| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Victoria Mary Sackville-West, Lady Nicolson, [Les Forums - Histoire de la Littérature]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Victoria Mary Sackville-West, Lady Nicolson,
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56766
Hors Ligne
Le 9 mars 1892 naît à Knole dans le Kent, Victoria Mary Sackville-West, Lady Nicolson,

plus connue sous le nom de Vita Sackville-West, poétesse, romancière, essayiste, biographe, traductrice et jardinière anglaise, morte le 2 juin 1962 à Sissinghurst dans le Kent, .
Son long poème narratif, The Land, reçut le Hawthornden Prize en 1927. Elle l'obtint une seconde fois, devenant le premier écrivain dans ce cas, en 1933 avec ses Collected Poems.
Elle est connue pour avoir participé à la création de ses jardins à Sissinghurst Castle, dans le Kent, pour sa vie aristocratique exubérante, son mariage solide avec Harold Nicolson, et ses amours passionnées avec des femmes comme Violet Trefusis et la romancière Virginia Woolf.
Élevée à Knole, propriété des Sackville depuis le XVIe siècle, elle épouse le diplomate et essayiste Harold Nicolson, qui rendra compte dans Portrait d'un mariage en 1973 des tensions causées dans la vie du couple entre 1918 et 1921 par la liaison de Vita avec Violet Trefusis. Son principal recueil poétique, la Terre en 1926, évoque à la manière des Géorgiques la beauté de la campagne anglaise, mais ce sont ses romans, les Édouardiens en 1930, tableau de la jeune génération de l'establishment au début du XXe siècle, et Toute passion abolie en 1931, qui lui vaudront un énorme succès littéraire. L'affection que Virginia Woolf a éprouvée pour Vita s'exprime dans le portrait imaginaire qu'elle a donné d'elle dans Orlando.

Origines familiales

"Vita n'est pas faite pour la diplomatie, ni pour s'occuper d'un tas de bedints, petits bourgeois. Elle devrait être une grande dame, très riche, et pouvoir vivre à son gré, sans connaître aucune lutte, aucun problème. Hier, elle m'a dit qu'elle aimerait vivre seule dans une tour avec des livres !"
— Lettre de lady Sackville-West, 1912, citée par Nigel Nicolson
Victoria-Mary Sackville-West naquit à Knole House dans le Kent, fille unique de Lionel Edward Sackville-West, 3e baron de Sackville, et de son épouse - et cousine germaine - Victoria, qui fut intime d'hommes illustres et généralement très riches comme William Waldorf Astor ou sir John Murray Scott, secrétaire de la veuve du célèbre collectionneur Richard Wallace, qui lui légua en 1912 une notable partie du patrimoine Hertford-Wallace.
Étant une femme, la loi anglaise l'empêchait d'hériter un jour de cet immense château élizabéthain et de ses domaines, ce qui affecta le reste de sa vie.
Elisabeth porta toujours le surnom de "Vita".

Mariage

En 1913, Vita Sackville-West épousa Harold Nicolson, diplomate de 1909 à 1929, puis journaliste, membre du Parlement, auteur de biographies et de romans. Winston Churchill le nomma sous-secrétaire d'État à l'Information pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale. Harold Nicolson tint pendant trente ans, de 1936 à sa mort en 1968, un journal qui fut édité en 1966 sous le titre Diaries and letters, traduit en français sous le titre de Journal des années tragiques, 1936-1942, Bernard Grasset, 1971.
Harold Nicolson fut de manière déterminante un compagnon bisexuel dans ce qu'on appellerait à présent un mariage ouvert. Ils eurent tous deux des liaisons homosexuelles, ce qui n'empêcha pas une relation étroite entre les époux, comme en témoigne une correspondance presque quotidienne, publiée après leur mort par leur fils Nigel, et un entretien qu'ils donnèrent à la radio de la BBC après la Seconde Guerre mondiale.
Le couple eut deux enfants, Benedict Nicolson, 1914-1978, historien de l'art, et Nigel Nicolson, 1917-2004, politicien et écrivain.
Sa mère, rendue riche par l'héritage Scott; lui fit à son mariage une rente annuelle de 250 000 livres; après avoir acquis la maison du 182, Ebury Street à Londres, puis le "cottage délabré" de Long Barn, à seulement trois kilomètres de Knole, qu'elle restaura et agrandit sur les conseils de sir Edwin Lutyens, dernier compagnon de lady Sackville en 1936 dans les années 1930, la famille acheta le château de Sissinghurst dans la campagne du Kent, région appelée "le jardin de l'Angleterre" auquel leur nom reste attaché.

Relation avec Violet Trefusis

La liaison qui marqua le plus durablement Vita Sackville-West fut celle qu'elle entretint avec la romancière Violet Trefusis, fille d'Alice Keppel, maîtresse officielle du roi Édouard VII.
Vita avait douze ans lorsqu'elle rencontra Violet, qui en avait dix. Elles fréquentèrent la même école pendant plusieurs années. Toutes deux mariées, elles partirent plusieurs fois en voyage, la plupart du temps en France, où Vita Sackville-West se déguisait en jeune homme quand elles sortaient.
Leur liaison se termina mal, Violet Trefusis poursuivant Vita Sackville-West de ses assiduités, jusqu'à ce que les liaisons de cette dernière avec d'autres femmes prennent le dessus. Violet Trefusis cependant refusa toujours la rupture.
Le roman Challenge témoigne de cette histoire : Vita Sackville-West et Violet Trefusis commencèrent à écrire le livre ensemble, le personnage masculin, Julian, étant le surnom de Vita quand elle se faisait passer pour un homme.
Sa mère, Lady Sackville, trouva l'autoportrait assez évident pour demander que le roman ne paraisse pas en Angleterre ; le fils de Vita, Nigel Nicolson en 1973, cependant, en fait l'éloge :
"Elle s'est battue pour le droit d'aimer, hommes et femmes, rejetant les conventions selon lesquelles le mariage exige un amour exclusif, et que les femmes ne devraient aimer que les hommes, et les hommes uniquement les femmes. Pour cela, elle était prête à tout abandonner… Comment pourrait-elle regretter que ce savoir puisse atteindre les oreilles d'une nouvelle génération qui plus est infiniment plus compréhensive que la sienne ?"

Histoire d'amour avec Virginia Woolf

L'aventure pour laquelle on se souvient le plus de Vita Sackville-West est celle qu'elle eut avec la grande romancière Virginia Woolf à la fin des années 1920.
Virgina Woolf écrivit l'un de ses romans les plus célèbres, Orlando, décrit par le fils de Vita, Nigel Nicolson, comme "la plus longue et la plus charmante lettre d'amour de la littérature", sous l'inspiration de cette liaison saphique.
De manière inhabituelle, l'époque de la conception d'Orlando est bien documentée : Virgina Woolf écrivit dans son journal le 5 octobre 1927 : "C'est instantanément qu'une nouvelle stimulation anime mon esprit : une biographie commençant en 1500 et se poursuivant de nos jours, appelée Orlando : Vita ; avec pour seul changement le passage d'un sexe à l'autre " extrait publié de manière posthume par son mari Leonard Woolf.

Frivole, profonde ou angoissée, la correspondance entre Virginia Woolf et sa maîtresse Vita Sackville-West dévoile un autre visage de l’auteur de Mrs Dalloway. Exaltant.
On ne saurait imaginer personnalités plus différentes. Leurs prénoms mêmes marquent le contraste entre les deux femmes. Vita, deux syllabes qui à elles seules suffisent à dire l’impétueuse vitalité de cette aristocrate anglaise, romancière et poétesse avec du sang gitan dans les veines, mariée à un diplomate mais qui ne cache rien de son homosexualité, et que Virginia juge d’abord “plutôt rougeaude et noire et gauche”.
En face, se dresserait, hiératique, la figure virginale de Virginia, reine inaccessible des lettres anglaises, vulnérable et réservée. Une image dans laquelle l’auteur d’Une chambre à soi a bien trop souvent été figée, comme statufiée.
Virginia Woolf sous un jour nouveau
Déjà, sa correspondance avec l’écrivain et critique Lytton Strachey parue l’an passé venait dépoussiérer le mythe Woolf, montrant la romancière sous un jour facétieux et séducteur. Les lettres échangées pendant dix-huit années avec sa maîtresse Vita Sackville-West contribuent elles aussi à refaçonner notre représentation de Virginia Woolf, l’éclairant d’un jour nouveau.
Au fil de cette correspondance, les nuances se dessinent, les deux femmes – terriblement attachantes – sortent du rôle dans lequel il serait si facile de les tenir enfermées. Vita, la voyageuse, l’intrépide, fait part de ses doutes d’écrivaine, de sa quête de solitude. Quant à Virginia, elle se révèle bien moins éthérée que sa légende le laisse croire.
Elles s’échangent aussi des "gossips" mondains
Espiègle, elle aime échanger des gossips mondains avec son amie, avoue parfois être “pompette”, parle librement de sodomie et peut se montrer coquette ou aguicheuse derrière de pudiques non-dits :
“Si je te voyais me donnerais-tu un baiser ? Si j’étais au lit, est-ce que tu me –”.

Dans une société encore très corsetée, elles font toutes deux preuve d’une liberté de moeurs et de ton avant-gardiste et audacieuse, mais qui n’est pas toujours tolérée.
Ainsi,dans une lettre du 17 février 1926, Virginia Woolf écrit :
“… J’ai eu des tas d’ennuis avec des parents à moi, des gens âgés. Trois vieux messieurs, aux alentours de la soixantaine, ont découvert que Vanessa, sa soeur vit dans le péché avec Duncan Grant et que je suis l’auteur de Mrs Dalloway – ce qui équivaut à vivre dans le péché.”
Leurs époux respectifs sont bien plus arrangeants. Au sujet de son mari Harold lui-même bisexuel, Vita précise avec une charmante désinvolture : “Naturellement il n’est pas jaloux.”
Les deux femmes se rencontrent lors d’un dîner en 1922. Virginia Woolf a alors 40 ans, elle a déjà écrit trois romans et jouit d’une réelle notoriété dans le monde des lettres. De dix ans sa cadette, Vita est un auteur à succès et Virginia, à la tête de la Hogarth Press avec son mari Leonard, souhaite publier son prochain livre.
D’entrée de jeu, leur coup de foudre est moins physique que littéraire. Vita voue une grande admiration à Woolf –
“Je compare mon écriture d’analphabète à la vôtre, si savante, et je rougis de honte” – et c’est son livre Séducteurs en Equateur qui finit de conquérir Virginia : “… C’est là le genre de chose que j’aimerais écrire moi-même”.
D’abord intellectuelle, leur relation devient charnelle en décembre 1925. Le ton des lettres se fait dès lors nettement plus intime, s’agrémentant de “Ma chérie”, “Très chère créature” et de surnoms affectueux.
Leur liaison tourne à la passion ardente avec effusions et crises de jalousie, avant de s’émousser lentement, mais leur amitié ne se démentira jamais et se prolongera jusqu’à la mort de Virginia Woolf en 1941. Car au-delà de l’attrait physique, un lien bien plus puissant les unit, celui de la littérature.
Si leurs échanges épistolaires se muent parfois en considérations délicieusement frivoles sur la poudre de riz, la coupe à la garçonne ou la dernière liaison d’untel, ils se nourrissent surtout de leurs réflexions sur l’écriture.

Un regard aiguisé sur le monde intellectuel de leur temps
Leurs lettres esquissent en creux un tableau de la vie intellectuelle de l’époque, mentionnant évidemment les membres du groupe de Bloomsbury, le critique d’art Clive Bell ou les peintres Roger Fry et Duncan Grant, mais aussi Aldous Huxley, H.G. Wells, Pirandello, Thomas Hardy, D.H. Lawrence…
Au sein de ses multiples récits de voyage, Vita glisse toujours un mot de ses lectures : Proust qui la “met dans une telle rage”, Gide et bien d’autres. Leur communion atteint son apogée quand Virginia s’attelle à l’écriture d’Orlando, biographie fantasmée dans laquelle le héros, double reconnaissable de Vita, traverse les siècles et change de sexe.
“La plus longue et la plus charmante lettre d’amour de la littérature”, écrira au sujet de ce livre Nigel Nicolson, le fils de Vita.
Orlando-Vita répond à cette magnifique preuve d’amour par ces mots :
“Ma chérie, je ne sais pas comment t’écrire, le désir même m’en est presque étranger, tellement je suis comblée et confuse de voir que tu as posé un vêtement aussi splendide sur un support aussi pauvre.”
Mais, malgré l’apparente légèreté qui semble soustendre cette correspondance amoureuse, l’angoisse existentielle de Virginia la nimbe d’un voile plus sombre.
Si, pour Vita, l’écriture s’apparente à un défi, pour Virginia il s’agit d’une plongée au fond d’elle-même beaucoup plus douloureuse :“Je crois que l’essentiel lorsqu’on commence un roman est d’avoir l’impression, non pas que l’on est capable de récrire, mais qu’il est là, qu’il existe de l’autre côté d’un gouffre, que les mots sont impuissants à franchir : qu’on ne pourra en venir à bout qu’au prix d’une angoisse à perdre haleine.” Celle-là même qui la poussera au suicide le 28 mars 1941.

Autres amours

En 1931, Vita Sackville-West s'engagea dans une liaison avec la journaliste Evelyn Irons qui lui avait demandé un entretien après le succès de The Edwardians. Elle fréquenta aussi Mary Garman et d'autres femmes.

Œuvre littéraire

Au temps du roi Édouard, "The Edwardians", 1930 et "Toute passion abolie", "All Passion Spent" en 1931 sont sans doute ses romans les plus connus de nos jours.
Dans le second, Lady Slane, une femme mûre, recouvre un sens de la liberté et de la fantaisie longtemps refoulé après une vie vouée aux conventions.
Ce roman a été fidèlement adapté par la BBC en 1986 avec Dame Wendy Hiller. Son roman de science fiction Grand Canyon en 1942 est un conte édifiant ainsi qu'elle l'appelle sur l'invasion des États-Unis par les nazis. La chute inattendue en fait davantage qu'un roman d'invasion typique.
En tant que poète Vita Sackville-West fut deux fois lauréate du Hawthornden Prize en 1927 et en 1933, cas unique dans l'histoire de ce prix littéraire; en 1946 elle fut faite "Companion of Honour" pour ses services rendus à la littérature.
L'année suivante, elle tint une colonne hebdomadaire dans The Observer, intitulée In your Garden; en 1948 elle devint membre fondateur du comité des jardins du National Trust.

Postérité


Sissinghurst Castle est maintenant géré par le National Trust. Ses jardins sont les plus visités d'Angleterre.
Une plaque commémorative lui rend hommage, ainsi qu'à Harold Nicolson, sur la maison d'Ebury Street à Londres London SW1

Bibliographie sélective

Ouvrages en langue française
Escales sans nom Stock, 1987 ;
L'Héritier : une histoire d'amour Salvy, 1998 ;
Ceux des îles Salvy, 1994 ;
Toute passion abolie Salvy, 1991, puis Autrement/Littératures, 2005 ;
Plus jamais d'invités ! Autrement/Littératures, 2007 ;
Pepita Salvy, 1997 ;
Une Anglaise en Orient Anatolia, 1993 , puis éditions 10/18, 1995 ;
Au temps du roi Édouard Grasset, 200
500, puis Payot/Rivages, 2006 ;
Histoire de famille Salvy, 1995 ;
Les Invités de Pâques Salvy, 1990 ;
Séducteurs en Équateur Christian Bourgois, 2001;
Correspondance Stock, 1985 ;
Haute société Autrement/Littératures, 2008 ;
Paola Autrement/Littératures, 2009 ;
Correspondance 1923-1941, avec Virginia Woolf Stock, 2010;
Infidélités Autrement/Littératures, 2013

Ouvrages en langue anglaise

Poésie
Poems of West and East 1917
Orchard and Vineyard 1921
The Land 1927
The Garden 1946

Romans

Heritage 1919
The Dragon in Swallows Water 1921
The Heir 1922
Challenge 1923
Grey Waters 1923
Seducers in Escuardo 1924
The Edwardians 1930
All Passion Spent 1931
The Death of Noble Godavary and Gottfried Künstler 1932
Thirty Clocks Strike the Hour 1932
Family History 1932
The Dark Island 1947
The Easter Party 1953
No Signposts in the Sea 1961

Essais et correspondance

Passenger to Teheran Hogarth Press, 1926, reprinted Tauris Parke Paperbacks 2007
Knole and the Sackvilles 1922
Saint Joan of Arc Doubleday 1936, reprinted M. Joseph 1969
Pepita Doubleday, 1937, reprinted Hogarth Press 1970
The Eagle and The Dove M. Joseph, 1943
Daughter of France: The Life of Marie Louise d'Orleans Doubleday, 1959
Letters of Virginia Woolf and Vita Sackville-West, Turnaround Publisher Services, 2004
Traductions
Duineser Elegien: Elegies from the Castle of Duino, by Rainer Maria Rilke trns. V. Sackville-West, Hogarth Press, London, 1931

Liens
http://youtu.be/w0a3dQWyxKM Vita Sackeville et Virginia Wolf
http://youtu.be/Zh-iUJncz8M Sissinghurst Castle Cranbrook Kent - Vita Sackville West's
http://youtu.be/eEwTubURWbI Sissinghurst

Attacher un fichier:



jpg  Vita_sackville-west.jpg (341.28 KB)
3_531ba62d5cd99.jpg 1000X1336 px

jpg  220px-Laszlo_-_Vita_Sackville-West.jpg (11.92 KB)
3_531ba638bb32b.jpg 220X318 px

jpg  12c_vita_photo[1].jpg (288.13 KB)
3_531ba6476de0f.jpg 789X1000 px

jpg  Vita_in_1916.jpg (123.80 KB)
3_531ba671e775a.jpg 997X1600 px

jpg  VitaSackvilleWest.jpg (92.29 KB)
3_531ba687b17f4.jpg 448X479 px

jpg  sackvi10.jpg (18.23 KB)
3_531ba6af795f8.jpg 190X217 px

jpg  tumblr_kz1a56za7r1qzn0deo1_400.jpg (50.71 KB)
3_531ba6d1c5e0f.jpg 350X500 px

jpg  Vita wedding.jpg (36.74 KB)
3_531ba6de14bcf.jpg 600X504 px

jpg  _67106523_delaszlolo-res.jpg (10.25 KB)
3_531ba6efddf15.jpg 304X171 px

jpg  n189491.jpg (17.01 KB)
3_531ba6ffd5749.jpg 302X475 px

jpg  Harold-Nicolson-and-Vita--002.jpg (37.00 KB)
3_531ba71653128.jpg 460X276 px

jpg  images.jpg (7.91 KB)
3_531ba730d13ad.jpg 179X282 px

jpg  9781857990614.jpg (7.84 KB)
3_531ba73e0d464.jpg 200X215 px

jpg  VitaVirgina.jpg (39.13 KB)
3_531ba75521c34.jpg 446X305 px

jpg  Brown_plaque_Vita_Sackville-West_and_Harold_Nicolson.jpg (121.42 KB)
3_531ba76b8ee01.jpg 898X901 px

jpg  vita-sackville-west-au-temps-du-roi-edouard.jpg (21.38 KB)
3_531ba7a27f204.jpg 250X404 px

gif  poster_43214.gif (40.16 KB)
3_531ba7db0e24a.gif 200X199 px

jpg  x13556.jpg (15.37 KB)
3_531ba7e6e4d9b.jpg 316X475 px

jpg  0.jpg (19.85 KB)
3_531ba7f3a8e2e.jpg 480X360 px

jpg  9782253162957-T.jpg (21.05 KB)
3_531ba7ff77acd.jpg 250X404 px

jpg  125348673_amazoncom-the-letters-of-vita-sackville-west-to-virginia.jpg (13.60 KB)
3_531ba80ad25cc.jpg 320X320 px

jpg  all-passion-spent-vita-sackville-west-001.jpg (91.13 KB)
3_531ba8188d9a2.jpg 301X448 px

jpg  6a00d8341d376953ef017c35b03a8e970b-500wi.jpg (43.79 KB)
3_531ba823efa0e.jpg 500X312 px

Posté le : 09/03/2014 00:20
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
43 Personne(s) en ligne (18 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 43

Plus ...