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Louis de Bonald
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Le 23 novembre 1840, à 86 ans à Millau, meurt, Louis-Gabriel-Ambroise,

vicomte de Bonald
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né le 2 octobre 1754 dans la même ville, homme politique, philosophe, publiciste français, grand adversaire de la Révolution française. Il appartient à l'école, tradition, contre-révolution, réaction, traditionalisme, royalisme, ultramontanisme, ses principaux intérêts sont la politique, philosophie, religion, sciences sociales, ses idées remarquables sont précurseur du structuralisme, origine divine du langage, ses Œuvres principales : Théorie du pouvoir politique et religieux, Essai analytique, Du divorce, Législation primitive, Recherches philosophiques
Il est influencé par la Bible, Platon, Tacite, Pères de l'Église, Pascal, Malebranche, Bossuet, Fénelon, Leibniz, Montesquieu, Rousseau, Saint-Martin, de Maistre
et il a influencé de Maistre, Chateaubriand, Donoso Cortés, Lamennais, Maurras, Schmitt et toute la tradition contre-révolutionnaire et catholique traditionaliste.

Monarchiste et catholique, ce gentilhomme rouergat issu d'une longue lignée de juristes, fut la grande voix des légitimistes. Dans ses nombreux ouvrages, il s’attaque à la Déclaration des droits de l'homme, au Contrat social de Rousseau et aux innovations sociales et politiques de la Révolution pour prôner le retour à la royauté et aux principes de l'Église catholique romaine.
D'abord favorable aux idées révolutionnaires, il s'exila après le vote de la Constitution civile du clergé 1791. Rentré en 1797, il resta à l'écart du régime impérial ; sous la Restauration, il fut député, ministre d'État, pair de France, mais il bouda la monarchie de Juillet.
Dans ses différents ouvrages, notamment Théorie du pouvoir politique et religieux 1796 et les Recherches philosophiques 1818, il soutient que la société politique et la société religieuse sont substantiellement liées, leur séparation ne pouvant provoquer qu'anarchie et barbarie. Académie française, 181
Il est considéré depuis Émile Durkheim comme un des fondateurs de la sociologie. Les derniers développements de l'anthropologie sociale ont fait reconsidérer positivement son œuvre qui est rééditée.

En bref

Louis-Ambroise de Bonald est, dans l'Europe de la Révolution française, avec Joseph de Maistre, le principal représentant de la pensée contre-révolutionnaire. Moins brillantes que celles de Maistre, ses œuvres sont également moins bien connues ; Bonald doit sans aucun doute cette défaveur à une pensée dogmatique exprimée dans un style pesant peu fait pour séduire le lecteur. Des différents ouvrages dans lesquels il exprime ses idées politiques et religieuses et développe sa théorie théocratique des sociétés, il faut retenir essentiellement la Théorie du pouvoir politique et religieux dans la société civile démontrée par le raisonnement et par l'histoire, parue en 1796 à Constance, où Bonald avait émigré et qui devient la bible des ultras de la Restauration. Les autres écrits que Bonald publie par la suite, Du divorce, 1801, Législation primitive considérée ... par la raison, 1802, Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales, 1818 ne font que reprendre, sans que la pensée ou son expression en soient beaucoup modifiées, l'essentiel des idées formulées dans la Théorie du pouvoir. Cependant la méditation de Bonald sur l'antériorité du verbe confère un accent métaphysique à son œuvre qui, à la lumière de l'évolution philosophique contemporaine, connaît un renouveau d'intérêt.

Sa vie

Né dans une vieille famille noble du Rouergue, Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald perd son père à l’âge de quatre ans, puis entre en 1769 au collège de Juilly, chez les Oratoriens. Il sert comme mousquetaire jusqu’à la suppression de ce corps en 1776, avant de revenir sur ses terres et d’épouser Élisabeth Guibal de Combescure issue d'une vieille famille du Vigan dans le Gard. En 1785, il devient maire de Millau. Il effectue de régulières visites dans le domaine familial de Las Canals en Aveyron.

Lorsque la Révolution survient, il en est d’abord partisan. Il reçoit une couronne civique de ses concitoyens et est réélu en février 1790 à la mairie par une majorité de 293 voix sur 3681. Quelques mois plus tard, il est élu membre de l’Assemblée du département, ce qui l’oblige à démissionner de sa charge de maire. Ses pairs le nomment président de cette assemblée. Rapidement, la mise au pas de l’Église catholique romaine, vente des biens du clergé, constitution civile choque ses profonds sentiments religieux. Le 31 janvier 1791, il démissionne donc de ses postes de président et député de l’Assemblée départementale et pour éviter les représailles, émigre avec ses deux fils aînés à Heidelberg où se trouve l’armée du prince de Condé.

C’est à Heidelberg que Bonald se découvre une vocation d’écrivain. Il s’inspire des quelques volumes qu’il a pu emporter avec lui : quelques tomes de Tacite, l’Histoire universelle de Bossuet, De l'esprit des lois de Montesquieu et Du contrat social de Rousseau. Son premier ouvrage est la Théorie du pouvoir politique et religieux, imprimé en 1796 à Constance. Il y annonce dès le début son intention :"Je crois possible de démontrer que l’homme ne peut pas plus donner une constitution à la société religieuse ou politique, qu’il ne peut donner la pesanteur aux corps ou l’étendue à la matière."

En 1797, il rentre clandestinement à Paris. Il ne réapparaît officiellement qu’après le coup d'État du 18 brumaire. Fontanes, directeur du Mercure de France, l’appelle à collaborer à sa publication. Bonald fréquente également Louis-Mathieu Molé et Chateaubriand. En 1800, il publie son Essai analytique sur les lois naturelles de l’ordre social puis en 1801, Du divorce, dans lequel il plaide pour l’indissolubilité du mariage. En 1802 paraît la Législation primitive où il défend la thèse que, grâce à l'institution de la noblesse, nos aïeux avaient les regards fixés sur un idéal qui les protégeait contre les catastrophes, selon la revue "Le Gotha français" en 1904. Selon lui, " La Constitution dit a toutes les familles privées : Quand vous aurez rempli votre destination dans la société domestique, qui est d'acquérir l'indépendance de la propriété par le travail, l'ordre et l'économie : quand vous aurez acquis assez pour n'avoir plus besoin des autres et pour pouvoir servir l'État à vos frais, le plus grand honneur auquel vous puissiez prétendre sera de passer dans le service de l'État". Cet ouvrage est publié en même temps que le Génie du Christianisme de Chateaubriand. Commentant le peu de succès de son ouvrage, au contraire de celui de son collègue, Bonald note simplement qu’il a " donné sa drogue en nature et Chateaubriand l’a donnée avec du sucre."
À cette époque, il se retire sur ses terres, tout en continuant à publier au Mercure de France et au Journal des débats. En 1806, suite à un article intitulé "Réflexions philosophiques sur la tolérance des opinions ", il reçoit une réprimande de Fouché. L’intervention de Fontanes auprès de Napoléon en personne suffit à la faire lever. Cependant, Bonald, fervent royaliste, refuse l’offre de Napoléon de faire réimprimer sa Théorie du pouvoir s’il retirait le nom du roi. En 1807, il décline également le poste de directeur du Journal de l’empire, puis celui de conseiller de l’Université en septembre de l’année suivante. Il accepte ce poste en 1810 sous les demandes pressantes de Fontanes.
À la Restauration son combat pour la monarchie vaut à Bonald une reconnaissance officielle et une grande influence à ses idées. Créé chevalier de Saint-Louis, il joue un rôle politique actif. Il entretient une correspondance suivie avec Joseph de Maistre. Il est nommé au Conseil royal de l’Instruction publique par Louis XVIII pendant les Cent-Jours. Dès 1815, élu à la Chambre des députés par le département de l’Aveyron, il propose une loi interdisant le divorce traité de poison révolutionnaire. La loi Bonald qui est votée le 8 mai 1816 rétablit la séparation de corps et reste en vigueur jusqu’en 1884.
En 1816, il est nommé à l’Académie française, par le comte de Vaublanc où il occupe le fauteuil 30, succédant ainsi à Jean-Jacques Régis de Cambacérès et cédant sa place à Jacques-François Ancelot. Il est député de 1815 à 1822, puis pair de France en 1823, tout en poursuivant une carrière de publiciste, notamment dans Le Conservateur, entre 1818 et 1820 et, à la suite de celui-ci, Le Défenseur qui ne connaît cependant pas le même succès que le Conservateur. Il abandonne la politique en 1830 et meurt en 1840 d’une crise d’asthme. Son fils Louis-Jacques-Maurice de Bonald a été archevêque de Lyon et cardinal.

Sa pensée

C'est le chef de file du traditionalisme, il prône une société où Dieu est souverain, une société de droit divin.
les gouvernements sont surtout de droit divin lorsqu’ils sont conformes aux lois naturelles de l’ordre social dont le suprême législateur est l’auteur et le conservateur, et le pouvoir public ainsi considéré n’est pas plus ni autrement de droit divin que le pouvoir domestique.
Et les imposteurs qui disent, et les sots qui répètent que nous croyons telle ou telle famille, tel ou tel homme visiblement désigné par la providence pour régner sur un peuple nous prêtent gratuitement une absurdité pour avoir le facile mérite de la combattre, et sous ce rapport, la famille des bourbons n’était pas plus de droit divin que celle des ottomans.
Il développe ses théories dans ses ouvrages, notamment dans l'ouvrage Théorie du pouvoir politique et religieux.
L'œuvre de Bonald dément les théories et les idées que Rousseau développe dans son Contrat social, il oppose donc la philosophie de l'homme individuel à celle de l'homme social. Il estime que les individus n'ont pas de pouvoir sur les règles de la société, ils ne peuvent donc pas en être les acteurs. Pour lui, la société est antérieure à l'individu, l'autorité sociale ne peut donc pas venir de lui. La nature de la société est de se conserver, se perfectionner, celle de l'Homme est d'exister, de tendre vers le bonheur, l'Homme apparaît donc comme le produit de la société : l'Homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle.
Selon sa conception, croire que les Hommes peuvent vivre libres et souverains est contraire à ce que l'Histoire a montré, en effet, il y a toujours un pouvoir, Dieu, le Roi, le père, des ministres, le sacerdoce, la noblesse, la mère et des sujets les fidèles, les vassaux, les enfants. Cette idée sera reprise au début du XXe siècle concernant les rapports sociaux de sexe, notamment par la théoricienne antiséministe Marthe Borély.
Louis de Bonald critique fortement la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Le droit est, dans sa pensée, une idée génératrice d'anarchie. Il serait même prudent que ce mot ne fasse pas partie du vocabulaire de la vie politique. L'idée de liberté individuelle apparaît comme destructrice de l'ordre social et politique ainsi que des hiérarchies. Tout comme il ne peut agir sur la société, l'Homme n'a également aucune influence sur l'Histoire et chaque fois qu'il a tenté de modifier l'ordre établi il a déréglé la société, Bonald nous donne l'exemple de la réforme protestante. Par ses idées sur l'homme et la société, il apparait comme un précurseur de la sociologie de l'ordre.

Un démenti à l'esprit du siècle

L'œuvre philosophique et politique de Bonald se présente comme un vaste démenti aux théories et aux idées révolutionnaires issues des encyclopédistes et de J.-J. Rousseau. Pour Bonald, l'idée contenue dans le Contrat social est une idée fausse, contredite par les faits. Les individus, dit Bonald, ne peuvent agir sur les lois qui règlent la vie en société, moins encore en être les auteurs, car ils ne sont rien en eux-mêmes. Il est donc faux de croire que l' autorité sociale émane de la volonté populaire, car, si l'on admet que la société préexiste à l'individu, elle est un fait nécessaire qui s'impose à lui lorsqu'il naît. L'homme est le produit de la société, non l'inverse. Il n'existe que par elle, il n'existe donc que pour elle : l'état naturel de l'homme est l'état social. Nier cette évidence, imaginer que les hommes puissent vivre libres et souverains et se donner le régime de leur choix est contraire aux données de l'expérience et de l'histoire. Famille, religion, gouvernement : tout prouve qu'il y a toujours, en tous lieux, un pouvoir Dieu, le roi, le père, des ministres, le sacerdoce, la noblesse, la mère et des sujets, les fidèles, les vassaux, les enfants et que l'autorité, d'une part, la tradition, de l'autre, fondent seules la légitimité sociale et politique. La monarchie, où celle-ci s'incarne, plaide ainsi en faveur de la raison d'État et du pouvoir centralisé. Mais si Bonald se trouve assez paradoxalement partager avec Saint-Just cet attrait pour l'autorité, c'est, bien entendu, au nom de convictions diamétralement opposées.

Une déclaration des devoirs

C'est en effet une véritable déclaration des devoirs qui se substitue ici à la Déclaration des droits que la Révolution a proclamée. Qu'est-ce qu'un droit ? Une idée – génératrice d'anarchie. Ce mot, selon Bonald, devrait être banni de la langue politique. Tout a une cause et on ne saurait remonter de l'effet l'homme à la cause l'autorité. L'idée même de liberté individuelle est destructrice de l' ordre social et politique et des hiérarchies nécessaires. Chaque fois que l'homme a cherché à modifier le cours établi des choses, il a déréglé la société et donné naissance à des hérésies : le protestantisme en religion, l'individualisme et la pseudo-théorie de la souveraineté du peuple en politique. Pour Bonald, précurseur d'une sociologie qu'on appellera, après Auguste Comte, une sociologie de l'ordre, l'homme n'a pas d'emprise sur son histoire.

Une théorie métaphysique du langage

Cette doctrine du conservatisme social repose sur une théorie métaphysique du langage. Une formule la résume : L'homme pense sa parole avant de parler sa pensée. Il faut entendre par là que, la pensée étant postérieure à la parole, l'homme ne peut avoir inventé celle-ci ; en d'autres termes, l'homme ne peut penser sans le secours du langage, ni inventer le langage sans le secours de la pensée. C'est donc que la parole lui a été révélée par Dieu et avec elle toutes les vérités qui sont à la base de la religion, de la morale et de l'ordre social. Avec la parole, l'homme trouve les limites de sa pensée et les lois qui furent sa destinée. Là, puisqu'on ne peut concevoir de société sans langage, se trouve la clef de toute organisation sociale : toute-puissance du Verbe. N'est-ce pas de cet ancêtre que devrait se réclamer le structuralisme linguistique ? Quoi qu'il en soit, cette théorie du langage et celle de la primauté du social sur l'individuel, si importantes pour qui veut comprendre la pensée de Bonald, lui redonnent un accent de modernité.
Sa doctrine du conservatisme social repose sur une théorie du langage : l'Homme pense sa parole avant de parler sa pensée, l'Homme ne peut pas exprimer ses idées s'il n'a aucune idée de comment les exprimer. L'Homme ne peut donc penser sans la parole, la pensée vient donc après le langage, elle y est liée, l'Homme ne peut donc pas l'inventer. C'est Dieu qui a fait don de la parole à l'humanité en même temps que la pensée touchant les vérités sur la religion, la morale et les fondements de l'ordre social. Une société ne peut être envisagée sans le langage, c'est donc la clé de voûte de toute organisation sociale.

Louis de Bonald est également vu comme un précurseur du structuralisme linguistique.

Œuvres

Louis de Bonald,
1796 : Théorie du pouvoir politique et religieux Livre de l'auteur disponible, en texte intégral, dans “Les Classiques des sciences sociales”.
1796 : Théorie de l'éducation sociale Livre de l'auteur disponible, en texte intégral, dans “Les Classiques des sciences sociales”.
1800 : Essai analytique sur les lois naturelles de l’ordre social
1801 : Du divorce considéré au XIXe siècle
1802 : Législation primitive 3 volumes
1817 : Pensées sur divers sujets
1818 : Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales
1815 : Réflexions sur l’intérêt général de l’Europe
1818 : Observations sur un ouvrage de Madame de Staël
1819 : Mélanges littéraires, politiques et philosophiques
1820 : Démonstration philosophique du principe constitutif de la société
1821 : Opinion sur la loi relative à la censure des journaux
1825 : De la chrétienté et du christianisme
1826 : De la famille agricole et de la famille industrielle
1834 : Discours sur la vie de Jésus-Christ

Œuvres complètes

Œuvres de M. de Bonald, 1817-1843 A. Le Clere, 14 vol. in-8°)
Œuvres de M. de Bonald, 1847-1859 A. Le Clere, 7 vol. in-8° gr.)
Œuvres complètes de M. de Bonald, 1858 J.-P. Migne, 3 vol. in-4°)
Louis de Bonald, Œuvres complètes, Archives Karéline, 2010 fac-similé de l'édition Migne

Œuvres choisies

Œuvres choisies. Tome I, Écrits sur la littérature, éditions Classiques Garnier, éditeurs Gérard Gengembre et Jean-Yves Pranchère, 2011


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Posté le : 22/11/2014 20:04
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A bord de ce cahier volant
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Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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