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Défi du 30 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Loriennes, Loriens, En ces temps perturbés par des messages de haine et de guerre civile, un peu de paix et d'amour ne semblent pas du luxe. Ainsi, ce sera le thème de la semaine, en nouvelles, en poésie ou en chansons, il restera toujours universel. John Lennon a magnifié la paix et l'amour: https://www.youtube.com/watch?v=0yU0JuE1jTkPacifiquement, Donald
Posté le : 30/07/2016 09:15
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Re: Défi du 23 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Infiniment petit
Infiniment petit, je traverse l'espace, Anonyme gluon, un rien juste une trace. Ma voix ne porte plus, j'ai perdu mon ego, Je ne sais si je suis, cogito sans ergo.
Tout me semble trop grand, limite désertique, Des carrés et des ronds, un tout mathématique, Une inhumanité, sans goûts et sans saveurs, Où de maigres photons édictent les couleurs.
Avant j'étais humain, un gars un peu pénible, Le genre à mélanger religion et crédible, A coups de postulats dans de brillants discours, De la pensée en vrac, en promo tous les jours.
La suite s'est gâtée, à la mode atomique, Pour une simple erreur dans un calcul quantique. L'Univers est trop grand, ou je suis rétréci, Ou c'était mon destin de terminer ainsi.
Dans cette immensité, je vais chercher ma voie, Un peu de passion, du chaud et de la joie. Dixit le grand Albert, le vide est relatif, Chaud et froid à la fois mais jamais négatif.
Infiniment petit, je tente l'aventure, Aucun Dieu dans mes pas, ni même la Nature. Le haut n'existe plus, le bas est dépassé, Quantique je deviens, sans futur ni passé.
Posté le : 24/07/2016 21:05
Edité par Donaldo75 sur 25-07-2016 09:10:51
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Re: Défi du 23 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Sacrée Athéna,
Tu me donnes une excuse pour détourner à mon tour le défi, parce que je ne veux pas être cette fois-ci le seul élève dissipé.
En plus, je l'aime bien ton poème, par son côté métaphysique sans y toucher.
A bientôt,
Donald
Posté le : 23/07/2016 10:33
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Re: Défi du 17 Juillet au 24 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Ô toi Reine des Hurlus,
Je vois que nous avons en commun cette expression. Et aussi un goût immodéré pour les vacances aux Pays-Bas.
J'ai profité du train pour écrire quelques poèmes, alors que je pensais dormir, surtout au retour vu le pauvre nombre d'heures que j'ai dormi. C'est bien de prendre de l'avance avant de reprendre le travail, dans le difficile monde du conseil en management. Bon, je me plains mais en vrai je repars mi-août, pour la France cette fois-ci.
Bises
Donald
Posté le : 22/07/2016 19:33
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Re: Défi du 17 Juillet au 24 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Salut Jacques,
Tu as bien reconnu la Cène, en version plus réaliste que celle de la Renaissance. Je reviens d'Amsterdam où j'ai mangé des trucs bizarres, alors du coup, comme ça, mon éducation religieuse m'est remontée au cerveau. On est conditionnés dès notre plus tendre enfance, disait Pavlov à ses jeunes voisins.
A bientôt,
Donald
Posté le : 22/07/2016 07:13
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Re: Défi du 17 Juillet au 24 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Allez, je reviens juste d'Amsterdam où les restaurateurs et hôteliers m'ont inspiré ce petit poème sans prétention.
Le repas
J'ai faim, dit ma voisine, en me mordant la main. Nous sommes douze à table, en attendant le pain, Promesse d'un barbu, le leader de la fête, A des âmes perdues, avec ma pomme en tête.
Mange ta propre main en guise de repas, Je dis à la goulue, en retirant mon bras. Nous sommes affamés, nullement je le nie, Au point de regretter le ciel de Somalie.
Mes frères et mes sœurs, commence le Jésus, Ne soyez pas déçus, je ne suis pas Crésus, A festoyer sans fin dans un monde illusoire, La farce du plaisir, du manger et du boire.
Tu nous prends pour des cons, rugit mon gros voisin, On veut juste bouffer, se biturer au vin, Non subir tes discours, cette quête impossible, A tendre l'autre joue à tout Romain pénible.
Tu ne m'as pas compris, toi mon ami Judas, Rien ne sert de courir dans l'ombre de mes pas, Je clame seulement, en usant du symbole, Une belle harmonie, amour et parabole.
Nos estomacs grognent, une rébellion, Un petit bout de fin, comme une illusion, Jésus contre Judas, le parleur ou l'avide, Notre dernier jeudi, la faim et puis le vide.
Je vais manger ma main, je n'ai pas d'autre choix. Les mots résonnent creux dans ma tête de noix. Rêver le lendemain, se dérouter du centre, Tout ça pour un barbu, ne remplit pas le ventre.
Ma voisine me lâche, elle a du trouver mieux, Un plus faible que moi, déjà promis aux cieux. Judas nous a quitté, fustigeant l'inutile, Les dangers du prophète, une troupe servile.
Jésus offre son corps, quelle cruelle erreur, A nos crocs animés d'une belle ferveur. Nous le dévorons tous, d'une seule mâchoire, Son ultime repas, le début de l'Histoire.
Posté le : 20/07/2016 18:21
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Re: Défi du 9 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Chère Mafalda,
Le défi prend décidément du rythme, cette fois ci avec un dernier vers très fort.
A bientôt, sous le soleil de Mexico,
Donald
Posté le : 10/07/2016 12:03
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Re: Défi du 9 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Cher Jacques,
Les défis sont faits pour être détournés, je pense. Et tu l'as bien tourné, ce détournement de défi. Celui-ci semble très personnel, expliquant peut-être pourquoi il a coulé de source.
J'espère que ta santé physique va bien, vu que la poétique est en pleine forme.
A bientôt,
Donald
PS: Merci de m'avoir accepté dans la compagnie des poètes de l'Orée.
Posté le : 09/07/2016 21:28
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Re: Défi du 9 juillet 2016 |
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Plume d'Or
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Dernière saison
La neige tombe drue, sale mois de juillet. Le tableau de l'été s'accroche au chevalet. Le peintre des saisons a du se perdre en route, ou lâcher ses pinceaux, se noyer dans le doute.
Le début de la fin, le sel de nos pêchés, Payons-nous cette fois le prix des vanités ? Certains invoquent Dieu, fondateur de la Terre, D'autres plissent les yeux et soufflent le mystère.
Je ne sais juste rien, j'ai vu mourir juin, Des orages la nuit et la neige au matin. Le temps s'est-il rompu, nouvelle Apocalypse, Pour enfin remplacer le carré par l'ellipse ?
Le volcan s'est éteint, le soleil est tombé, La grêle prend le pas sur notre ciel plombé. Les pieds pressent la rue, dans un flot de pelures, De nez rouges de froid sur des faces obscures.
Nous sommes des païens reconvertis en dieux, Des apprentis sorciers longtemps bannis des cieux. Notre Terre se meurt, hurle dans les nuages, Se répand en flocons, nous pleure ses messages.
Le printemps a quitté notre monde trop gris, L'été n'est pas venu, terrifié par les cris, L'automne veut jouer au sauveur inutile Dans un monde où l'hiver transcende le futile.
Maintenant nous avons, sous nos yeux larmoyants, Le vrai prix à payer pour tous les repentants. Nous vivons désormais dans un monde de moufles, Polaire et sans espoir, où gelés sont nos souffles.
Le mois d'août promet, sur toutes les télés, Des éclairs et des pleurs, des matins très gelés, Comme si nos savants météorologistes Devenaient tout à coup des fous et extrémistes.
Il ne me reste plus qu'à remonter le bois, Et le feu rallumer, estival cette fois, Un havre lumineux dans une nouvelle ère, Quand des quatre saisons l'hiver joue la dernière.
Posté le : 09/07/2016 14:32
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Re: Défi du 25 Juin au 1er Juillet |
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Plume d'Or
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J'ai récemment vu Jérôme Kerviel à la télévision et, mystère des neurones humains, cette apparition m'a inspiré un poème pour ce défi. Comme quoi, le cerveau, c'est un sacré merdier !
Rolex blues
Sans le bac on est mort, serinait la mater, Entre deux hochements, trois Ave un pater. Je la trouvais alors un tantinet pénible, A me vendre son bac, sésame du possible.
Rien ne sert de courir, me soufflait Ushain Bolt, Un grand consommateur de watts mais sans le volt. J'écoutais son conseil en arrêtant ma course Un mois avant le bac, du côté de la bourse.
Il faut partir à point, comme pensait Kerviel, Un innocent banquier depuis banni du ciel. Je ne me voyais pas en Français au chômage, Avec comme seul choix ou dessert ou fromage.
Un fameux nain disait un truc sur la Rolex, Où quarante ans passés on était chez les ex. Je profitais alors de mémère crédules Et fourguais aux pépés des valeurs ridicules.
Mieux vaut tard que jamais, répètait le maton, Un bachelier d'état, plus Tyson que Platon. J'avais tiré cent ans, comme un gros débile, Bien marqués dans ma fiche à l'encre indélébile.
Accueillez le mon Dieu, demande enfin la sœur, Surprise de ma foi, dixit mon confesseur. C'est le prix à payer, deux Ave plus un psaume, Pour retrouver un jour les clés de mon royaume.
Dieu ne joue pas aux dés, me siffle le Malin, Un avocat rusé, le prince du câlin. Il ne me reste rien, devant le Purgatoire, Que mes yeux pour pleurer, et conter mon histoire.
J'ai le bac je suis mort, sans choix sans option, Un postulat cruel pour ma rédemption. Jamais plus ne parlez de Kant ou de Voltaire, Tout aussi garantis qu'un taux obligataire.
Posté le : 01/07/2016 08:24
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