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Accueil >> newbb >> Défi thème d'écriture du 9 décembre [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
Plume d'Or
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A Shoupi :

Mon fils aussi disait que les Pères Noël qu'il rencontrait était des imposteurs, il voulait leur tirer sur la barbe pour les démasquer.

Posté le : 08/12/2013 10:41
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Un bel exercice de révision de l'alphabet.

Merci pour cette participation super drôle Kjtiti. tu es tout pardonné

Couscous

Posté le : 08/12/2013 12:46
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Qui est le boss ?

Il y a de nombreuses années, Bricaille, un ami lutin, comme moi, est venu à l’entrée de la grotte où je logeais pour me proposer un job. Un job pour lutin ? Une aubaine ! Croyez-moi. Depuis que les sorcières ont été exécutées, brûlées ou pendues, on est un peu au chômage et pas de droit au RSA si on a des oreilles pointues.

Bon, j’ai suivi Bricaille jusqu’à un bâtiment, un énorme bâtiment qui se situait dans une zone reculée et extrêmement froide. Là, j’ai été conduit jusque dans un bureau peinturluré de vert et de rouge, éclairé uniquement par de toutes petites lumières. Une dame à la chevelure rousse et aux petites lunettes en demi-lunes posées sur le bout de son nez crochu, me dévisagea. Les sorcières auraient-elles aussi trouvé un moyen de se faire embaucher ? Je n’osais pas lui poser la question car elle m’impressionnait et n’avait pas l’air commode. Elle me demanda juste mon nom.

« Grabiche, Madame.
- Signez ici et rendez-vous au vestiaire, au bout du couloir. »

Je m’exécutai. Derrière la porte avec l’inscription « vestiaire », je découvris une pièce assez restreinte avec des montagnes de vêtements rouges et verts empilés dans des caisses et, au beau milieu, un petit homme au visage défiguré. Sans émettre aucun son, il s’approcha de moi et commença à prendre mes mesures avec son mètre ruban usé jusqu’à la corde. Il me remit finalement un ensemble complet comprenant un pull en tricot orné d’un renne, un pantalon moulant vert et des chaussures assorties portant un grelot à leur bout pointu. Il me désigna une cabine d’essayage.

Habillé de pied en cape, je m’admirai dans le miroir de la cabine. C’était un peu étrange mais je me trouvai beau. Ensuite, ce fut un écureuil que l’on chargea de me conduire sur mon lieu de travail.

Derrière une énorme porte métallique, je découvris un entrepôt où des centaines de lutins habillés dans le même accoutrement que moi s’affairaient autour de jouets : certains les fabriquaient, d’autres les emballaient ou les comptaient. C’était finalement des ogres qui les rangeaient sur des étagères gigantesques.

Je fus installé sur un poste d’emballage, celui que j’occupe encore aujourd’hui. Nous passions toute l’année dans l’usine. Elle nous nourrissait, nous offrait un lieu de vie, du travail et même des loisirs comme le cocoball (un dérivé de votre foot mais avec une noix de coco) ou encore le oursinton (se joue comme le badminton mais sans raquette et avec des oursins). C’était bien mieux que de vivre dans la forêt. Mais une question me titillait tout de même : à quoi pouvaient bien servir tous des cadeaux ?

J’ai posé la question à Crissoux, mon voisin de poste. Il m’a expliqué que les enfants humains les recevaient dans la nuit du 24 au 25 décembre via l’intermédiaire d’un mystérieux « Père Noël ». Très curieux de nature, je lui demandais plus d’information sur ce personnage. Il m’a juste répondu : « Je n’en sais rien et cela n’a aucune importance. ».

Tout au long de l’année, j’ai tenté de me renseigner sur ce fameux personnage. Nous emballions des livres qui parlaient de lui. Un jour, discrètement, j’en ai dissimulé un sous mon pull. Le soir, lorsque tous les lutins ronflaient (et je vous prie de croire qu’ils le font tous !), j’ai ouvert l’album. Il était magnifiquement illustré. On y voyait un homme bedonnant, à la longue barbe blanche, au visage avenant, habillé en rouge et blanc, avec un bonnet rivé sur la tête, conduire un grand traîneau chargé de cadeaux et tiré par huit rennes volants.

Waouw ! Le voici enfin celui pour qui on travaille, celui qui récompense les enfants sages. Bon, je ne comprends pas bien comment il fait la différence entre les sages et ceux qui ne le sont pas ! Peut-être que, comme pour les adultes qui ont un « casier judiciaire », les enfants méchants sont « fichés » quelque part et ne peuvent plus prétendre à un cadeau. Comme j’aurais aimé le rencontrer cet homme en rouge. Il semblait si sympathique, il était devenu un héros pour moi et cela me motivait encore plus dans mon travail quotidien.

J’ai donc patienté jusqu’au 24 décembre, tout fébrile de pouvoir ne fût-ce qu’apercevoir le « grand patron », adulé par les enfants du monde entier. Je n’en ai pas dormi la nuit précédente. Toute la journée, j’ai vu les ogres retirer les boîtes multicolores des étagères pour les installer sur une sorte d’énorme luge. Huit rennes arrivèrent ensuite et on les attacha à l’attelage. Les animaux étaient majestueux. Et dire qu’ils pouvaient voler ! Comment est-ce possible ? Ils restaient calmes malgré l’effervescence ambiante. Quand le traîneau fut complètement rempli, la fin de notre journée de dur labeur sonna et tout le monde se dirigea vers la cantine et les vestiaires. Mais je ne voulais pas quitter ce lieu, je volais apercevoir notre « big boss ». Mais nous fûmes priés de ne pas traîner. Dans le dortoir, j’ai guetté à la fenêtre mais je n’ai rien vu. Mort de fatigue, j’ai fini par m’endormir.

Le lendemain matin, on nous a annoncé que la distribution s’était bien déroulée et que le patron nous remerciait. Nous n’avions plus qu’à recommencer à remplir les étagères pour l’année prochaine. J’avais donc un an pour mettre en place un plan pour enfin voir mon héros. Cela semblait assez compliqué car, d’après une enquête rapide menée auprès des plus anciens, aucun lutin ne l’avait jamais croisé. Nous ne voyions que des ses sous-fifres, ses porte-paroles ou ses assistants.

Le 24 décembre suivant, je me suis donc caché dans un coin de l’entrepôt. Je gardais à l’œil le fameux traîneau. Lorsque la salle fut vidée de ses employés, j’ai aperçu une silhouette toute maigrichonne s’approcher des rennes. Il a caressé chacun d’eux. Je distinguais mal les traits de l’homme. Je n’ai pu que distinguer un dos voûté et un visage imberbe. Rien à voir avec le Père Noël ! Encore un autre collaborateur parmi d’autres.

Une géante persienne a entamé sa lente ouverture. De l’air glacé chargé de flocons de neige s’est engouffré dans l’entrepôt. J’ai commencé à grelotter. Les rennes ont tiré lentement leur lourde charge jusqu’à l’extérieur, avant que l’ouverture se referme. J’ai couru jusqu’au dortoir, tentant d’apercevoir quelque chose mais le traîneau semblait s’être déjà volatilisé. Normal, avec des rennes volants !
Malgré diverses tentatives les années suivantes, je ne parvins jamais à LE voir. Cela en devenait frustrant. Mes compagnons ne comprenaient pas mon acharnement. Je me sentais bien seul dans ma quête.

Un jour, le lutin messager était à l’infirmerie pour soigner une grippe bulbaire, et on m’a confié son poste. Je devais donc porter des documents, des messages, du matériel de bureau en bureau. En traversant un des nombreux couloirs, je suis resté paralysé devant une plaque clouée sur une porte rouge annonçant « Direction ».

Mon cœur se mit à battre la chamade, l’occasion était trop belle. Mais s’IL se fâchait à ma vue, je risquais de perdre mon job. Que faire ? J’ai collé mon oreille pointue sur le bois verni. Il n’y avait aucun bruit. Peut-être faisait-il la sieste ? J’ai saisi la poignée et je l’ai tournée lentement. La porte s’est ouverte sur un bureau chargé de dossiers et papiers en tout genre. Sur le manteau d’une cheminée où brûlaient quelques bûches, il y avait un portrait représentant le même personnage que dans mon livre. Le Père Noël y arborait un grand sourire généreux. C’est sûr, j’étais bien dans son bureau et celui-ci était vide.
Je détaillais la pièce. Sur un porte-manteau sculpté, était posé le fameux manteau rouge et blanc ainsi que le bonnet au pompon assorti. Sur une sorte de coiffeuse se trouvaient du maquillage, une perruque et barbe blanches ainsi qu’une combinaison qui semblait pouvoir se gonfler d’air via une pipette.

« Que faites-vous là ? »

Mon sang se glaça et je me retournai vers celui qui venait de m’interpeller vertement. Je découvris un homme âgé, au dos voûté et aux petits yeux marron cachés derrière des lunettes rondes. Il me regardait fixement en attendant une réponse à sa question. Je balbutiai :

« Excusez-moi. Je souhaitais rencontrer … Monsieur Père Noël.
- Vous l’avez devant vous ! »

J’écarquillai les yeux. Comment cet homme maigrelet pouvait être mon héros ! Et là, je me remémorai la silhouette aperçue dans le hangar, mon regard partit à nouveau observer les indices qui s’offraient à moi : tous ces éléments faisaient partie d’un déguisement ! Mes yeux se posèrent finalement sur une plaque en étain posée sur le grand bureau en chêne, qui annonçait « Pernaud L. ». Je me suis retourné vers le vieil homme qui m’offrit un petit sourire contrit.

« Monsieur, je ne comprends pas ! Vous n’êtes pas le Père Noël ! Regardez le tableau, vous ne lui ressemblez pas du tout.
- Asseyez-vous mon cher. Je vais vous expliquer … »

Mon patron m’exposa l’histoire de sa famille. Son arrière-arrière-arrière … enfin plusieurs fois arrière-grand-père avait construit cette usine. Grand magnanime devant l’éternel, il désirait offrir des cadeaux pour tous les enfants du monde. C’est son portrait qui trônait sur la cheminée. Il avait souhaité porter un costume vert afin de pouvoir se fondre dans le décor de sapins. Mais, atteint de daltonisme, il en confectionna un de couleur rouge. A l’époque, il choisit de travailler avec les créatures magiques, victimes de discrimination, mais surtout parce qu’ils ne posaient jamais de question. Ce bienfaiteur de l’humanité miniature s’appelait Pernaud Louis. Féru de jeux de mots, il choisit de se faire appeler par le patronyme si connu aujourd’hui.

Ainsi, la tradition se perpétua de père en fils. Il fallait juste que les successeurs portent un prénom commençant par L. Il y eut donc Léopold, Lénin, Léo, Larry et bien d’autres. Le patron actuel s’appelait Lincoln.

Pour le problème de l’apparence, la fausse barbe était utilisée depuis de nombreuses générations car il est arrivé qu’un homme de 30 ans doive prendre la relève suite à un accident de son père. Pour l’embonpoint, il y avait la combinaison gonflable. Et finalement une bonne sorcière maquilleuse permettait de rendre l’illusion parfaite.

Pour la distribution des cadeaux, j’appris que c’était les fées qui s’en occupaient. Pas de rennes qui volent. Ils sont juste là pour le transport en-dehors de la zone polaire car les ailes des fées gèlent et elles meurent.

« Voilà, vous savez tout et vous êtes un des rares dans la confidence. »

Je tendis la main à l’homme en face de moi en annonçant :

« Enchanté de travailler pour vous, Monsieur. »

Il me la serra et je sortis prestement de son bureau, un grand sourire aux lèvres.

C’est donc ainsi que je découvris que le Père Noël n’existait pas ou plutôt plus. Mais son esprit anime toujours notre usine.

Voilà mes amis. C’est une grande révélation que je vous fais ici et je n’en ai jamais fait part à mes camarades. De toute façon, ils ne s’en préoccupent pas. Mais les mythes nous font rêver et celui-ci a pour fonction de rappeler aux enfants de rester bien sages ! Mais chut ! Ne leur dites pas …

Amitiés de Grabiche.

Posté le : 08/12/2013 16:30
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Bon, j'ai fait deux textes ... voici le second :

Un mythe s’effondre …


Salut, je m’appelle Lila. J’ai 16 ans. Il faut que je vous raconte ce qui m’est arrivé. Vous n’allez pas y croire. Je n’en reviens toujours pas.

Commençons depuis le début. Je suis née un beau jour du mois de m ai, les fleurs commençaient à parfumer le jardin, toute la nature était colorée et les températures devenaient plus clémentes après un long hiver. Vous vous en foutez ? Sympa, merci !

Passons directement à mon premier Noël. Mes parents, Mr et Mme De Bougainvilliers – Fribourg, châtelains de leur état, avaient à cœur de me combler. Ce sont eux qui ont écrit ma première lettre au Père Noël, étant donné qu’il ne m’était pas encore loisible de le faire moi-même, faute d’être surdouée. L’Homme en Rouge m’apportait ainsi plein de cadeaux.

A partir de 6 ans, je fus capable d’étaler des mots compréhensibles sur une page blanche et me suis occupée seule de lister mes désirs, à force de découpages dans les folders publicitaires de saison. Au fil des ans, ceux-ci devinrent de plus en plus fous et ambitieux. Je reçus ainsi une année, un pur-sang arabe. Le Père Noël était généreux. Il le semblait spécialement avec moi. Mes copines de Lycée me répétaient toujours : « Arrête de croire au Père Noël, Lila ! » Mais quand je leur montrais mes cadeaux, elles me disaient que c’était mes parents qui les achetaient et bla bla bla. Bande de jalouses et médisantes ! Si j’avais su …

Moi, tout ce que je constatais, c’était que je déposais ma lettre sur la cheminée début décembre, elle disparaissait la nuit suivante et le 25 au matin, tout ce que j’avais souhaité se trouvait au pied du sapin.

Cette année, un nouvel élève a intégré la classe en septembre. Il est craquant ! Son petit nom est Sébastien. Comme il est beau ! J’ai bien tenté de le séduire en laissant tomber mon crayon à ses pieds. Mais il ne me l’a jamais ramassé.

Arrivait alors le mois de décembre et la possibilité de faire mon vœu annuel. Cette année, c’était décidé : pas besoin de bricoles ou de babioles, il me faut autre chose. Je n’étais plus une petite fille. J’avais déjà tous les biens matériels qu’on puisse rêver. Dans mes bouquins, les jeunes filles trouvent toutes l’amour ! Voilà ce qui me manquait.

J’ai pris mon plus beau papier à lettres, celui avec les cœurs et les angelots. Quoi c’est kitch ? Après une longue réflexion, j’ai couché mon plus profond désir sur la feuille rosâtre et j’ai déposé l’enveloppe dans ma grande chaussette rouge et verte accrochée comme chaque année sur la cheminée.

Le lendemain, j’ai remarqué un air étrange chez mes parents. Ils me jetaient des regards gênés et faisaient des messes basses. J’espérai qu’ils n’avaient pas l’intention de m’annoncer qu’ils voulaient divorcer ! Cela semble en effet la grande mode maintenant !

Nous étions le 25 décembre et je descendis prestement vers le sapin de trois mètres de haut qui ornait le salon. A son pied, une lettre ! Je m’empressai d’arracher l’enveloppe et de la lire. Le texte était écrit à l’ordinateur. Quelle modernité étonnante de la part d’un homme âgé de plusieurs siècles. Il était juste noté : « Ton cadeau arrivera vers 10 heures. Sois prête ! »

Ni une ni deux, je montai l’escalier quatre à quatre (ça fait beaucoup de chiffres pour une fille qui déteste les maths !). Je m’engouffrai dans la salle de bain et n’en sortis qu’une heure plus tard, maquillée et taillée dans ma plus belle robe du dimanche.

La grande horloge de la cuisine sonna 10 heures. Le dernier ding résonna et le silence se fit dans la maison. Mes parents étaient assis sur le canapé et m’observaient d’un air inquiet. Je restais plantée dans l’entrée à me triturer les mains en restant les yeux rivés sur la porte centenaire en chêne sculpté et ornée de gonds et poignée en argent. Les minutes passèrent.

Soudain, mon père se leva nerveusement et se rendit à l’étage. J’entendis une conversation animée mais j’aurais été incapable d’en déterminer le contenu. Il s’agissait sûrement d’un coup de fil professionnel.

Peu après, il revint et s’approcha de moi. Me posant la main sur l’épaule, il me chuchota :
« Suis-moi ma chérie.
- Mais, j’attends mon cadeau. Il était noté dix heures mais le Père Noël a peut-être eu un contretemps.
- Viens, je vais t’expliquer. »

Je le suivis jusque dans son bureau où il m’invita à m’asseoir. Il ouvrit un tiroir à l’aide d’une minuscule clé et en retira seize enveloppes qu’il me tendit. Je les reconnus tout de suite.

« Mes lettres au Père Noël ! Mais … pourquoi il vous les a rendues ?
- Parce qu’il n’existe pas. Nous avons tenté chaque année de préserver le mythe car nous adorons voir toutes ces petites étoiles dans ton regard lorsque tu découvres tes cadeaux au pied du sapin. Nous n’avons pas eu le cœur de t’enlever cela. Mais, cette année, tout s’est compliqué. Tu as demandé que ce Sébastien tombe amoureux, qu’il vienne te demander de sortir avec toi et qu’il t’embrasse comme dans un film dont j’ai oublié le nom.
- Roméo et Juliette … »

Je sentis alors mes joues devenir cramoisies. Si j’avais su que ma lettre serait lue par mes parents, je n’aurais jamais écrit tout cela ! Comment ai-je pu être aussi naïve ? Mes amies ont dû me prendre pour une idiote. Mon père continue :
« Ta mère et moi avons discuté longuement après avoir lu ta lettre. J’ai fini par prendre contact avec les parents de ce garçon afin de savoir s’ils seraient d’accord que vous fréquentiez … quelques temps.
- Non ! Tu n’as pas fait cela ?
- Ses parents sont très gentils. Ils ont été un peu étonnés par ma demande un peu particulière mais ils en ont parlé avec leur fils qui semblait d’accord de jouer le jeu. On avait donc fixé rendez-vous aujourd’hui à dix heures. Ne le voyant pas arriver, j’ai appelé tout à l’heure. On m’a expliqué qu’il s’était ravisé car il a des vues sur une autre fille. Il a eu peur de la perdre. Je suis désolée ma chérie. »

Après cette annonce, comme un pavé jeté dans la mare de mes illusions, je fus bouleversée. Je restai pantelante sur ma chaise, les yeux dans le vide. Une seule pensée me traversa l’esprit : « J’ai 16 an et je sais maintenant que le Père Noël n’existe pas ! »

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Posté le : 10/12/2013 06:40
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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"Le jour où j'ai découvert que le père noël n'existait pas"

Moi, Florian, 8 ans, je commence à avoir des doutes sur le père noël.
Tout a débuté quand Daniel, un copain de classe qui a 10 ans, m’a expliqué que le père noël n’existait pas. Non, je ne peux pas le croire, ce ne sont pas les parents qui achètent les jouets. Mais pourquoi s’achètent-ils des cadeaux entre eux si le père noël existe ?
Et si Daniel avait raison ?

Je trouve cette histoire très étrange quand même.
Comment le père noël peut-il se trouver au coin de ma rue et cinq minutes plus tard installé dans un fauteuil au chaud dans un magasin ?
Et si ce n’était qu’une légende et que les parents mettaient les cadeaux sous le sapin pour me faire croire au père noël ?

Nous sommes le 24 décembre et c’est le moment d’aller rejoindre Morphée au pays des rêves. Comme il n’y a pas de cadeaux à mon nom au pied du sapin, je monte dormir. Cette nuit-là, j’oublie tout et je rêve que le père noël vient me rendre visite avec ses rennes et ses lutins et qu’il m’apporte le robot et tous les beaux jouets que je lui ai commandé..

Le matin, je m’éveille avec un sourire béat encore plongé dans mes pensées grâce à ce merveilleux rêve.
Je m’empresse de descendre dans le salon pour voir si, comme tous les ans, le père noël a apporté les jouets que je lui ai commandés. Mais, je stoppe dans l’escalier, en apercevant mes parents, ils sont occupés de déposer des paquets de couleur rouge en dessous du sapin.
Ouf ! Ils ne m’ont pas vus. Je me cache en attendant de les voir repartir vers la cuisine. Quelle déception ! Ce sont bien mes parents qui ont achetés les cadeaux et le père noël n’existe pas. Daniel avait raison.

Ils ont quitté le salon, c’est le moment d’aller jeter un œil sous le sapin. Il y a quatre paquets à mon nom, juste le nombre de cadeaux que j’ai demandés.
Pendant que j’ôte les emballages, mes parents arrivent me dire bonjour et me souhaiter un joyeux noël. Je les salue et continue à déballer mes cadeaux car je suis impatient de découvrir leur contenu. Finalement, il y a le robot, la voiture télécommandée, le jeu vidéo et le jeu de société que j’avais noté dans ma liste. Quel bonheur !
Même si le père noël n’existe pas, je suis très heureux et je remercie mes parents pour ces beaux cadeaux. Très vite, ils savent que j’ai compris mais ça ne va pas nous empêcher de passer un jour de noël inoubliable.

Posté le : 10/12/2013 11:27
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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J'ai beaucoup apprécié vos jolis textes sur le père noël

Posté le : 10/12/2013 11:34
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Echanger les rôles entre l'enfant et parent. Ce n'est plus le même qui maintient l'illusion pour l'autre est une idée originale.

Merci pour cette belle participation Isabelle.

A la prochaine ...

Couscous

Posté le : 11/12/2013 06:29
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Re: Défi thème d'écriture du 9 décembre
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Le Chat a toujours une bonne parole :

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Posté le : 14/12/2013 06:28
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Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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