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Mike Brant
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Le 1er février 1947 la nuit à Famagouste, Chypre naît Mike Brant

de son vrai nom Moshé Brand chanteur variété, pop chez CBS WIP/Polydor, Sonopresse, et compositeur israélien, mort, à 28 ans le 25 avril 1975 à Paris.
C’était un très très beau garçon. Il avait les yeux bleus, les cheveux naturellement ondulés, il mesurait 1,87m et il portait superbement bien sa veste cintrée, ses chemises à jabot et ses pantalons à pattes d’éléphant. Il avait tout pour plaire mais il avait surtout une voix, une voix d’exception…un cadeau.
Un cadeau qui a propulsé Mike Brant dans cette région peu fréquentée et dangereuse de la gloire immédiate. Celle qui peut dévaster tout homme ou toute femme que rien n’a préparé à une telle épreuve : Les ragots de la presse à ragots, la jalousie de ceux qui refusent l’inconnu, la folie hystérique des fans… Les années 70 ! Ajoutez à cela la nature fragile d’un garçon dont la disparition brutale, suicide par défénestration, recèle un mystère et vous avez tous les ingrédients nécessaires pour nourrir un mythe et entretenir autour de Mike Brant et de ses tubes qui ne vieillissent guère de quoi fabriquer une légende.


En bref

Mike Brant, c’est un chanteur à voix, un chanteur de charme. Les américains appellent ça un crooner. Il peut chanter sur dix-sept notes, monter haut dans les aigus tout en donnant une impression de grande facilité. Sa voix est exceptionnelle. C’est un don. C’est une voix chaude, claire à la fois, un timbre unique, qui permet de tout chanter aussi bien le répertoire de Frank Sinatra que celui de Tom Jones, celui des Platters comme celui d’Elvis Presley.
Mais ce qui va séduire surtout les femmes c’est son visage d’ange doublé d’un physique de séducteur. Mais il ne faut pas croire qu’il ne s’agit là que d’un fantasme de midinette : du regard de Mike émane une certaine tristesse, une sorte de mélancolie qui peut toucher la fibre maternelle d’un public, bref, cristalliser de nombreux désirs.Au cours de l’été 1974, alors qu’il est au sommet de sa gloire et de sa popularité, quand les jeunes femmes l’abordent dans la rue Mike Brant répond vous vous trompez, je ne suis pas Mike Brant, je travaille dans une banque ! Si il se dissimule ainsi c’est qu’il est entré dans une phase de grand malaise : les concerts et l’enregistrement d’un quatrième album l’ont épuisé. Les fans qui le harcèlent lui font peur. Il vit d'ailleurs les volets fermés, craignant qu’on l’observe, sortant rarement de chez lui et jamais seul.Une vérification, ce que l’on appelle un check up médical, dans une clinique Suisse révèle les signes d’une profonde dépression. Le 22 novembre 1974 Mike Brant se jette par la fenêtre du cinquième étage de la chambre d’hôtel de son producteur Simon Wajntrob, Hôtel de la Paix à Genève. Un balcon avancé à hauteur du troisième étage interrompra une chute qui aurait sinon été fatale. Il souffre d’un traumatisme crânien, de fractures aux jambes. La jambe gauche déchirée par une fracture ouverte va nécessiter cinq opérations successives.
Le sourire de Mike Brant ne peut désormais plus dissimuler une vraie fragilité. Elle prend peut-être sa source dans une histoire qui a commencé avant sa naissance, avant la naissance du petit Moshé Mickaël Brand, le futur Mike Brant. En effet, sa mère Bronia Rosenberg est âgé de 23 ans quand elle sort du camp de concentration et d’extermination d’Auchwitz. Au centre d’accueil des déportés cette femme va rencontrer Fichel Brand, Polonais de 20 ans son aîné. Et entre ces deux êtres qui ont tout perdu il y aura ce que l’on appelle un coup de foudre. Ensemble ils voudront reconstruire, construire une famille. Mais reconstruire ne veut pas signifier que l’on efface le passé. Zvi Brand, le frère cadet de Mike Brant raconte : A la maison il y avait toujours dans l’air une atmosphère d’Holocauste. Notre mère ne parlait jamais de l’Holocauste. Elle ne nous en a jamais rien dit. Mais nous le sentions toujours dans l’air. En grandissant nous sommes devenus très sensibles comme tous les enfants de la génération après l’Holocauste. A ce sujet, on peut entendre Catherine Grandcard, psychothérapeute clinicienne nous dire dans Légende, l’émission de Philippe Labro : Si il y a une chose qui caractérise peut-être cette génération, c’est souvent le sentiment d’être radicalement unique, c'est-à-dire de ne ressembler à personne, de n’avoir aucun semblable. Et ce sentiment là peut être la source d’une grande force et originalité permettant d’aller très loin dans la créativité, dans la réussite sociale et professionnelle mais cela peut aussi avoir une autre face, c'est-à-dire le vertige d’être absolument seul au monde et sans personne qui vous ressemble. Comme de nombreux autres juifs de l’époque le jeune couple décide d’aller tenter sa chance en terre d’Israël. Ils vivent l’Exode : un bateau prévu pour 40 passagers sur lequel ils s’entassent à 200 est repoussé par les Anglais vers l’île de Chypre. C’est là que Bronia, enceinte du petit Moshe, vit une grossesse dans des conditions d’hygiène désastreuse et dans l’angoisse de son avenir. C’est donc à Chypre, dans un camp de réfugiés à Nicosie que Moshe verra le jour dans la nuit du 1er au 2 février 1947. En novembre de la même année l’O.N.U va voter le principe de naissance de l’Etat d’Israël.
A 24 ans, hier il était un parfait inconnu, aujourd’hui il côtoie au Hit Parade Claude François, Johnny Hallyday, Joe Dassin… Entre-temps, il rencontre Dalida qui l’impressionne beaucoup. Elle deviendra son amie. Elle lui propose de passer en vedette anglaise dans son prochain spectacle à l’Olympia de Paris. Jean Renard, devenu non seulement son producteur mais également son ami, trouve que c’est trop tôt et que Mike n’est pas encore prêt, mais Mike ne veut rien entendre. Et d’ailleurs cette décision sera à l’origine de leur rupture professionnelle mais elle lui vaudra aussi des critiques très violentes de la part de la Presse qui dira de lui qu’il chante de la soupe !! Certains le traiteront même de hors-d’œuvre avarié…
Avec son sourire ravageur, il plait aux femmes, accumule les liaisons, mais aucune des femmes qui passent dans sa vie que ce soir pour un soir ou quelques mois ne supportera la promiscuité des admiratrices, mais surtout l’emploi du temps démentiel du chanteur. Il va donner une moyenne de 250 représentations par ans et le service d’ordre qui veille à sa sécurité lors de ses concerts est digne de celui d’un chef d’Etat en déplacement. De nombreuses consignes sont instaurées : à dix mètres de la scène, double rangées de barrières métalliques ; une voiture de modèle différent à chaque gala doit attendre moteur allumé à la sortie de la scène, si bien que Mike Brant est déjà très loin quand le public réclame des appels. Il faut dire que l’hystérie de certaines de ses fans était démesurée et certaines n’hésitaient pas à lui venir dessus avec des ciseaux dans le but de lui voler une mèche de ses cheveux. Le drame de Mike était qu’il voulait être reconnu en tant qu’artiste alors qu’on le considérait plus comme une idole. Quel homme aussi éloigné de sa terre natale, aussi offert en pâture, aux ragots des humoristes professionnels, pourrait tenir aussi longtemps sous une telle pression ?
…Tout paraissait lui sourire mais le doute s’est installé : pourra t-il renouveler ses succès à chacun de ses disques ? Mais surtout, et en dehors de tout, il a peur pour son physique : il a peur de grossir, il a une peur panique de perdre ses cheveux. On raconte même qu’il comptait le matin sur son oreiller les cheveux qu’il avait perdus pendant la nuit. On n’est pas loin du comportement mono maniaque. Ce qui fait que son succès auprès des femmes, les fans qui couchent devant sa porte l’obligeant à déménager, au lieu de conforter son narcissisme, au lieu de conforter son ego, augmentent cette peur irraisonnée. Il avait désiré l’adulation du public. Voici maintenant que ce phénomène l’effraie. Mike Brant s’est-il enfin débarrassé de ses démons ? Contre l’avis des médecins, malgré les craintes de son entourage il décide d’arrêter son traitement médicamenteux… Si l’on peut à peu près reconstituer les dernières heures de la vie de ce chanteur en proie à tous les désarrois, on peut dire qu’il aurait, vers vingt heures, rejoint l’appartement d’une amie, rue Erlanger dans le seizième arrondissement, pour y passer la nuit. Quand elle est rentrée chez elle, elle l’aurait trouvé préoccupé et d’humeur maussade. Il se serait couché tard. Mais à plusieurs reprises, au cours d’une nuit où il ne trouvait pas le sommeil, il se serait levé pour composer un numéro de téléphone…A qui ? On ne saura jamais. Téléphone qui ne répond pas… Ce qui est sûr en revanche, c’est que le matin du vendredi 25 avril 1975, vers 11 heures, Mike Brant se jette par la fenêtre du sixième étage. Le treillage en bambou fixé à la rambarde du balcon a rompu sous le poids de son corps. L’appartement du sixième étage est légèrement en retrait de la façade et à l’étage en dessous le balcon aurait pu ou dû arrêter la chute. Il est mort sur le coup. Mike Brant avait 28 ans.
Le 7 mai 1975 Mike Brant est enterré au cimetière d’Haïfa en Israël. Dans l’émission de Philippe Labro, on peut voir Zvi, le frère, très ému fait la remarque suivante : Il repose dans un endroit très calme. En face du cimetière il y a la plage où il allait nager. Elle s’appelle Carmel Beach… et maintenant, il est face à cette plage… J’espère qu’il est en paix, là où il est aujourd’hui.
Michel Jourdan témoigne à propos de l’enterrement de Mike Brant : Je suis allé à Haïfa. Et dans cet avion qui nous y conduisait, alors que dans l’entourage de Mike Brant, tous lui disaient Mike, tu es mon ami, Mike, tu es mon frère, Mike par-ci, Mike par-l… et bien dans cet avion il y avait Simon Wajntrob, sa femme, Alain Krief et moi… On était quatre ! Ca aussi c’est assez significatif de notre beau métier !
Et Jean Renard de conclure : Je ne pouvais pas admettre son suicide, c’est pas possible. Alors est-ce que j’ai raison ou est-ce que j’ai tort ? Mais je crois que c’est ce qui doit faire partie de la légende. Et si il y en a qu’un qui dit qu’on l’a tué, c’est moi ! Alors d’accord, Jean Renard se trompe ? Bon, c’est beau la légende, non ? . Vingt-huit ans, une voix en or, tout pour réussir… Tout pour s’exploser oui ! Quel cliché, quelle banalité. Pourtant, cela n’est jamais banal une telle souffrance, un tel non-sens. Polémiques, spéculations, fables ont évidemment surgies tout de suite parmi les fans mais aussi parmi la presse qui alimentait les fans de sa gloire. Alors, on a tout avancé ; tout, et son contraire : Il se serait tué pour l’amour d’une femme, ou bien sous l’empire d’une drogue. Ou bien il aurait été poussé, ce qui veut dire qu’il aurait été assassiné ! Un mari jaloux, services secrets, trafic d’arts… Ce qui demeure, la seule vérité, c’est cet itinéraire d’un enfant doué pour chanter et sans doute pas pour vivre. Après tout, chanter et vivre cela ne se conjugue pas aussi facilement que ça.
Il a régné, nous ont dit ses proches, une atmosphère empoisonnée autour de lui : il gagnait, et surtout faisait gagner tellement d’argent à tellement de gens ! Et la mort a poursuivi son travail après sa disparition : Simon Wajntrob son producteur et Alain Krief son secrétaire ont disparu… Morts violentes, mais on a conclu a deux suicides… Cela fait beaucoup de suicides autour du même nom !

Sa vie

Mike Brant est le fils de Bronia Rosenberg, originaire de Łódź en Pologne, rescapée d'Auschwitz, et de Fichel Brand, résistant polonais originaire de Biłgoraj, de vingt-et-un ans son aîné. Ses parents se marient à la sortie de la guerre puis essaient d'émigrer en Palestine mandataire, mais seront refoulés par les Britanniques dans un camp d'accueil à Famagouste, sur l'île de Chypre. C'est dans ce camp que naît Mike Brant. La famille Brand parvient finalement à débarquer en Palestine, à Haïfa, fin septembre 1947 et y vit de l'agriculture dans un kibboutz en Galilée. Son frère, Zvi, naît en 1949. Malheureusement, le petit Moshé s'avère être muet. Sa mère lui met une pancarte autour du cou avec nom et adresse au cas où il viendrait à se perdre. Enfin les mots sortent, Mike Brant ne parle qu'à l'âge de quatre ans et affirme très tôt à son entourage Plus tard, je serai vedette… ou clochard ! Il entre à l'âge de onze ans dans la chorale de son école.
Sa scolarité est marquée par son attirance pour le dessin et le chant. Il est alors le seul garçon de la chorale. Il quitte le lycée à 13 ans et travaille au kibboutz Kfar Haemek où il garde les animaux. Puis il multiplie les petits boulots : réparateur de frigos, garagiste, guide au musée océanographique de Haïfa.
Zvi, son frère cadet de deux ans et accordéoniste, monte un groupe, Les Chocolates, et propose à Moshé, alors âgé de 15 ans, de chanter. Le jeune homme est doté d'une voix de stentor. Tout de suite, les filles de Haïfa n'ont plus d'yeux que pour lui. Après un an de galère, Les Chocolates signent un contrat avec l'hôtel Dan Carmel de la ville. Ils se produisent au Rondo, la boîte de nuit du lieu, pendant 15 mois.

Le directeur de l'établissement s'apercevant du succès de Moshé auprès de la gent féminine, conseille au groupe de mettre en avant ce jeune Apollon. Ainsi, les Chocolates deviennent Mickaël Sela et les Chocolates. Le groupe reprend les standards américains comme "My Prayer" des Platters, ceux d'Elvis Presley, de Tom Jones, etc., à raisons de 150 chansons par soirée. Le public, sous le charme, ne prête guère attention à l'interprétation phonétique du chanteur. Sa popularité devient telle que Jonathan Karmon, le Monsieur music-hall d'Israël célèbre chorégraphe et directeur de revue vient l'écouter. Il est surpris par la voix et le charisme que dégage ce jeune chanteur encore muet dix ans auparavant.
La mort du père de Mike en 1967 constitue une première épreuve pour lui. Il décide d'embarquer au sein du Grand Music-Hall de J. Karmon pour une tournée aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Cette opportunité lui permet de travailler sa voix, son jeu de scène et d'apprécier la vie d'artiste en tournée. Il se prend alors à rêver d'une carrière solo, de devenir une sorte de rock star comme son idole Tom Jones, chanteur gallois et célèbre Adonis à la voix envoûtante.
De retour de tournée, Mike se produit pendant l'hiver 68 au Baccara Club de Téhéran où il continue d'enflammer l'assistance en enchaînant plus de 300 titres par soir dont les reprises de tubes des Beatles, de Ray Charles et de Tom Jones, évidemment.

À seize ans et demi, il est choisi pour animer le réveillon de la Saint-Sylvestre dans un grand hôtel de Haïfa, et, à dix-sept ans, il devient un artiste reconnu dans les grands hôtels israéliens, à la tête de son groupe Les Chocolate's. Il interprète pour la clientèle internationale des hits américains de ses chanteurs préférés : Tom Jones, Elvis Presley, Frank Sinatra, Aretha Franklin, les Platters.
Le smoking blanc, c’est toutes les années 70. Mais derrière cette phrase « je serais vedette ou clochard », il y a la détermination d’un garçon de vouloir sortir de sa condition sociale, d’assurer une vieillesse confortable à ses parents. De faire carrière bien sûr mais surtout d’épater son père.
Mais en avril 1967 alors qu’il chante à l’hôtel Hilton à Tel Aviv, il est appelé d’urgence au chevet de son père mais quand il arrive à Haïfa, Fishel le papa est mort. Mike va demeurer prostré. Il se sent coupable de ne pas être arrivé à temps, se demande pourquoi continuer à chanter si le père n’est plus là pour l’encourager et pour lui dire qu’il est fier de lui. Ses proches vont le persuader de remonter sur scène. Désormais, la première chanson de chaque concert qu’il fera, il l’interprétera pour son père.
Désormais, il commencera chacune de ses prestations par interpréter, en son honneur, la chanson préférée de son père. Peu après, à l'âge de vingt ans, il entre comme chanteur dans la célèbre troupe du grand music-hall d'Israël, Lakat Karmon et pendant deux ans, il fait connaître en Afrique, en Australie et aux États-Unis des airs du folklore israélien. Puis, il est embauché au Baccara, un night-club de Téhéran Iran où il est remarqué par Sylvie Vartan et Carlos, qui l'invitent en France, bien qu'il ne parle pas le français et à peine l'anglais.
C'est lors d'une de ses représentations que la chance se présente sous la forme d'un couple extravaguant : Sylvie Vartan venue se produire dans le même club et Carlos, secrétaire de la chanteuse. Epoustouflés par la prestation de Mike, ils lui proposent de se rendre à Paris.
Mike achève son contrat avec le club et débarque en juillet 1969 à Paris sans connaître un seul mot de français et maîtrisant moyennement l'anglais. Il n'a en poche que les numéros de téléphone de Carlos et de Sylvie. Malheureusement, les deux artistes sont en tournée et les appels de Mike restent vain. Décidé à repartir en Israël, il rappelle une dernière fois et obtient enfin quelqu'un au bout du fil. Dès lors, Carlos le prend en main. Il l'héberge, lui présente Eddy Barclay et une partie du show-biz. Sa carrière française ne démarre toujours pas. L'obstacle de la langue est une des raisons de sa difficile intégration dans le monde artistique français. Il cachetonne au Bistingo, cabaret et haut lieu artistique où se croisent les dénicheurs de talent comme Léo Missir, patron du label Riviera chez Barclay ou Monique Le Marcis, directrice des programmes de RTL. Rien n'y fait.

En France

C’est en 1969 qu’à Paris, il se produit grâce à Carlos au club Bistingo. Carlos lui fait également rencontrer l’un des compositeurs de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Jean Renard, qui lui écrit aussitôt Laisse-moi t’aimer. Il passera deux mois à travailler en studio, réécrivant phonétiquement les paroles en hébreu. Avec plus d’un million d'exemplaires vendus, la chanson devient rapidement un énorme succès et il est invité dans les émissions de télévision.
Le 28 octobre 1970, il interprète Mais dans la lumière et remporte le Grand Prix RTL international. Le 14 février 1971, il est victime d’un accident de la route à Attignat. Son producteur Jean Renard en profite pour en faire un coup de publicité, en ajoutant bandages et tuyaux sur un Mike hilare. Les photos sont vendues à la presse pour être publiées dès le lendemain. La légende selon laquelle Mike a subi un traumatisme crânien perdurera longtemps comme une des explications pour ses suicides. En novembre 1971, Dalida lui propose de participer à son spectacle à l’Olympia de Paris, prévu pour soixante-trois jours. À cette époque, il part en tournée avec Esther Galil, avec qui il noue une grande amitié.
En 1972, il chante Qui saura, reprise de Che sarà, écrite en 1971 par le compositeur italien Jimmy Fontana pour le festival de San Remo , qui devient rapidement numéro un des hits et dépasse Claude François en popularité. Les succès s'enchaînent : C'est ma prière la même année, Rien qu’une larme, Tout donné, tout repris et Viens ce soir en 1973, C’est comme ça que je t’aime, Serre les poings et bats-toi, On se retrouve par hasard et Qui pourra te dire ? en 1974. Classé dans les chanteurs à minettes, comme Patrick Juvet, Christian Delagrange, Dave, Frédéric François, il multiplie les tournées et donne plus de soixante-dix galas pendant l’été.
Carlos, ne sachant plus que faire pour lancer la carrière du jeune Israélien, le conseille à Jean Renard, directeur artistique de Sylvie Vartan et de Johnny Hallyday tout juste auréolé du succès de "Que je t'aime".
Il lui fixe rendez-vous chez Jean-Claude Vannier, talentueux musicien et arrangeur de son de toutes les grosses pointures françaises du moment. Selon la légende, Mike, en un mot, "Summertime", et un accord, les subjugue et Jean Renard décide de le signer pour cinq ans.
Pour lui faire gagner un peu d'argent avant l'enregistrement du premier titre, Renard le confie à Inno Saada qui lui organise des tours de chant au Régiskaïa Club de Meudon la forêt. L'enregistrement commence, Renard s'entoure de Jean-Claude Vannier, J.C Charvier, Gérard Tournier son éditeur qui avance les fonds.
Après 260 séances de pre-recording, le premier 45 tours de Mike, devenu Brant, intitulé "Laisse-moi t'aimer" écrit par Jean Renard sort en février 1970. Il se vend à plus d'un million et demi d'exemplaires et s'exporte en Allemagne et en Italie où Mike enregistre dans les deux langues.
Renard ne s'occupe pas que de la musique. Il a transformé Brand par Brant, il s'occupe de son look, chemise entrouverte en satin, pattes d'ef et boots.
Toute la panoplie du latin lover afin de satisfaire la presse "ado" en pleine effervescence, c'est l'âge d'or des idoles. S'enchaînent alors les sorties de deux nouveaux 45 tours au printemps et à l'automne 70, "Un grand bonheur" et "Mais dans la lumière" qui vaut à Mike le Grand Prix RTL International.
Ceci lui permet de passer souvent sur les ondes de la radio grâce à Monique Le Marcis qui en fait son chouchou. Sa cote monte, ses apparitions à la télévision dans les émissions de Guy Lux, des Carpentier et consorts ajoutent à sa renommée. Les Françaises le découvrent et tombent sous le charme du "play boy israélien" à la voix chaude.
De plus, son pygmalion ne recule devant rien. Alors que Mike est victime d'un accident de la route, son "manager" le prend en photo sur son lit d'hôpital et vend les photos au quotidien France Soir. Cela occasionne une publicité fantastique pour la sortie en avril 1971 de son quatrième 45 tours écrit par Franck Gérald, "Nous irons à Sligo", qui devient immédiatement un succès.
Mike apprend donc les rouages du show-biz aux côtés d'un des tout meilleurs managers de l'époque. Malgré tout, Mike décide d'avancer progressivement dans sa carrière, préférant se produire en province plutôt qu'à Paris, ne se sentant pas encore prêt. Il sort en juillet 1971 un nouveau 45 tours "A corps perdu" chanson sexy et "Felicita" où sa voix est une nouvelle fois mise en valeur. Même s'il est attiré par une carrière d'acteur, il ne veut pas trop pour le moment se disperser.
C'est pour cette raison qu'il aurait refusé coup sur coup un rôle dans un film de Luchino Visconti et un autre dans l'adaptation italienne de "Hair" au cinéma.
La réussite fulgurante de ses derniers 45 tours fait de Mike Brant la nouvelle coqueluche des jeunes.
Mike, après avoir refusé, semble prêt à se produire sur une scène parisienne. Mais ce n'est ni l'avis et ni l'envie de Renard. Mike se passe de son avis et c'est la rupture. Il se produit en vedette "américaine" de Dalida à l'Olympia en octobre 1971.
Jean Renard lègue alors toutes les bandes du chanteur à Gérard Tournier qui devient son producteur. Malgré cette séparation, l'année 1971 reste une année faste pour le chanteur qui vend un million de disques et reste donc quinze jours à l'Olympia. Sa célébrité toute fraîche active les rumeurs d' idylles avec de jeunes chanteuses comme Dani, Nicoletta ou Dalida, et exacerbe les jalousies courantes dans le show-biz.
Gerard Tournier va servir de lien entre Renard et Charles Talar qui devient le nouveau producteur de Mike, aidé par Alain Krief pour la musique puisque Jean-Claude Vannier, solidaire de Renard, stoppe sa collaboration. Michel Jourdan qui a travaillé pour Aznavour, Claude François, Julio Iglesias et autres, devient son parolier. "Une fille à aimer", 45 tours sorti à la fin de l'année 71 ne marche pas tellement, ce qui lui fait dire que "les chanteurs sont comme des yoyos, ils montent et ils redescendent".
Il faut attendre la sortie de "Qui saura" en avril 1972 pour que Mike retrouve sa place de nº1 au hit-parade. Ce titre est une reprise de "Que sera" de José Feliciano que celui-ci avait interprété lors du Festival de San Remo de 1971 où se trouvait aussi Mike. La vente de ce disque dépasse les 2 millions d'exemplaires.
Le chanteur accède également à la place de numéro un dans le cour de milliers de fans devant Johnny et Sylvie et fait la couverture de Podium, Mademoiselle Age Tendre et autres magazines surfant sur la vague lucrative des idoles.
Ce succès attise une fois de plus les jalousies et les critiques envers ce chanteur à midinettes qui soi-disant manque de profondeur. Il préfère rétorquer que "les chansons engagées sont bonnes pour les chanteurs sans voix", qu'il en a assez de ces "minettes hystériques qui crient pendant qu'il chante", souhaitant être vraiment écouté.
Il s'évade alors en jouant au foot le dimanche matin à Bagatelle en compagnie d'Adamo, Macias, et autres rares amis qu'il a dans le milieu. Car même avec les cohortes de jeunes filles qui l'attendent patiemment dans ses escaliers, Mike paraît esseulé sans réel entourage affectif, lui qui semble avoir besoin de se sentir aimé.
Cette situation le pousse à être plus critique. On s'aperçoit alors qu'il n'est pas qu'un "piège à filles".
Son désir de reconnaissance passe par la composition. Il signe ainsi sa toute première en septembre 1972 sur "C'est ma prière", chanson écrite par Richard Seff. Immédiatement, le 45 tours se retrouve nº1 au hit-parade. Sa famille est très fière de cette première création mais elle s'inquiète un peu car Mike semble être pris en otage par son succès, lui qui enchaîne 250 galas dans la seule année 1972.
Son producteur, Charles Talar, le fait désormais circuler dans une voiture blindée. Il l'entoure de cinq gardes du corps. Le chanteur reste cloîtré chez lui, n'ayant comme autre ouverture sur l'extérieur que son téléphone. Ce repli semble le toucher, il confie à sa mère que "son cour devient une horloge", qu'il n'en peut plus. La pression médiatique lui ôte le peu de liberté qui lui reste.
Pour autant, il continue de composer sur les textes de Michel Jourdan. Vont sortir ainsi "Que tu es belle" et "Toutes les couleurs" entre fin 72 et début 73. Il enchaîne les tournées de promotion en Europe, au Japon, en Australie, etc. En avril 1973, il sort le 45 tours "Rien qu'une larme" qui une nouvelle fois, le consacre nº1 en France mais aussi dans beaucoup d'autres pays. Ainsi, il en vend 120.000 exemplaires au Canada. Puis de nouveau, un succès avec la sortie de "Tout donné, tout repris" qui lui, se vend à un million d'exemplaires.
Il fait alors la rencontre de Grita, mannequin danoise et semble connaître pour la première fois de sa vie le grand amour. Quand celle-ci lui demande de ralentir le rythme infernal des galas, il hésite mais ne s'y résout pas. C'est sans doute la cause de la rupture entre les deux tourtereaux. Cet épisode fragilise encore un peu plus ce mal-aimé.
En 1974, Mike signe chez Polydor et change de producteur. Désormais, c'est Simon Waintrob qui le prend en charge. C'est un homme précédé d'une réputation sulfureuse qui s'occupe entre autres de Salvador Dali.
Mike côtoie alors un autre milieu artistique. Lui qui aime peindre se retrouve en compagnie du génie surréaliste. Celui-ci lui offre plusieurs lithographies lors d'un voyage chez le maître à Cadaqués avec Mick Jagger et Alice Cooper.
Selon sa mère, inquiète des nouvelles relations de son fils, il est entouré de "vautours" qui le pillent. Pourtant, Mike continue à créer ses musiques, toujours accompagné de Michel Jourdan pour les textes. En mai et octobre 1974, ils sortent plusieurs 45 tours : "C'est comme ça que je t'aime", "Viens ce soir", "Toi, mon enfant", toujours bien reçus par le public et par les 35.000 membres de son fan-club qui attendent impatiemment les sorties de ses disques.
Mais Mike semble fragilisé. En effet, début mai 1974, devant 4.000 personnes réunis à Boissy-Saint-Léger, il quitte la scène après quatre chansons, laissant ses fans médusés. Puis quelques jours plus tard à Cambrai, il brise le miroir de sa loge d'un coup de poing. La nervosité, l'anxiété ajoutées à un mauvais entourage, déboussolent Mike.
Un autre incident survient en juin 1974. Son appartement est cambriolé. On lui vole les lithographies de Dali, des pièces d'or données par le Shah d'Iran qu'il considère comme des porte-bonheur. Mais c'est la disparition des photos de famille et des bijoux de sa mère qui le touche. "On m'a arraché aussi ma vie" dit-il.
Il souffre alors de dépression. Sur les conseils de Johnny Hallyday, il s'éloigne du monde des paillettes et part séjourner à Genève afin de reprendre des forces.
Le 21 novembre 1974, il tente de se suicider en se jetant par la fenêtre de son hôtel. Il s'en tire avec plusieurs fractures. Il semble se trouver sur le fil, ce qui confirme les dires de ses proches collaborateurs qui indiquaient, avant sa tentative, que Mike se renfermait sur lui-même. En même temps, ses disques comme "C'est comme ça que je t'aime" se vendent par milliers.
L'état de Mike oscille entre l'envie de vivre et des périodes de forte déprime. Il reprend le chemin des studios et sort en janvier 1975 "Qui pourra lui dire" et "Elle a gardé ses yeux d'enfants" dont les paroles sont signées Richard Seff et M. Jourdan. Les mois suivants, Mike se plonge dans la création d'un nouvel album.
Lors de l'enregistrement, il retrouve Jean Renard et les deux hommes décident de collaborer à nouveau. Son disque avec "Dis-lui", adaptation de "Feelings" de Loulou Gasté et Morris Albert, sort au début du mois d'avril 75. Mike le considère comme son meilleur disque et paraît reprendre goût à la vie.
Mais cela n'est qu'une façade.

Suicide

Épuisé par le rythme de sa carrière et affecté psychologiquement par la guerre dans son pays, il s'est rendu sur place pour soutenir les soldats et en est sorti changé et traumatisé, il fait un séjour en hôpital psychiatrique où on lui diagnostique une dépression. Il fait une première tentative de suicide le 22 novembre 1974, en se jetant du cinquième étage de l'hôtel de la Paix, à Genève. Le bruit court à l'époque que Mike Brant est resté bloqué aux rambardes du troisième étage, accroché par le talon d'une de ses chaussures qui aurait freiné et finalement stoppé sa chute.
Il en est quitte pour un nouveau traumatisme crânien, deux fractures aux jambes et deux mois d'hôpital.
D'après les confidences que Mike Brant aurait faites à Dalida et le témoignage du concierge de l'hôtel de La Paix, Hermann Mitterer, il était excédé par son nouveau producteur, Simon Weintraub, qui ne lui offrait ni les royalties, ni la carrière internationale pour lesquels il avait signé un contrat le 1er juin 1974. Ce jour-là, Mike lui aurait annoncé qu'il préférait se jeter par la fenêtre plutôt que de continuer à travailler avec lui. En guise de réponse, Weintraub aurait ouvert la fenêtre et lui aurait dit : Tu veux sauter ? Eh bien, saute ! Par provocation, Mike Brant, repérant un balcon au-dessous de celui de la chambre de Wajntrob, aurait alors sauté, parvenant à y atterrir. Son producteur aurait ensuite maquillé la scène en affirmant être sous la douche au moment du saut dans le vide de son protégé, afin de se dégager de toute responsabilité.
Le 25 avril 1975, à 11 h 15 du matin, Mike Brant tombe du sixième étage d'un immeuble situé au 6 rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris et meurt sur le coup. Il avait vingt-huit ans. Plusieurs thèses ont été avancées pour expliquer sa mort : assassinat ou, tout au moins, responsabilité de son entourage dans son suicide, difficulté grandissante à assumer les conséquences de son succès, vie désorganisée, harcèlement des fans, traumatisme psychologique touchant les enfants de déportés et surtout consommation de drogue trop importante ce matin-là. Soigné pour dépression, Mike Brant avait en effet cessé de prendre les psychotropes qu'on lui prescrivait depuis sa première tentative de suicide parce qu'ils le faisaient grossir et seule la drogue le maintenait dans un équilibre précaire.
Se sentant mal, il aurait cherché de l'air et aurait trébuché sur le balcon, passant au-dessus de la balustrade du jardin, le treillage en bambou fixé à la rambarde du balcon se brisant sous son poids l'ironie veut que l’appartement du sixième étage étant légèrement en retrait de la façade, le balcon de l'étage inférieur aurait pu arrêter sa chute.
Parmi les autres versions qui firent également les gros titres de la presse spécialisée ou qui surgirent au fil des ans, on évoque encore une implication dans un trafic d'œuvres d'art, une histoire d'espionnage en lien avec le Mossad ou bien encore une énième querelle avec Wajntrob, qui se suicidera d'une balle dans la tête, quelques années plus tard, dans le bois de Vincennes qui aurait tourné au drame.
Cette dernière théorie s'appuie notamment sur la violente dispute qui a opposé Wajntrob à la mère de Mike Brant après les funérailles de ce dernier, peu avant qu'elle ne soit victime d'un second infarctus, fatal celui-là. Alain Krief, secrétaire du chanteur l'une des quatre personnes ayant fait le voyage à Haïfa pour assister aux funérailles de Mike Brant avec Simon Weintraub, son épouse et Michel Jourdan, se suicidera à son tour en se jetant sous une rame de métro à Paris, concourant à alimenter les rumeurs les plus folles. La disparition de Brant reste encore aujourd'hui matière à controverse, comme pour d'autres vedettes disparues de façon tragique.
Mike Brant est enterré dans le cimetière Camp David à Haïfa le 7 mai 1975. La stèle est revêtue de la seule inscription Mike Brand, réunissant son vrai nom de famille, Brand se prononce en réalité Brant et son prénom d'artiste, en anglais, Mike est le diminutif de Michaël, son deuxième prénom, mais peut également servir de traduction pour Moshé, son premier prénom.
Son frère Zvi et sa nièce Yona entretiennent aujourd'hui le souvenir de l'artiste au travers de livres et d'un fan-club dont Yona est la présidente.
En septembre 2010, Mike Brant : Laisse-nous t'aimer, une comédie musicale de Gadi Inbar sur la vie du chanteur, mise en scène par Thomas Le Douarec, a été créée au théâtre Comédia à Paris5.

Vingt-cinq ans après les faits, l'énigme de sa mort est toujours présente car son geste reste inexplicable. De plus, son suicide est suivi en 1976 de celui de son secrétaire Alain Krief, puis de celui de Simon Waintrob, faits qui viennent jeter un certain trouble parmi les admirateurs du chanteur. L'engouement des fans après plusieurs décennies est toujours vivace et les compilations de ses succès se vendent à une moyenne de 200.000 exemplaires par an. Aujourd'hui, ses fans réunis au sein du "Mike Brant Star-Club", comptant environ 2000 admirateurs en Europe, organisent deux à trois soirées par an à sa mémoire en compagnie de sa famille dont son frère Zvi et les collaborateurs comme M. Jourdan. De plus, comme le souhaitait Mike, une chorale à son nom reprend ses chansons perpétuant ainsi ses refrains inoubliables et la mémoire du chanteur.

En septembre 2014, le réalisateur israélien Eytan Fox choisi le jeune acteur israélien Omer Dror pour interpréter la star israélienne Mike Brant dans son prochain biopic "Mike", qui sortira en 2015.

Principaux succès

1970 : Laisse moi t'aimer
1970 : Mais dans la lumière
1970 : Parce que je t'aime plus que moi
1971 : À corps perdu
1972 : Qui saura ?
1972 : She's My Life
1972 : Qui à tort ?
1972 : C'est ma prière
1972 : Sans amis
1973 : C'est une belle fête
1973 : Das Ist Mein Lied
1973 : Rien qu'une larme
1973 : Toi, mon enfant
1973 : Tout donné, tout repris
1973 : Viens ce soir
1974 : On se retrouve par hasard
1974 : Attendez
1974 : Serre les poings et bats-toi
1974 : Qui pourra te dire ?
1974 : C'est comme ça que je t'aime
1974 : Toutes les couleurs
1974 : L'oiseau noir et l'oiseau blanc
1974 : Donne un peu de toi
1974 : Elle a gardé ses yeux d'enfant
1974 : L'amour c'est çà, l'amour c'est toi
1974 : Que tu es belle
1974 : Je vis la vie que j'ai choisie
1974 : Et je suis heureux
1974 : Felicita
1974 : Mr Shubert, I Love You
1974 : Toi, moi, nous
1974 : Au pays de ma maison
1974 : Malaguena
1974 : La musique au fond du cœur
1974 : Cuore Di Bambina
1974 : Arrava
1974 : Accrochons-nous à l'amour
1974 : La fille à aimer
1974 : Holly Holly
1974 : En plein cœur de ta jeunesse
1974 : Essayez de lui mentir
1975 : My Way
1975 : Un grand bonheur
1975 : Nous irons à Sligo
1975 : Summertime
1975 : Dis-lui musique de Loulou Gasté

Divers

Mike Brant ne parlait pas couramment le français. Il a traduit phonétiquement ses chansons en caractères hébraïques pour pouvoir les apprendre.
Dans son spectacle Waïka, Dany Boon le parodie sur sa fameuse chanson Laisse-moi t'aimer, tout en étant suspendu dans les airs grâce à un câble, faisant référence au suicide du jeune chanteur.
Le producteur et rappeur américain Dr. Dre a « samplé » la chanson Mais dans la lumière pour le fameux titre Crack a Bottle avec Eminem, 50 Cent et lui-même. Mais le célèbre titre de Mike Brant avait déjà été repris, toujours par un rappeur, Havoc du groupe Mobb Deep, pour son titre Live It Up, ainsi que par RZA du Wu-Tang Clan.

Bibliographie

Livres consacrés à Mike Brant
Hubert et Georges Baumman, La Vraie Vie de Mike Brant, préface de Claude François, éditions Star System, Paris, 1975 les jumeaux Baumman faisaient partie de l'équipe de Mike ;
Fabienne Roche , Mike Brant : Le Prix de la gloire, éd. Verso, 1989 ;
Michel Jourdan, Mike Brant. Il n’a pas eu le temps…, TF1 Musique, Paris, 1995 ;
Yona Brant, Mike Brant, éd. Vade Retro, Paris, 1997 avec un CD ;
Fabien Lecœuvre et Gilles Lhote, Mike Brant inédit, préface de Zvi Brant, éd. Michel Lafon, Paris, 2000 ;
Jacques Pessis, Mike Brant, coll. « Les lumières du music-hall », éd. Vade Retro, Paris, 2002 ;
Olivier Lebleu, Mike Brant : La Voix du sacrifice, Publibook, Paris, 2002 ;
Fabien Lecœuvre, Mike Brant : L'Idole foudroyée, La Lagune, Paris, 2005 ;
Armelle Leroy, Mike Brant : Biographie, préface de Yona Brant, Flammarion, Paris, 2005 ;
Zvi Brant, Yona Brant et Fabien Lecoeuvre, Mike Brant dans la lumière, Le Marque-pages, Paris, 2009 ;
Alain-Guy Aknin, Mike Brant : Le Chant du désespoir, Alphée, Monaco, 2010.
Livres partiellement consacrés à Mike Brant
Jacques Mazeau, Les Destins brisés de la chanson, France-Loisirs, Paris, 1997 ;
Fabien Lecœuvre et Gilles Lhote, Génération 70 : 70 idoles des années 70, Michel Lafon, Paris, 2001 ;
Jean Renard, Que je t’aime… la vie, Le Marque-pages, Paris, 2003.


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Posté le : 31/01/2015 18:20
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Re: Mike Brant
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Très belle biographie loriane très longue mais très belle


Merci.helena

Posté le : 10/04/2015 22:55
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On ne vit qu'une seule fois
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Re: Mike Brant
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Je suis heureuse de rejoindre votre site
Etant fan de Mike Brant je serai heureuse d'échanger des commentaires vidéo , photos et articles au sujet de ce chanteur inoubliable .

Amitiés
Mandy

Posté le : 21/02/2019 14:14
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Re: Mike Brant
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Pas de problème Mandy tu peux aller sur le site "mes passions " ou "le RV des bons copains" et tu noue publies tes documents, textes ou remarques.
Merci

Posté le : 23/02/2019 12:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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