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Re: Défi du 29/08/2015 : imposture professionnelle
Plume d'Or
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Chère Emma,

Vive la Révolution interne.
Mais parfois, cela peut passer par de la souffrance.

J'ai décidé que Dieu ou plus simplement l'absolu prendra les eaux ou se reposera de toutes ses contrariétés dans la 124ème planète! Hi hi!

Merci de ton commentaire très amical.

Bises.
Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 04/09/2015 08:42
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Re: Défi du 29/08/2015 : imposture professionnelle
Plume d'Or
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Chère Delphine,

Merci pour ton commentaire très amical.
Oui, oui, je l'avoue. Je suis le fruit d'une éducation catholique, musicale et littéraire.
Je crois commencer à bien savoir en faire la synthèse. J'ai peut être encore un peu de travail.

Effectivement, j'ai vu les affiches. Je suis très tenté d'aller voir ce film.

Bises.
Très amicalement.

Jacques

Posté le : 04/09/2015 08:37
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Re: Défi du 29/08/2015 : imposture professionnelle
Plume d'Or
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Chère Emma,
Chères Loréenes et chers Loréens,

J'arrive avec ma réponse. J'ai une peu rêvé parfois d'être un avocat.
L'Orée des Rêves et Emma me le permettent.
Alors, hardi, me voici devenu avcoat du diable, mais pas de celui que vous croyez. hi hi !


- Papa, il y a un homme étrange dans notre salon, il dit venir de la part de Dieu !
- Pardon ! De la part de Dieu ! Je crois que je vais appeler ta tante psychiatre.
- - Papa, il est catégorique. Il affirme même être Saint Pierre. Il désire te le prouver en te montrant son jeu de clés ! je pense que tu devrais le recevoir !
- - Tu te moques de moi, Laure !
- - Le plus simple Papa, c’est que tu viennes dans le salon pour le voir. Je ne veux jouer le rôle d’intermédiaire. Ne dis-tu pas, parfois, que je suis une petite sainte nitouche ?
- - Que d’humour ma fille ! Décidément ce salon est bien mystérieux ! Bon, j’arrive !

Je rentre dans le salon. Un homme très fin et très élégant s’avance vers moi et me salue à la manière d’un chevalier d’autrefois. Il est habillé d’un costume trois pièces. Sa chemise est tout aussi mystérieuse que lui ; elle est translucide. Une lavallière gris-argent trône à la base de son cou. Alors que je demeure subjugué par la vue de cet homme, il me dit :

- Je suis Saint Pierre. Ne soyez pas surpris. Je ne suis pas fou ! Laissez-moi vous expliquer l’objet de ma venue !
- Où sont vos clés. Ma fille m’a dit que vous vouliez me les montrer.
- Je n’ai pas de clés. Je n’ai trouvé que cela pour intéresser votre fille que j’ai tant surprise… Comment me trouvez-vous ? Je voulais tant vous impressionner avec mon costume trois pièces !
- Visiblement au paradis, vous ne suivez pas la mode ! Les costumes trois pièces ne se font plus. Mais, que me voulez-vous au juste, en venant dans notre salon ?
- Nous vous avons élu l’avocat du diable !
- Pardon ! J’ai quelques contentieux avec Dieu, alors le diable !
- C’est une métaphore. Nous vous avons élu l’avocat de la partie adverse !
- Que de mystère ! De quelle partie adverse !
- Asseyez-vous et écoutez-moi jusqu’au bout, même si le doute vous saisit ! Eh bien voilà, Le grand conseil du paradis a été réuni par Dieu. Il a souhaité lui faire la même proposition qui lui avait été faite lors de sa dernière réunion, il y a 2016 ans, à savoir de proposer une nouvelle descente de son fils sur terre. Devant les malheurs des temps, il a pensé que cette nouvelle mission apostolique s’imposait d’elle-même. Autant il avait fait l’unanimité, la dernière fois, d’après ce que l’on m’en a dit car je n’y étais pas, autant cette-fois-ci, il y a les tenants de la descente et ses opposants. Et les opposants, minoritaires, ont demandé que leur soit offert un avocat commis d’office pour défendre leur point de vue auprès du grand conseil. Et Dieu, dans sa grande bonté, a pensé à toi.
- A pensé, a pensé à moi ! Vous êtes bien gentils ! Et pourquoi moi. Je ne suis pas avocat et je n’ai nulle compétence juridique. Quant à mes connaissances en théologie, elles sont lointaines et bien modestes.
- Eh bien, c’est justement pour cela que tu as été retenu ! Tu es traversé par le doute et tu es tenace ! Nous devons partir très rapidement car Dieu veut que la décision soit prise dès ce soir, à la majorité des Saintes et des Saints présents autour de lui. Les anges ont été exclus du vote car ils n’ont pas eu beaucoup de succès pendant leur parcours apostolique, d’après Dieu.
- Ai-je le choix ?
- Tu es un être généreux d’après ce que l’on dit. Les opposants comptent sur toi !
- Tu joues sur les sentiments et tu sais que j’y suis sensible… J’accepte, pour l’amour du doute. Où avons-nous rendez-vous ?
- Dieu a pensé que la 124ème planète de la constellation Aurora ferait bien l’affaire. ! Le symbole de l’aurore lui a bien plu ! Et puis il désire renouveler son stock d’uranium !
- Quelle énergie il a, votre Dieu !

Le voyage ne dure quelques secondes. Le temps de dire 1, 2 et 3, et je me retrouve devant un magnifique palais. Sa façade flamboyante s’étend sur près de cent mètres. En son centre, les bâtiments, en retrait, entourent une cour d’honneur. Trois cent soixante-cinq fenêtres à meneaux occupent toute sa façade.
Je suis accueilli devant la porte monumentale du palais par les Saintes et les Saints de Bourgogne qui entourent Pierre, et me font une ovation.

- Soyez le bienvenu dans le palais céleste de Dieu, me dit Pierre. Nous allons tout de suite dans la salle des audiences où vous êtes attendu.

Nous atteignons la salle des audiences qui ressemble à s’y méprendre à la salle du conclave du palais des papes d’Avignon. Pierre m’explique alors que Dieu aimait reproduire quelques-unes des œuvres d’art humaines qu’il admirait. C’est, disait-il, ce que lui faisait encore croire un peu en l’homme.
Dès lors que je fus rentré dans la salle majestueuse, Dieu, entouré de Jésus, de Marie, de Marie Magdeleine et des douze apôtres, s’écrie d’un ton céleste :

- Je déclare ouvert la 124ème session du grand conseil du paradis.
- Décidément ce nombre est obsédant, me dis-je intérieurement !
- Dès à présent, je donne la parole à Saint Augustin, avocat de la partie favorable au retour de mon fils sur terre.
- Oh Dieu Saint, mes chers coreligionnaires, je désire en peu d’arguments vous convaincre du retour de Dieu sur terre, par la voie de son fils. N’entendez-vous pas, des extrémités de la terre, l’appel des hommes, le cri des hommes qui souhaitent plus d’amour, qui souhaitent votre retour. Comment ne pas répondre au cri de l’homme qui supplie ? Nous sommes dans l’épreuve et notre Dieu ne peut être dans sa gloire alors que tant de souffrances sont perpétuées sur terre ! Voilà pourquoi je crois que Jésus, son fils, doit à nouveau descendre sur terre. Je …
- Puis-je me permettre déjà d’intervenir, m’écriai-je avec une voix forte de stentor !
- Si Saint Augustin n’y voit pas d’inconvénients, la parole vous est donnée, répond Dieu avec douceur.

Sans attendre l’accord de Saint Augustin, je m’écrie :
- N’est-ce pas vous qui avez dit que notre vie ne peut échapper aux épreuves et que notre progrès se réalise par elles. Selon vous également, personne ne se connaît soi-même sans avoir été éprouvé, ne peut vaincre sans avoir combattu. Vous ne pouvez donc pas combattre sans avoir rencontré vos ennemis, extérieurs ou intérieurs. Il faut donc nous laisser combattre nos ennemis, en nous laissant libres. Aussi je demande que soit votée la motion qui ne souhaite pas une nouvelle venue de Jésus sur terre.

Avec la même ardeur, Saint Augustin m’interrompt, et désireux de rentrer dans un dialogue avec moi, me dit :
- C’est bien la raison pour laquelle Jésus doit descendre sur terre. Nous ne devons pas abandonner l’homme et nous devons l’aider dans son combat. Jésus ne sera pas de trop, bien au contraire. Son expérience des tentations peut vous éclairer sur la voie de la résistance aux malheurs.
- Mais pourquoi le faire venir ? Vous pourriez très bien nous éclairer à distance. Avec les moyens de communication actuels, les informations entre nous pourraient très bien passées. Nous pourrions prévoir des conférences téléphoniques ou des vidéo conférences périodiques. Qu’en pensez-vous, Oh Dieu Saint, Mesdames et Messieurs les Saintes et les Saints ?
- Je proteste, dit Saint Augustin, nous devons éclairer l’homme par notre présence. Et puis nous devons être crédibles. Rappelons-nous que nous avions dit que Jésus reviendrait. Alors je crois que le moment est venu. L’augmentation très significative des malheurs nous y invite.
- A mon tour, je proteste, m’écriai-je ! Il n’y a pas plus de malheurs aujourd’hui qu’il n’y en a eu hier. Vous regardez trop la télévision, Saint Augustin, et je vous trouve bien soumis à la pression médiatique. Rappelons-nous des grandes jacqueries du moyen âge, rappelons-nous de l’espérance de vie limitée des femmes et des hommes, autrefois. Rappelons-nous des grandes famines ! Je l’affirme. Il n’y a pas plus de malheurs aujourd’hui qu’il n’y en a eu hier. Si c’est l’augmentation des malheurs qui doit déterminer la descente de Jésus sur terre, alors je crois plus sage d’attendre encore pour sa nouvelle venue. Je vous demande de faire confiance aux femmes et aux hommes de cette planète.
- Nous devons honorer notre engagement, dit avec insistance Saint Augustin. Mon ami Saint Jean n’a-t-il pas rapporté les propos de Jésus : « Que votre cœur ne se trouble point…Lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. ».
- Sans vouloir mettre en doute votre parole, il s’agit d’un propos rapporté par l’un d’entre vous. J’aimerais l’entendre de la bouche même de Jésus. Je demande à interroger Jésus, comme témoin à la barre.
- Eh bien, l’on m’avait dit que vous n’étiez pas avocat mais je vois que vous avez quelques notions, dit Dieu, avec autorité… Que Jésus vienne donc à la barre.

- Docteur, de ce passage de mon rêve, je ne me souviens plus.
- En êtes-vous sûr ? Dommage, ce passage eût été intéressant !
- En revanche, je me souviens bien de la fin de mon rêve !
- Je vous écoute !
- Mon rêve se termine par un dialogue avec Dieu. Et Dieu me dit :

- Vous êtes issu d’une planète élue ! Je me dois de vous aider et d’envoyer mon fils.
- Je vous le demande : faut-il que nous soyons encore votre peuple élu. A tant faire que de vouloir envoyer votre fils en mission apostolique, pourquoi ne pas changer un peu et l’envoyer dans une autre galaxie.
- Je ne désespère pas de vous !
- Vous n’en avez pas assez de croire en nous ! Et puis, les hommes sont passés d’un Dieu à l’autre. Maintenant, ils croient en l’homme Dieu !
- Mais c’est de cela que je veux les libérer maintenant ! Ils m’ont tué au gré de religions qu’ils ont créées et que je n’ai pas voulues. Comme homme Dieu, ils en ont conservé tous les travers ! Je vais finir par ne plus croire en moi, me dit Dieu. Je ne me sens pas très bien. Allez, je vous laisse et je vais envoyer mon fils ailleurs, car je crois avoir surestimé vos capacités !
- En souvenir de notre histoire commune, trouvons un arrangement. Que dirais-tu, oh Dieu Saint, de nous fixer un nouveau contrat, qui pourrait consister en quelques préceptes. Il vaut mieux des préceptes que tes commandements ! … Tu sais, nous autres les femmes et les hommes, nous n’aimons pas être commandés.
- Quelle lucidité mon fils !
- Que dirais-tu de cinq nouveaux préceptes que tu nous inviterais à suivre sans esprit dogmatique et qui pourraient être les suivants :

1. Je resterai muet mais alors que toi aussi, tu le sois dans tes violences !
2. Tu éviteras de citer mon nom à hue et à dia, pour des motifs d’orgueil ! Si c’est le cas, je ne répondrai plus !
3. Ne citez plus mon nom dans vos guerres internes. Plus vous me chercherez, moins vous me trouverez !
4. Dès lors que tu auras tué ou dérogé à l’amour de ton prochain, quel qu’il soit, je te retirerai ton permis de croire en moi et en l’humanisme.
5. N’attendez plus le jugement dernier, un tel orgueil vous conduira à votre bourbier !

- Le dernier me contrarie un peu, me répond Dieu, avec compassion !...

- Et le rêve s’est arrêté là, Docteur. Trouvez-vous que ce rêve soit normal ! Pensez-vous qu’il puisse s’agir d’une crise mystique !
- Soyez rassuré, je ne crois pas que cela soit le cas. Je pense plutôt qu’il s’agit d’une libération intérieure et d’une appropriation positive des religions. Cela étant, comme avocat, il vous faudra encore prendre quelques leçons.

FIN


Bises à toutes et à tous.
Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 01/09/2015 19:24
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Re: Défi "harlequinade" du 22 août 2015
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Chères Loréennes et chers Loréens,

Mon tour est donc venu.
Voici donc ma réponse à cette Arlequinade.
Je l'ai appelée : 'l'homme qui voulait être Pierrot".

Je vous en souhaite bonne lecture.

Un homme amoureux voulait se rendre à Venise,
Désireux de faire à sa femme une surprise.
Il prépara une entrevue, le mardi gras,
Au carnaval, à l’occasion d’un bon repas.
Elle devait y être habillée en Colombine
Et lui en Pierrot, dans une humeur très câline.
Il désirait tant lui redire son amour
Et lui faire, sur la place Saint Marc, la cour.

Vinrent en son âme de belles pensées exquises.
Les gondoles passant sous le pont des soupirs
Font émerger en son cœur de tendres désirs.
Ils l’éloignent de la prison des habitudes
Qui, par leur emprise, créent une servitude.
Son désir d’elle s’élève du sein des vagues
Du Grand Canal. Il veut lui offrir une bague
Qui scellera une toute nouvelle alliance
Et mettra tant de pensées noires en pénitence.
Les longs cortèges de canaux si lumineux
Etendent leur charme à la lumière de ses yeux.
Le campanile de la place voit son lion.
Il sent son aimée, sur lui, à califourchon.

Il revient à sa réalité de mari
Et part à Venise pour tenir son pari.
Mais notre homme déterminé est si distrait,
Qu’au lieu d’enfiler une tenue de Pierrot,
Il se met un bel habit d’Arlequin, le sot,
Et se rend ainsi sur la place aux mille attraits.
Il y trouve sa Colombine qui l’ignore
Et qui voit dans l’Arlequin l’homme qu’elle adore.
Notre Arlequin bien mis, à la voix déguisée,
S’étonne d’être à ce point vivement aimé.
Je ne suis pas celui que tu crois, lui dit-il,
Je suis ton mari qui désire t’être utile !
Je devine que tu vibres pour un autre homme,
Qui te propose plus d’amour que moi, en somme !
Ces dernières années, le chagrin me consume
Mon aimée, il laisse en mon cœur tant d’amertume
Nous nous éloignons l’un de l’autre sans raison
Et notre amour se lasse et tombe en pâmoison.
Ce soir, je veux te conquérir ma Colombine !
Mais pourquoi l’avoir fait avec cette combine,
En te cachant dans cet habit si bariolé,
Lui répond-Colombine, vraiment chamboulée ?
Je suis distrait. Je me suis trompé de tenue.
Si je t’apparais ainsi comme un parvenu,
Oublie les couleurs d’Arlequin et vois mon cœur
Vêtu du blanc de Pierrot, de belle candeur.
Colombine, devant ses mots, se trouve surprise,
Et lui répond avec une douce franchise :
D’Arlequin, j’aime son vif esprit, sa malice,
Son extravagance vécue avec délice.
De Pierrot, je reste fidèle à son amour,
A son romantisme, son bon sens, sans détours.
Oublie la tenue d’Arlequin que tu promènes
Et de Pierrot retiens l’attitude sereine.
Mais alors qui dois-je être : Arlequin ou Pierrot ?
Aie l’âme d’Arlequin sans en porter l’habit
Eloigne- toi bien de toutes ces facéties,
Et demeure dans les voies du cœur de Pierrot.
Tu prendras alors, de mon amour, ton écot.

Arlequin quitte son vêtement coloré
Embrasse sa femme de baisers parfumés,
Auxquels elle répond par des caresses dorées.
Ils dinent dans le meilleur restaurant de la place
Et se promettent de ne plus voiler leurs faces.
Que faut-il penser de cela sans perdre la face ?
D’un quiproquo, il peut naître une vérité
Dont il faut s’enrichir avec lucidité.

Amitiés de Montélimar où je me trouve.

Jacques

Posté le : 27/08/2015 11:48
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Re: Défi "harlequinade" du 22 août 2015
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Chrèe Emma,

Petite participation!
Petite, petite! Quand sera-t-il quand elle sera grande.
Devant ton talent et de celui des autres, je vais devenir Pierrot, à moins que cela ne soit penaud!

J'ai souri tout au long de ce poème et parfois à la lecture de quelques uns en particulier :

"Mon coeur s'automobile!" : Quelle trouvaille.
"Avec un seul Écu
Je ne fais pas grise mine
Et quand je suis malade :
Il y a la sécu ! " : c'est très social!

Et les deux dernières strophes, je les trouve truqulentes :

"Pour vivre dans l’aisance
Épousez un faraud
Des cornes d’abondance
Vous presseront le dos

Pour un mariage d’amour
Épousez un farceur
Qui ne manque d’humour
Ne manquera de cœur ! ".

Je crois que je vais me laisser aller à une fable aussi.

Merci Emma d'avoir participé à ce défi avec brio.

Porte toi bien.

Bises et amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 23/08/2015 20:02
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Re: Défi "harlequinade" du 22 août 2015
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Cher Exem,

Tu as eu raison de nous offrir ce poème. Sois en très vivement remercié.

Comme j'ai aimé la compétition éternelle que tu nous proposes entre Arlequin et Pierrot.
J'ai hésité dans le choix du défi entre Arlequin et Pierrot. Encore une fois lirais-tu dans mes pensées?

J'ai aimé particulièrement ces deux vers :

"Tout pomponné de rouge et parfumé de larmes,
La mort est ma maitresse et le rire est mon arme."

Merci, mille fois mercu cher Exem.

Porte toi bien et rpends bien soin de toi.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 23/08/2015 19:26
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Re: Défi "harlequinade" du 22 août 2015
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Chère Delphine,

Figure toi que j'ai hésité dans le choix du défi, entre Arlequin et Pierrot. Et j'ai opté pour la joie plutôt que pour la tristesse.
Une belle opposition : Arlequin contre Pierrot.

Quelle fâcheuse méprise!
Mais Bon Dieu mais c'est bien sûr. Les policiers sont des Pierrots et ne veulent pas le succès d'Arlequin.
Tout s'explique. C'est là le sens psychanalytique de ton texte. Je te rassure : je vais bien!

Merci pour ce texte où l'imagination fleurit encore et toujours!

Bises et amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 22/08/2015 18:26
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Défi "harlequinade" du 22 août 2015
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Bonsoir chères Loréennes et chers Loréens,

Me revient l'honneur de vous proposer le défi de la semaine.

Soyez un clown, soyez fou.
Vous êtes le clown Arlequin. Vous avez le coeur léger et vous recherchez l'amour dans la ville qui est la plus belle à vos yeux.
Raconter avec humour et ingéniosité, comme vous l'impose votre personnage, votre rencontre avec cette ville et avec votre amour possible qui s'étonne de vous voir ainsi.


A vos plumes d'Arlequin bien sûr!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 21/08/2015 22:40
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Re: Défi du 15 août 2015
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Chère Delphine,
Cher lecteur qui avez pris le temps de lire mon texte,

Alors !
Les quatre chiffres correspondent-ils bien à votre pointure et à votre âge actuel qui devient donc immuable?
On ne peut en dire autant de la citation : "faute de grives, on mange des merles".

Rendez vous au prochain défi!

Bises et amitiés de Dijon

Jacques

Posté le : 21/08/2015 16:55
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Re: Défi du 15 août 2015
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Chère Delphine,
Chère Loréennes, chers Loréens,

Me revoici, me revoilà avec ma réponse au défi du 15 août. Et je pourrais vous chanter : c'est au mois d'août ....

J'ai appelé ma réponse "la conférence de Jacques Hasse". J'espère mes ami(e)s que vous ne serez pas agacé par ma nouvelle :

Le soleil vient de se lever sur le campus de l’université de Compiègne. La rosée du matin donne de la grâce aux fleurs du jardin qui reposent devant l’entrée des bâtiments principaux occupés par les laboratoires.
Nous sommes le 23 juin 2015. En début de soirée, le très célèbre professeur émérite Jacques Hasse, dont vous verrez qu’il porte très bien son nom, doit faire à tous les étudiants de master 1 une conférence sur un sujet éminemment intéressant qui le taraude depuis des années : « faut-il espérer ce que l’on n’a pas et l’avoir ou pas ou se contenter de ce que l’on a, si on l’a ou du moins que l’on croit l’avoir ?». En fait, l’éminent professeur n’en avait pas fini de douter de l’énoncé même de sa conférence.
Ce n’était pas la première fois que cet éminent professeur venait faire une conférence dans cette université. Par deux fois, il avait remplacé un autre conférencier tout aussi éminent, qui s’était désisté. Il aimait les sujets tirés par les cheveux. Il avait décidé cette fois-ci d’élever les étudiants dans les cieux de la philosophie. Permettez au modeste narrateur de ce récit de s’inquiéter du fait que le ciel ne puisse tomber sur la tête des étudiants !
Dans les jours précédents la conférence, quelques étudiants de master 1, gais lurons, devant ce sujet qui les laissait perplexes, se décidèrent alors à faire une plaisanterie à cet éminent professeur, disais-je, en placardant sur tous les panneaux d’affichage, juste à côté de l’annonce de ladite conférence, le célèbre proverbe : « faute de grives, on mange des merles ».

Le matin de son discours philosophique, vexé, le toujours éminent professeur – mais allait-il le rester ?- alla se plaindre auprès du Président de l’Université Technologique de Compiègne.

- Monsieur le Président, j’ai appris que les étudiants se moquent de moi, en plagiant l’esprit de ma conférence à l’aide d’un proverbe animalier très vexant. Je le vis très mal !
- Ne vous en offusquez point, cher Professeur. Ce sont des potaches qui ont fait cela. Et puis, ce proverbe peut très bien alimenter le fond des arguments de votre conférence... Etes-vous prêt … pour votre conférence … de ce soir ?
- Vous venez de me donner une excellente idée. Je vais intégrer leur citation dans le contenu de ma conférence… Puis-je avoir accès à l’intranet de votre université, s’il vous plait ?
- Naturellement… Je suis heureux que vous le preniez si bien !

On ne vit pas le Professeur de toute la journée. Jusqu’en fin d’après-midi, il navigua sur de très nombreux sites internet de philosophie et d’histoire de la littérature. Le Président de l’Université s’en inquiéta en fin d’après-midi et vint à 19h lui rendre une petite visite de courtoisie dans la bibliothèque :

- Quand pensez-vous avoir terminé, cher ami ? Nous pourrions aller dîner ensemble avant votre conférence !
- Je l’ai terminé à l’instant. J’ai très faim. Je dînerai avec plaisir !

Ils dînèrent l’un et l’autre dans le restaurant de l’Université. Les gais lurons qui avaient placardé le fameux proverbe animalier s’étaient arrangés avec le gérant de la cuisine pour que des grives soient servies à nos deux convives.
Notre toujours et encore éminent Professeur apprécia ce gibier et demanda au Président :
- Ce gibier est délicieux. Quel est l’animal qui nous est ainsi servi ?
- Eh bien, je crois… D’après ce qu’a pu m’en dire le Chef. Je crois… Il me semble que … Ce sont des grives !
- J’aurai pu m’attendre à des merles, avec les potaches que vous avez, dit le professeur, avec humour.
- Je suis heureux que vous le preniez ainsi !
- Vos potaches n’auraient-ils pas participé à la préparation de notre menu ? … Je crois qu’ils vont être servis pendant ma conférence.

Arriva enfin l’heure de la conférence. 450 étudiants s’étaient donnés le mot et étaient présents dans l’amphithéâtre de 500 places. Quelques minutes avant l’arrivée du conférencier et du Président d’Université, l’ambiance était déjà délurée. De nombreux étudiants lançaient à leurs voisins des proverbes à la cantonade : faute de blé on mange de l’avoine ; faute de riz, on mange de la bouillie ; faute de rossignols, on se contente de hiboux ; faute de pain, on mange de la galette ; quand le poisson manque, l’écrevisse est un poisson ; Quand tu n’as pas une belle femme, contente-toi d’un laideron ; quand tu n’ as pas un bon chapon à Noël, contente- toi d’une belle poule.
L’ambiance était très prometteuse.

Après quelques premières minutes de présentation du conférencier et du sujet par le Président d’Université, Jacques Hesse commença sa conférence.
Mesdemoiselles, Messieurs, vous validez sans doute le placardage du proverbe « faute de grive, on mange des merles » qui vous paraît illustrer le sujet de mon sujet de ce soir « faut-il espérer ce que l’on n’a pas et l’avoir ou pas ou se contenter de ce que l’on a, si on l’a ou du moins que l’on croit l’avoir ?», mais pratiquez-vous les principes que ce proverbe véhicule ? Accepteriez-vous donc de manger des merles, si tant est que ces merles en soient bien ? Comme vous l’ignorez sans doute, on appelle aussi les merles, les grives noires. Autrement dit, faute de grives, on pourrait manger des grives noires, qui peuvent être bien meilleures, je vous l’assure. Donc on peut espérer avec des grives, et l’on a donc davantage !
On pourrait donc espérer peu et avoir finalement beaucoup, l’opulence tout en demeurant sincère dans l’espérance du peu, n’est-ce pas ?
Mais par votre mépris à mon égard, en ayant placardé ce proverbe, peut être voulez-vous ainsi laisser penser qu’il fallait mépriser l’opulence, préférer les merles qui n’en sont pas aux grives qui en sont peut-être. Ah, là, je sens que je vous agace avec mes pirouettes philosophiques !
Et puis la perception du mot lui-même que vous pourriez avoir pourrait vous décourager d’aimer les grives et de leur préférer les merles, et donc d’apprécier ce qui est moins bon ou paraît l’être et d’honorer plutôt ce qui paraît meilleur et ne l’est pas forcement ! Car mes amis, savez-vous ce que signifie le mot griveler ? Eh bien, il signifie : commettre des malversations. Savez-vous ce qu’est un délit de grivèlerie ? Eh bien, cela signifie : consommer dans un restaurant et ne pas payer. Finalement, peut être que ce proverbe s’applique davantage à vous qu’à moi !
Revenons à vos grivèleries, et pourquoi donc, alors, ne pas vouloir accepter les grives noires, le meilleur au peu, dès lors que vous l’acceptez sans inquiétude, accompagné du plaisir de les avoir dégusté ? Mais, si vous n’avez réellement que des merles, eh bien acceptez les sans souci, quitte à vous rendre la vie plus belle, en les accompagnant d’une sauce ou d’un vin plus prestigieux.
In fine, je pense qu’il faut préférer les grives aux merles, préférer la richesse à la pauvreté d’un plat lorsqu’elle vous est accessible, mais faites-le avec justesse, mais pour autant éprouver le même bonheur à manger des merles mieux accommodés.

Si l’on revient au sujet même de ma conférence, en lui appliquant ces quelques principes : dans votre vie professionnelle future, faut-il espérer les richesses que l’on n’a pas ou se contenter du peu d’argent que l’on ? Je crois qu’il faut faire preuve de sagesse et préférer avoir de l’argent sans désirer forcément être riche, et que dans un cas comme dans l’autre, les richesses acquises, quelle que soit leur grandeur, doivent l’être de manière honnête. Vous me suivez toujours où je vous agace encore !

Mais encore, si vous acceptez les richesses, faut-il donc les prendre comme elles se présentent ou les désirer pour mieux les acquérir ?
Et lors donc, si vous désirez des richesses que vous n’avez pas et qu’elles se présentent sans les attendre et que vous les acceptez de manière honnête, alors vous êtes un sage qui peut être riche et vous méritez de l’être car vous avez la bonne attitude à l’égard des richesses.
On pourrait en venir ainsi au paradoxe que le sage qui désire ce qu’il n’a pas est seul à être riche, jusqu’à pouvoir posséder toute chose. Me suivez toujours où en ai-je perdu parmi vous ?
Et partant de là, me direz-vous, pourquoi le sage refuserait-il à conserver et à accroitre ces richesses à partir de ce qu’il espère avoir !

Des brouhahas s’élèvent dans l’assistance et l’on entend de gauche et de droite quelques phrases lancées : « j’y comprends rien », « on aurait mieux fait de ne pas l’emmerder », « quel rapport avec nos études »… Le narrateur vous fait grâce des quelques noms d’oiseaux à caractère injurieux qui volèrent au milieu des quelques phrases structurées qui pouvaient avoir du sens, mais pas forcément le bon !

C’est alors que dans l’assistance se lève un petit homme mystérieux, déguenillé, habillé d’une simple toge qui se met à invectiver notre éminent conférencier :
- Je proteste violemment contre votre vision du stoïcisme !
- A qui ai-je l’honneur, lui répond avec agacement, le Professeur ?
- Je m’appelle Epictète et je veux intervenir en tant que contradicteur et philosophe stoïcien !
- Je vous en prie !
- Si l’on doit espérer ce que l’on n’a pas, notre meilleure destination en matière de sagesse est le dénuement. Et si l’on doit posséder quelques richesses, cela doit être fait sans désirs et sans efforts. Et finalement, effectivement, l’on serait en droit d’apprécier ce que l’on a et de s’en contenter. Et le plus important, selon moi, et qu’il faille faire bonne usage des quelques richesses accumulées sans efforts et que, de la richesse spirituelle et matérielle, la plus importante des deux, est la richesse spirituelle !

Malgré son étonnement devant ce petit homme sorti de nulle part, qui semblait réellement venir d’un autre monde, et au milieu d’une assistance devenue subitement silencieuse, Jacques Hasse poursuit son dialogue :

- Je relève que nous sommes d’accord sur le bon usage des richesses disponibles qu’elles soient disponibles ou pas ! Et visiblement, pour vous comme pour moi, ce qui compte, c’est le bon usage des biens et non pas la possession effective de ceux-ci. Et ainsi, nous en sommes nécessairement les possesseurs.
- Ah non, pas du tout lui répond Epictète ! le bon usage des richesses est fondé sur la dissolution de la propriété. J’estime que le sage ne doit se contenter que de l’usufruit de ce qu’il possède. Du peu que l’on a acquis de ce que l’on a espéré, on ne le possède pas. On ne l’a pas ; on n’en a que l’usufruit ! En fait, il faut se protéger contre le désir d’être riche ou honoré qui pousse à en vouloir davantage.

Le petit homme semble alors se dissoudre dans l’assistance et apparaît un homme de grande taille, poudré, et dont la seule chevelure semble être une perruque. Il s’exprime en ses termes à notre éminent conférencier :

- « On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner ».
- Ah je reconnais ces vers, lui dit l’éminent Professeur ! Seriez-vous La Fontaine ?
- Nous sommes bien La Fontaine, pour votre bon plaisir !
- Mais que voulez- vous partager ainsi, avec ces vers ?
- En citant ces deux vers de la fable que j’ai intitulée « le Héron », Je m’inscrits dans la continuité de la pensée des Stoïciens, en désirant sans doute faire la synthèse de toutes les évolutions de cette pensée. On peut espérer ce que l’on n’a pas mais si on ne l’obtient pas, on peut se contenter de ce que la fortune nous donne, sans honte, en se satisfaisant de ce que l’on a désiré et ce que l’on reçoit.
- Au-delà de ce que vous dites et que je partage, je retiens aussi, et je le dis à tous les étudiantes et les étudiants présents que la lecture d’une pensée, mais d’un proverbe aussi, peut évoluer dans le temps dans l’espace et dans le temps, en fonction de l’évolution d’une philosophie ou d’une doctrine, pour une seule personne ou pour une société.

Après ces mots, mystérieusement, La Fontaine disparut tout aussi rapidement qu’il était apparu.
Pendant les minutes qui le séparaient de la fin de la conférence, Jacques Hasse cita quelques autres philosophes stoïciens, épicuriens et cyniques, pour convaincre les étudiantes et les étudiants présents qu’une belle citation peut éclairer la pensée mais ne doit la réduire et que son sens peut varier d’une époque à une autre.

Quelques minutes avant la fin de la conférence, Jacques Hasse conclut ainsi :
Mesdemoiselles et Messieurs les étudiants, arrive le moment de la conclusion de ma conférence. Vous m’avez bien cassé les pieds avec votre proverbe et avec vos grivèleries.
Je vais terminer ma conférence de manière décalée, un peu comme vous l’avez initié de votre côté. Vous devriez méditer sur vos pieds et les miens, partir sur vos pieds et prendre la poudre d’escampette, afin de découvrir des citations qui vous conviennent mieux et en trouver qui parlent à votre cœur et ne déforment pas votre pensée !

L’un des étudiants intervient une dernière fois et dit à notre éminent Professeur :

- Nos pieds auraient-ils donc tant d’importance à vos yeux !
- Ils ont un poids en termes de déterminisme de la pensée que vous ne pourriez imaginer.
- Penserait-on donc davantage avec ses pieds qu’avec sa tête ?
- Vu le comportement de vos amis et de vous-même, à un point que vous ne pourriez supposer. A cette fin, et pour vous agacer encore davantage, je vous soumets une étonnante énigme mathématique qui engage vos pieds ainsi que votre pensée dans l’irrationnel, et ma fois, si vous avez encore de l’humour, trouvez lui le proverbe approprié !

Prenez votre calculatrice, saisissez-y la pointure de vos chaussures, multipliez la par 5, puis rajouter 50. Multipliez alors le total obtenu par 20 auquel vous rajoutez 1015. Du dernier total obtenu, soustrayez votre année de naissance.
Maintenant vous obtenez un nombre à 4 chiffres. Les 2 premiers seront la pointure de vos chaussures et les 2 derniers votre âge actuel !

Si si ! Alors ! Que penser du rationnel mathématique de vos pieds, de votre pensée, non, de votre proverbe ! Ne croyez-vous pas qu’il puisse exister aujourd’hui une part d’irrationnel et de représentation émotionnelle dans un proverbe et que cet irrationnel et cette représentation peut ne plus l’être demain, dans un an ou dans deux ans. Refaites le calcul précédent d’ici un an ou deux, en pensant à moi, avec un sourire ou agacement. Quel est en sera donc le résultat ? Pour vous, le résultat sera-t-il une grive ou un merle ?

Après une petite minute de silence, des applaudissements nourris firent écho à la conclusion de Jacques Hasse.

Amitiés d'Arras où je me trouve.

Jacques



Posté le : 19/08/2015 09:08
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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