11/2013 21:52
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