Des images me transpercent me malmènent me blessent L’oublie est le seul espoir L’unique issu au grand pouvoir
L’image est réelle mais cruelle L’image est instaurée dans ma cervelle Je me bats sans relâche pour éviter qu’elle me blesse J’imagine que rien de tout cela n’est réel
Mais la réalité est autre Une douleur presque concrète Cloué au sein de mon être Me pénètre et me transperce M’oblige que je m’en souvienne
Des horreurs et des peines Des souvenirs non souhaitées Des malheurs tant méprisées Des souffrances affligées
Nul malheur ne devrait être conservé Avec ses images il a le droit d’être supprimé Pour que l’avancement se fera avec facilité
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