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Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin
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Le 3 juillet 1640 meurt Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin

ou Il Giuseppino, en français Le Joseppin ou Chevalier Josépin, il a alors 72 ans, peintre maniériste italien, qui a été fait chevalier du Christ par le pape Clément VIII et fut soutenu par le pape Sixte V. il est né en février 1568 à Arpino ou Rome, il a pour élève
Guido Ubaldo Abbatini.

En bref

Issu du maniérisme romain (certains dessins de jeunesse montrent notamment l'influence des Zuccari, le Cavalier d'Arpin en prolonge d'abord la tradition avec une certaine force. À Naples, où il séjourne de 1589 à 1591, les œuvres qu'il laisse à la chartreuse de San Martino Scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament orienteront pour un temps les peintres locaux, avant qu'ils aient la révélation du caravagisme. De retour à Rome, il donne ses meilleures œuvres à la chapelle Olgiati de l'église Sainte-Praxède 1592 et au palais des Conservateurs (Combat des Horaces et des Curiaces. Il devient le peintre officiel des papes, de Grégoire XIII à Clément VIII, et sa réputation lui vaut d'être appelé en France 1600. Dans la seconde partie de sa carrière, qu'il passe à Rome, l'ampleur cède de plus en plus à l'emphase en même temps qu'à une recherche de simplification ayant son origine dans l'esprit de la Contre-Réforme et se traduisant par des formes épurées, des couleurs blafardes Annonciation, 1606, Pinacothèque du Vatican ; Apparition de la Vierge et de saint Jean à saint Grégoire le Thaumaturge, 1612, Sainte-Marie-Majeure). Cette orientation tient le peintre à l'écart des courants nouveaux qui s'affirment à Rome : il a pourtant connu Caravage, puisque celui-ci a travaillé chez lui au début de son séjour à Rome et qu'il a peint les trois scènes de l'histoire de Saint Matthieu pour une chapelle de Saint-Louis-des-Français dont Giuseppe Cesari lui-même a décoré la voûte. Au moment où le caravagisme bouleverse la peinture à partir de 1610, le Cavalier d'Arpin apparaît comme le fondateur du courant classique de la peinture romaine du XVIIe siècle. Marie-Geneviève de LA Coste-Messelière

Sa vie

Il est le fils du peintre Muzio Cesari, est né à Arpino (Latium, entre Rome et Naples) et de Giovanna, fille d'un noble espagnol. Pour certains historiens, Giuseppe Cesari est né à Rome, en février 1568. D'autres le font naître à Arpino à partir de l'inscription sur sa pierre tombale. Il est probablement venu à Rome avec sa mère en 1582 et a commencé à travailler aux Loges du Vatican comme garçon d'atelier, sous la direction de Niccolò Circignani dit le Pomarancio. Le pape Grégoire XIII lui a accordé une bourse pour sa formation grâce à l'appui d'Ignazio Danti1 qui avait l'Intendance2. En février 1583 il a participé à la décoration de la salle des Suisses et de la salle des Palefreniers. Il a été un élève de Giacomo Rocca qui lui a fait étudier les œuvres de Daniele da Volterra, son propre maître. Il semble qu'il est membre de l'Accademia di San Luca dès la fin de 1583. En 1584-1585, il peint la Canonisation de saint François de Paule dans le cloître de l'église de la Trinité-des-Monts où il a fait son premier autoportrait. Il travaille au Quirinal en 1585 sur des fresques aujourd'hui perdues.
En 1586, à 18 ans, il est reçu à la Congregazione dei Virtuosi al Pantheon. Commencent alors les années de maturité. Il travaille pour le cardinal Giulio Antonio Santorio à l'église Saint-Athanase-des-Grecs où il peint la Crucifixion et l' Assomption, entre 1588 et 1591. Il exécute les Scènes de la vie de saint Laurent à église San Lorenzo in Damaso, en 1588-1589, aujourd'hui détruites.
En 1589 il se rend à Naples où il peint la voûte du chœur de la Chartreuse San Martino. Il va rentrer à Rome avant d'avoir terminé son travail qui l'a été par son frère Bernardino en 1592-1593. La qualité de son travail va lui permettre de devenir à son retour le protégé du pape Clément VIII élu en 1592.

Entre le 27 mai 1591 et le 4 juin 1593, il peint la décoration de la chapelle Contarelli dans l'église Saint-Louis-des-Français. Le Caravage est alors en formation dans son atelier comme peintre de fleurs et de fruits. Il a probablement été son assistant pour ce décor. Il va terminer les peintures, entre 1599/1600 et 1603, avec les Scènes de la vie de saint Mathieu. Il exécute ensuite les fresques de la chapelle Olgiati de la basilique Santa Prassede, en 1593-1595. Il peint le plafond de la loge du palais Orsini en 1594-1595. Il réalise une Annonciation dans la chapelle Aldobrandi dans l'église Santa Maria in Via de 1594 à 1596, puis les peintures de la chapelle Santa-Barbara de l'église Santa Maria in Traspontina des bombardiers du château Saint-Ange, en 1597. En 1596, puis entre 1597 et 1601 avec des arrêts, il réalise les premières fresques du palais des Conservateurs. Entre mai 1596 et mai 1597, il peint le plafond de la sacristie de la chartreuse San Martino. Il fait un court voyage à Ferrare en 1598. En 1599 il est nommé pour réaliser la décoration du transept de la basilique Saint-Jean-de-Latran où il exécute, en 1600, la grande fresque de l' Ascension.

Le pape le nomme Cavaliere di Cristo en 1599. La même année il est élu prince principe de l'Accademia di San Luca. Il est de nouveau élu prince en 1615 et 1629.
Le cardinal Aldobrandini qui va assister au mariage d'Henri IV avec Marie de Médicis l'emmène en France, entre le 26 septembre 1600 et le 29 mars 1601.
De retour, il travaille pour Pietro Aldobrandini sur les fresques de la villa Belvédère, à Frascati, entre juillet 1602 et février 1603.
Entre 1603 et 1612, il dessine et dirige la pose des mosaïques du dôme de la basilique Saint-Pierre. Il collabore avec Guido Reni pour l'exécution de la chapelle Pauline ou Borghèse de la basilique Sainte-Marie-Majeure, entre 1610-1612.
Il illustre certaines des allégories de Cesare Ripa qui paraîtront sous forme de bois gravés dans l'édition de l'Iconologie de 1603 à Rome.
Après la mort du pape Clément VIII sa faveur baisse. Camille Borghèse est élu pape sous le nom de Paul V en 1605. Son neveu Simon Borghèse a la passion de la collection d'œuvres d'art. En 1607, il obtient du pape la condamnation du Cavalier d'Arpin et la saisie de tous ses biens sous un prétexte futile possession d'armes, en fait une collection d'arquebuses. Après un compromis auprès de la Chambre apostolique, Scipion Borghèse est entré en possession des 107 tableaux de la collection du peintre.
Entre 1610 et 1640, il est moins en faveur dans les milieux pontificaux. Il est alors le dernier maniériste romain. Une nouvelle orientation de la peinture romaine s'ouvre avec Annibale Carracci au palais Farnèse et le jeune Caravage. Ses derniers travaux montrent un affaiblissement de son invention. Il a élaboré un style sévère et rigide. Les visages sont raffinés mais inexpressifs.
Louis XIII lui décerne l'ordre de Saint-Michel en 1630. Dans son autoportrait fait pour l'Accademia il s'est représenté avec la croix de Saint-Michel.
En 1635, il peint les dernières fresques du palais des Conservateurs Fondation de Rome, Vestales et Rapt des Sabines de moins bonne qualité que les premières peintes, probablement à cause d'une plus grand intervention de l'atelier.
Ses seuls continuateurs directs ont été ses fils Muzio 1619-1676 et Bernardino mort en 1703.

Quelques Å“uvres

Adam et Ève, chassés du Paradis, vers 1597, Musée du Louvre
Tête d'homme, vers 1595, Musée Magnin, Dijon
La présentation de la Vierge au Temple, 1597, huile sur toile, 190 × 140 cm, Musée du Louvre, Paris.
Diane et Actéon, vers 1603-1604, Musée du Louvre
Diane et Actéon, vers 1603-1606, huile sur cuivre, 50 × 69 cm, Musée des beaux-arts, Budapest, Hongrie.
La passion du Christ, Église San Carlo ai Catinari, Rome, Italie.
Suzanne et les Vieillards, Musée Bossuet, Meaux, France
Saint François réconforté par un ange qui joue du violon, musée de la Chartreuse de Douai.


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Posté le : 02/07/2016 23:10

Edité par Loriane sur 05-07-2016 19:54:52
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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