| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Rime ailleurs... - Poèmes - Textes
Poèmes : Rime ailleurs...
Publié par Rageobec le 12-03-2015 20:40:00 ( 1477 lectures ) Articles du même auteur



RIME AILLEURS..




Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

Auteur Commentaire en débat
Rageobec
Posté le: 13-03-2015 13:54  Mis à jour: 13-03-2015 13:54
Débutant
Inscrit le: 12-03-2015
De: Paris
Contributions: 8
 Re: Oyez ! Rimailleurs !
@EXEM

Bonjour,

Rhooo ! Il n'est pas si ridicule que ça ce vers, d'une part parce que Verlaine a justement une écriture très douce, compose une musique feutrée, et d'autre part parce que l'image qu'il introduit est, je pense, plutôt bonne !

Ben oui, j'emprunte (en fait, même sans lire de poésie, dès lors qu'on va rimer, on empruntera des rimes) des rimes au Ancêtres, mais là aussi, les images ne sont-elles pas cohérentes et parlantes ? Et puisque il y a pas mal de petits clins d'oeil dans ce poème, il est fort logique que j'emprunte à ceux que je considère comme des maîtres.

"C'est en copiant, qu'on invente." disait Paul Valéry :)

Oui, je ne vais pas nier avoir voulu démontrer mon aptitude à faire mieux que ceux que je critique, puisqu'il fau que je le pense un minimum piur écrire un poème comme cela.

Oh que si les mouches font du mal ! Car elles s'intaurent une norme, un niveau de référence qui tire l'ensemble vers le bas, et en plus beaucoup ne sont pas de simples mouches inoffensives, sinon, je n'aurais jamais écrit cela. C'est justement à force d'avoir vu et encaissé nombre de sournoisies, de fourberies, de mensonges, de calomnies de la part de ceux qui se prennent (sans vraiment le dire, mais j'ai lu des trucs vraiment sidérants parfois) pour des avant-gardistes ou les dignes héritiers de Baudelaire — comme tous ces ados qui se disent "Génération Baudelaire", même si eux sont pardonnables par leur jeune âge, mais je pense qu'il est bon de leur rappeler qu'ils sont très très loin d'être des Baudelaire, et ce, dans leur intérêt ; d'ailleurs, il suffit de voir leur niveau en français pour comprendre que le laxisme et la permissivité à outrance entraîne un délitement — tandis qu'ils ne savent même pas lire ds vers réguliers correctement, soit le B.A BA. Alors quand l'inconséquence s'accouple à la vilénie, ouais, je sors mon épée, car j'ai le sens de l'honneur et m'adresse des critiques plus sévères que jamais autrui ne m'en adressera.

Sache également que j'ai une facette beaucoup plus lyrique. Mais j'ai un code de conduite et des valeurs sur lesquelles je refuse tut compromis, au risque de me crucifier sur place.

Quant à la longueur, je savais également qu'on me la reprocherai. Mais là aussi, il faut voir que tous les poètes ont écrit des poèmes s'étalant sur plusieurs pages, quel que soit le propos. Bien sûr, ce n'est pas du Rimbaud ou du Mallarmé ma poésie, mais j'essaie de tendre vers en sachant que ça me reste inaccessible. Et je ne pense pas que mon poème soit ennuyeux ou brouillon pour autant, tout en comprenant que lire 200 alexandrins puissent rebuter.

Merci pour ton retour.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
59 Personne(s) en ligne (9 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 59

Plus ...