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Re: Défi d'écriture du 21 juin 2014
Plume d'Or
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Joli coup EXEM !
J'ai beaucoup aimé la fin qui sent bien la petite vengeance.

Posté le : 24/06/2014 22:16
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Re: Défi d'écriture du 21 juin 2014
Plume d'Or
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Chère Arielle,

Je te souhaite bien du bonheur avec ton vieil amoureux; j'ai bien compris le message et je vais réfléchir à tes guillemets.
Je ne me souviens pas des galères dont tu parles mais si tu attendais de ma part des petits plans pépères alors évidemment nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Je ne vais pas te dire que j'ai changé car cela ne sert plus à rien cependant je peux te confirmer que je suis un bon vivant même carrément un très bon survivant.

Merci pour les oranges, je les ai échangées contre de la crème hydratante parce que ce bon Igor ne me ménage pas en ce moment.

Je pense à toi (surtout quand je casse des cailloux).

Tiburce

Posté le : 22/06/2014 19:25
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Re: Défi d'écriture du 21 juin 2014
Plume d'Or
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Chère Delphine,

Merci d'avoir fait passer mon selfie à Arielle; je pensais que mon crâne rasé et ma ligne de mannequin anorexique allaient lui plaire, surtout que je portais mon plus bel uniforme, celui où mon matricule est cousu avec des lettres de la même taille ce qui est un luxe ici.

Elle m'a répondu et je sais dorénavant que je n'ai aucune chance avec elle; visiblement elle les préfère plus vieux et plus charnus, dans le genre à chanter des grivoiseries en rotant. Autant apprendre des chansons paillardes et me blanchir les tempes me semblait encore jouable, autant prendre trente kilos même en dehors d'ici est au-dessus de mes forces.

Je vais lui répondre gentiment et la rassurer sur mon sort; je sais d'après Igor que d'ici quelques années je serai libéré à la faveur d'un changement de lider maximo et je pourrai refaire ma vie dans une entreprise de terrassement ou une carrière de sel.

Je crois que l'organisme de voyage ne te demandera pas de rallonge car selon moi il s'est trompé dans le type de séjour et c'est entièrement à sa charge; c'est Igor qui me l'a dit un soir entre deux câlins et il m'a avoué que je n'étais pas un cas isolé. D'après ses dires, les autres n'ont pas survécu et lui-même a parié avec ses copains que je tiendrais jusqu'au bout; j'ai donc bon espoir de te revoir un jour et nous pourrons en rire devant une bonne bière.

La Russie ? Igor m'a dit que c'était surfait depuis l'arrivée au pouvoir des décadents qui ont oublié, je le cite, le B-a-ba de la doctrine communiste et ne pensent qu'à s'enrichir comme de vulgaires moujiks. Il m'a plutôt conseillé l'Afghanistan ou le Kurdistan mais je lui ai répliqué qu'une petite pause de dix ans quelque part dans un bled perdu en Belgique me ferait du bien, histoire de reprendre du poids et de laisser repousser mes cheveux.

Je progresse vraiment en sculpture sur granit; j'espère pouvoir t'envoyer un de ces jours une de mes œuvres intitulés "Arielle ou le glaçon salé" dont tu devrais sans problème reconnaitre l'inspiration.

Je t'embrasse de mes lèvres gercées par la canicule et la soif.

Tiburce.

Posté le : 22/06/2014 19:18
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Re: Défi d'écriture du 21 juin 2014
Plume d'Or
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Chère Delphine,

Tu as du te demander pourquoi je ne t’avais pas écrit depuis mon départ en vacances pour Cuba ; je suppose même que certains de nos collègues ont médit sur mon compte. J’entends déjà les « quelle ingratitude, après tout ce qu’on a fait pour lui » de la grosse Andrée et je comprends un peu, pour une fois, son acrimonie étant donné que vous vous êtes presque tous cotisés pour m’offrir ce beau séjour à La Havane.

Pour cela je vous remercie tous, et si tu reçois cette lettre, embrasse chaleureusement l’ensemble de mes bienfaiteurs ; je suis également conscient que c’est toi l’organisatrice de cette surprise et je t’en suis éternellement reconnaissant. Tu as remarqué que j’étais entré en dépression depuis le départ d’Arielle et toi seule a compris que j’étais secrètement amoureux d’elle ; tu m’as expliqué qu’une relation sentimentale avec une collègue de travail n’était pas une bonne idée surtout quand cette dernière était mariée, mère de quatre enfants, catholique très pratiquante et heureuse en ménage mais je t’ai répondu que le cœur ne choisissait pas sur catalogue. Tu as mis fin aux rumeurs de suicide qui couraient dans mon dos et pourtant tu te doutais qu’elles étaient fondées ; je cherchais encore la bonne méthode et comme la science des nœuds marins restait un mystère je devais investiguer dans d’autres voies morbides. Ta réaction a été la bonne ; m’offrir ce voyage au pays de la rumba, du mambo et du cha-cha-cha ne pouvait que raviver les couleurs de ma misérable vie en noir et blanc.

Le voyage s’est déroulé comme expliqué sur le dépliant de la compagnie de voyagiste ; il faut dire que les vendeurs de « Voyagez léger ! » savaient y faire en matière de rêve et de decorum. Je m’attendais à un vol sur une filiale de low-cost dans un avion datant du siècle dernier ; au contraire, je m'étais retrouvé dans un Airbus A-380 flambant neuf en première classe avec des hôtesses plus belles que Claudia Schiffer et un service luxueux. En plus, l’organisme nous avait offert, avant de partir, un petit cadeau personnalisé sous la forme d’une poupée tracas du Guatemala ; tu sais, elles sont minuscules et si petites qu’elles tiennent toutes dans la paume de la main. En plus, elles sont fabriquées artisanalement par les Indiens des Hauts-Plateaux et leurs vêtements sont la réplique des costumes traditionnels portés par ces peuplades primitives ; Donald notre accompagnateur m’avait dit que ces poupées allaient m’enlever tous mes problèmes et me permettre de bien dormir à la condition que je leur raconte ce qui me pèse avant que je ne ferme les yeux. Je l’avais fait et ça avait marché ; je n’avais jamais connu d’aussi bonnes nuits que pendant cette période.

Je ne te décris pas le menu complet ; partis de Roissy, nous avions fait une première escale à New-York où malheureusement les consignes de sécurité étaient tellement strictes que nous étions restés dans l’enceinte de l’aéroport JFK ; cependant Donald nous avait fait visiter ce haut-lieu du transport aérien américain et nous avait raconté de belles histoires ce qui nous avait fait passer le temps comme dans un enchantement. Ensuite, nous étions repartis en direction de Miami puis avions pris une correspondance pour La Havane sans attendre plus d’une demie-heure ; c’est là qu’on voyait que les Américains étaient organisés et efficaces. L’arrivée à Cuba restera dans mes mémoires ; ce fut le jour et la nuit comparé aux États-Unis. La police omniprésente, les soldats dans les rues et les regards apeurés des indigènes ne m’avaient pas rassuré ; heureusement, notre guide local, le trop drôle Donaldo, nous avait rassuré et nous étions sous sa protection. Il nous avait détaillé le programme de la journée, à commencer par une soirée dansante dans un club de la capitale, avec un spectacle de pachanga réputé sur toute l’île ; j’en salivais d’avance.

Le soir, après les longues formalités d’usage dans l’hôtel de luxe où nous étions hébergés, j’avais enfilé une tenue plus classieuse, sur les conseils de Donaldo qui m’avait vanté la beauté des Cubaines, puis étais parti avec mes compagnons de fortune en direction du Nirvana de la danse ; je n’avais pas été déçu tellement la musique était envoûtante, les femmes désirables et les boissons délicieuses. Je me souviens avoir dansé le cha-cha-cha avec une belle brune incendiaire appelée Carlotta et ma carte bleue n’avait jamais autant chauffé que cette soirée là ; Donaldo m’avait ensuite conseillé de suivre ma partenaire de fiesta dans un endroit plus alternatif, connu de peu de Cubains à cause de l’allergie du pouvoir pour l’art en général et celui du pas-de-deux en particulier. La superbe Carlotta, avec ses yeux de braise et son sourire malicieux, n’avait pas eu de mal à me convaincre de venir seul, sans les boulets qui m’accompagnaient et se comportaient comme des éléphants dans un magasin de porcelaine.

Le reste s’était déroulé comme dans un cauchemar ; je ne sais plus à quel moment la police m’étais tombée dessus ni pourquoi elle m’avait embarquée. Tout ce dont je me souviens c’est que Carlotta avait disparu avec Donaldo et que j’étais perdu dans un coupe-gorge, sans parler un traître mot d’espagnol, au milieu d’hommes et de femmes qui me regardaient comme si j’étais le Diable en personne ; finalement, je bénis les policiers car je crois que ma vie n’avait tenue qu’à un fil.
Je suis resté positif, même si mes poupées tracas me manquent ; il faut dire que je n’ai pas beaucoup l’occasion de dormir. La police m’a interrogée mais mon incompétence linguistique a rapidement limité nos échanges ; la gifle, le coup de pied dans les parties, le fer à friser ou le sac sur la tête ne m’ont pas permis de progresser en langues au grand dam de mes hôtes. Ils ont fait appel à une sorte de traducteur, un russe prénommé Igor ; le bougre parle bien le français et m’a avoué qu’il avait naguère travaillé en région parisienne pour un comte immortel. Je pense qu’il est un peu mythomane mais au bout de deux cents vingt volts dans les testicules et de trente litres d’eau en apnée prolongée, j’étais prêt à croire n’importe quelle baliverne ; je ne savais plus ce que je faisais en ces lieux et j’ai avoué mes crimes.
Depuis, je suis dans une sorte de colonie de vacances grâce à la recommandation d’Igor qui semble me prendre sous son aile ; cet endroit est spartiate mais fonctionnel. Le code vestimentaire se résume à une sorte de pyjama rayé avec un numéro dessus et le coiffeur du cru ne connaît que la boule à zéro ; comme dans certaines boites de nuit branchées de Bruxelles, on nous pose un tatouage sur le poignet mais là c’est au fer rouge et il y a peu de chance que nous ayons besoin de sortir pour une pause cigarette. D’ailleurs, que veut dire sortir quand on est au milieu de nulle part, en plein soleil ? Je préfère casser des cailloux sous la canicule plutôt qu’affronter les crotales et les Carlotta locales ; je crois que cette philosophie est partagée par mes camarades de ce club très fermé qui me permet de connaître une autre réalité cubaine.

Voilà, ma chère Delphine, la raison de mon long silence. J’espère qu’Igor va tenir sa promesse de transmettre cette lettre parce qu’elle m’a coûté un max ; il faut reconnaître qu’il est costaud le bougre du haut de ses deux mètres et que son équipement suit.

Une dernière précision : je ne suis plus déprimé et ça c’est une excellente nouvelle.

Ton collègue et ami,

Tiburce Dugommeau.

Posté le : 22/06/2014 11:44
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Re: Défi d'écriture du 21 juin 2014
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Tu t'es gravement lâchée, ma chère Couscous, sur ce défi !
J'ai adoré ce récit où toutes les galères du low-cost sont rassemblées dans un voyage cauchemardesque.
Bravo !
Donald.
PS: La chute, même annoncée dans le titre, est excellemment amenée.

Posté le : 21/06/2014 22:03
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Re: Défi du 14-06-2014
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Couscous tu nous a dégoté l'arrière-petit-fils caché de Jules Verne ?
J'ai vraiment aimé cette version du défi et je reconnais bien là ton humour.
Bravo !
Donald

Posté le : 21/06/2014 21:57
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Re: Défi du 14-06-2014
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Merci Arielle,
Je trouvais que cette blague exprimait bien deux tendances du XXème siècle: la destruction massive et la psychanalyse absolue.
Je n'ai jamais rencontré de petit garçon appelé Adolphe: bizarre non ?
Bises
Donald.

Posté le : 18/06/2014 10:21
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Re: Défi du 14-06-2014
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Merci Kalimera,
J'ai sauté sur l'occasion pour donner ma vision de la science-fiction; j'entends trop souvent que je suis un fondu de ce genre et comme ce n'est pas le cas...
A bientôt,
Donald

Posté le : 18/06/2014 10:18
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Re: Défi du 14-06-2014
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Demain est un autre jour


Je remercie le magazine Science & Vie de m’avoir proposé l’éditorial du mois de juin ; cette occasion me permet de donner mon avis sur un sujet ô combien passionnant et qui se résume en un simple mot composé : la science-fiction.

Au lecteur qui me demande comment je définis la science-fiction, je réponds simplement par une phrase emblématique : demain est un autre jour.
Il y a longtemps que la science a dépassé la fiction ; Jules Verne a essayé d’imaginer le futur à partir de ses lectures scientifiques et malgré son génie il n’a pu que transcrire les peurs de son époque. Le sous-marin utilisé dans ‘Vingt mille lieux sous les mers’ n’était pas une nouveauté et le vaisseau volant de ‘Robur le conquérant’ s’inspirait des futurs zeppelins allemands. Le génial écrivain français a utilisé un contexte historique et n’en a pas beaucoup dévié ; en cela il était classique et utilisait la science pour agrémenter des récits d’aventure et non pour générer de la fiction. Tous les auteurs de ce genre littéraire ont essentiellement écrit dans cet état d’esprit ; le plus bel exemple est Isaac Asimov avec sa série ‘Fondation’ où la science est utilisée dans la narration pour expliquer des éléments contextuels comme le cerveau positronique ou la psycho-histoire.
Dans tous les cas, Jules Verne et Isaac Asimov ont voulu donner leur vision de demain ; la science n’a été qu’un moyen de légitimer leur approche en disant : et pourquoi pas ?

Alors, me direz-vous, que veut dire raconter une histoire qui se passe demain ?
Pour répondre à cette question, je vais dépasser la science tout en utilisant une de ses références historiques en la personne de Sigmund Freud ; je vais utiliser le ressort narratif de la blague.
C'est une femme qui consulte le docteur Freud.
— Docteur, mon fils m'inquiète ; il ne cesse de torturer les animaux et semble prendre du plaisir à le faire. D'abord c'était les mouches dont il arrachait les ailes, ensuite il a crevé les yeux du chat de madame Cohen, enfin il a empoisonné le chien de monsieur Levi. J'ai peur qu'il s'en prenne un jour à ses petits camarades de classe. Je ne sais plus quoi faire, docteur.
— C'est l'âge qui veut ça, ne vous inquiétez pas outre-mesure ; à dix ans on expérimente de nouveaux territoires et c'est normal pour un jeune garçon. Vous verrez qu’à l'adolescence il trouvera son équilibre et abandonnera certainement ses activités morbides.
— Vous me rassurez, docteur Freud.
— De rien, madame Hitler, je vous souhaite une bonne journée.


Que nous enseigne cette petite histoire? D’abord, que la science n’est pas exacte et que se baser sur cette seule source peut amener l’écrivain à se tromper de façon magistrale. De plus, elle nous rappelle que la réalité dépasse souvent la fiction ; dans cette blague, ce n’est pas l’erreur de jugement de Sigmund Freud qui représente la chute mais le nom tristement célèbre de sa patiente.
Je soupçonne d’ailleurs l’auteur de ce trait d’humour d’être un passionné de science-fiction.
Dans ce cas précis, l’écrivain pourrait imaginer un demain différent ; la mère de ce garçon perturbé aurait pu consulter un prêtre, par exemple. Imaginons la scène ; l’église décide que c’est un cas de possession par le Malin et pratique un violent exorcisme. Peut-être que le visage du monde en aurait été changé. Si l’auteur de science-fiction verse dans le pessimisme, il dira que le garçon deviendra fou ce qu’il était déjà nous le savons maintenant ; sa vision du futur en sera quand même modifié. Je vous laisse imaginer la version optimiste ; quoi qu’il en soit, l’auteur peut décliner à volonté sa conception du futur à partir des éléments dont il dispose et de ses propres convictions ou de son état d’esprit.

La science-fiction permet à l’auteur de passer des messages sur une réalité qui jamais n’arrivera ou n’est pas encore arrivée ; le lecteur achète cette vision du futur ou ne la consomme qu’un instant mais il voit autre chose que son propre présent. L’auteur de science-fiction, celui qui fait l’effort de soumettre au lecteur de la matière à réflexion, dénonce dans sa vision futuriste les errements ou les peurs de son époque ; en cela il fait autant progresser les consciences que Zola ou Steinbeck en leur temps.
Albert Einstein a dit en 1927 : « Dieu ne joue pas aux dés ». Cette vision déterministe du monde correspondait à une quasi-religion ; elle représentait la réponse aux physiciens quantiques, ceux qui croyaient en un univers de probabilités, lors d’un grand congrès scientifique où s’affrontèrent ce jour-là deux représentations du monde et de la matière. Depuis cette célèbre phrase, la science essaie par tous les moyens de trancher entre ces deux conceptions ou de les réunifier ; en cela elle laisse de la place à l’écrivain de science-fiction pour imaginer le futur.

Donald Ghautier

Posté le : 17/06/2014 12:20
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Re: Défi du 14-06-2014
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Arielle,
Tu tiens quelque chose avec cette Priscilla.
J'ai bien rigolé comme la première fois qu'elle est apparue en pleine lumière.
Bravo !
Donald

Posté le : 15/06/2014 13:18
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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