« Ma douce Occitanie »

Le temps vous a revêtu, ce jour, de cette robe de lumière,
Brodée d’innombrables fils d’or que lui a donnés le soleil.
En cette mise princière, vous voilà, en ce matin, si fière,
Que le miroir des fées reflète votre pure beauté en merveille.

Alors d’allégresse tous vos sujets s’agitent et vous chantent,
Venant boire aux perles d’eau des guirlandes d’argent,
Que la rosée a bien voulu vous parer, pour être aguichante,
Et happer en l’instant tous les nouveaux Amours émergents.

Le temps à fait de vous l’éclatante destinée,
Que mon corps, en ce moment, ne peut partager.
J’en pleure de déconvenue les poings serrés,
Espérant que vous comprendrez, en lucidité,
Que ne pas être, n’est pas vous oublié.

(JR.).