Il ne passera plus, celui qu’on surnommait Pépère par les enfants, le vieux par les commères, Qui offrait des sourires, a qui n’avait que faire, De croquenots souillés, d’un manteau, abimé.
Il est parti sans bruit, pour son dernier voyage, Rejoindre Saint Antoine auprès des indigents, Ceux pour lesquels, un jour, avons pleuré de rage, Pour soulager nos âmes: nous sommes bels gens…… ! Au moment de l’envol, ni couronnes, ni fleurs, Vers l’Elysée des pauvres, et pas même de pleurs, Enseveli qu’il fut, tel un maudit pesteux,
Dans un trou anonyme, au bout du cimetière, Loin de ces bonnes âmes qui, au nécessiteux, Avaient un jour versé, une larme…, sincère?
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