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Re: Défi à plusieurs mains
Plume d'Or
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De Dijon
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Veuillez m'excuser cher Commissaire, j'ai dû m'éloigner quelques temps. Quelques occupations professionnelles et quelques autres distractions m'ont éloigné de l'enquête.

M’sieur l'inspecteur, sans vouloir vous paraître con, et en volant en escadrille avec moi-même, je voulais vous dire, je suis très transi, je me trouve devant cette affaire un transi, gisant devant mes souvenirs. Si j’en crois mes souvenirs, avec qui je suis intransigeant, je vois encore cette poêle à frire qui me défrise un peu. Encore queue, de poêle bien sûr ! Il la tenait bien dans sa main, M’sieur, je vous l’assure!

Sauf votre respect, qui est naturellemment très barré, vous me pardonnerez M’sieur, je me poile bien à l’idée que Barre puisse avoir reçu un coup de poêle alors que j’étais à poil avec sa femme.
Comment va-t-il au fait ce cher Barre? Va-t-il plus mal (a) Barre?

Que faut-il penser de tout ce tintamarre,
Dont je vois que vous en avez marre.
Je ne voudrais pas causer une bagarre!
Je suis convaincu que les grands maux de Barre
trouvent leurs origines dans des causes bizarres.
Vous devriez chercher du côté des codes barres
de la poêle à frire. Et votre enquête redémarre.

Je suis heureux de vous avoir converti aux Bourgogne!
Connaissant votre passion des grands vins de Touraine, je vous ai ramené un grand cru de Touraine que Madame Barre a beaucoup aimé. Je dois vous avouer, M'sieur l'Inspecteur, qu'avant nos ébats, il m'est arrivé de lui en verser un ou deux verres : un Quart de Chaume Grand Cru.
Après une telle dégustation, quelle casse, M'sieur.

Oh, Grand cru de Touraine aux mille reflets d'or,
offert à ma belle pour découvrir ses trésors,
Que tes notes florales d'agrumes et fruités,
M'ouvrent la voie des délices sans ubuquité.
Que ton onctuosité d'une folle ampleur,
m'amène sur les voies de l'amour ensorcelleur.

Je m'enflamme, je m'enflamme, M'sieur le Commissaire.
On se refait une petite bouffa, comme là-bas, dis!
Allez, je vous ouvre la bouteiille de Quart de Chaume. Ne faisons pas les choses, ni au quart, ni à moitié.
Allez,c ette fois-ci, je vous laisse le tasteviner!

Posté le : 08/05/2015 17:20
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Re: Défi à plusieurs mains
Plume d'Or
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Eh oila, je voulais vous revoir Monsieur le Commissaire.
J'ai la tête comme un tchic tchic (= migraine) à vous écouter.
Pouah! Je comprends que vous vouliez faire fissa avec votre enquête, à la méthode ancienne. C'est comme si Jésus allait perdre sa cravatte (expression pied noir qui veut dire : vous conduire nulle part).
Tu veux la mort de mes os, purée de nous z'autres! Je veux pas la castagne avec vous, M'sieur.

"La carne meurt mais ne se rend pas" (aurte expression pied noir). Depuis notre dernière rencontre, j'ai repensé à notre affaire, enfin à votre affaire.
Me sont revenus d'autres souvenirs. Vraiment, M'sieur, vraiment. Foi de ma mère, je ments pas M'sieur.

Je me souviens bien maintenant, alors qu'il était en furie Barre, il s'est comporté comme un éléphant qui a tout casse er autour de lui. Barre a barri. Et comme je crois vous l'avoir dit, j'ai tenté de le raisonner mais Barre botte en touche. J'ai pensé alors que Barre atteint ses limites de mari aimant et j'ai tout fait pour le calmer. Vraiment, M'sieur le Commissaire!
Barre a ka dire dire ce qu'il veut lorsqu'il se réveillera, je ne l'ai pas tué M'sieur.

M'sieur le Commissaire, on se fait une petite bouffa. J'suis venu avec ma bouteille de Musigny. Allez, je l'ouvre! On continuera à se parler.
J'ai une information cruciale pour vous, M'sieur, qui vous fera hissier les voiles de votre enquête. Je me suis souvenu que l'objet que portait le barbu dans sa main était une poèle à frire. J'avais trouvé cela bizarre mais je n'avais pas pensé à vous le dire.

Allez je tastevine le Musigny et je vous en offre un verre! Vive le vin!

Posté le : 02/05/2015 21:57
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Re: Défi à plusieurs mains
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Ah, Monsieur l'Inspecteur, si je me puis permettre quelques élucubrations généalogiques, en s'éloigant si vous le voulez bien, de la troisième syllabe de ce mot, mon nom pourrait vous laisser supposer que j'ai des origines italiennes, mais il n'en est rien. Nenni, je suis d'origine pied noir depuis toujours. Ma sainte mère doit se retouner dans sa tombe, à l''écoute de vos mots!
Y’ a Janice qui m’a tagué, j’te jure sur la vie d’ta mère ! que je suis pas italien.

Monsieur le Commissaire, je serais plutôt transi d'amour, transi de passion, langoureux, loin de ma Laurence, amoureux fou, désireux de volupté. Je me vois Lawrence d'Arabie chevauchant ma Laurence, chevalier conquérant nos émois érotiques et sensuels.

Et je vois que nous allons nous entendre; vous aimez comme moi la poésie. Il me vient en moi les vers d'un poète que je lis beaucoup, que j'admire tant, et qui sait chanter les grâces et les désirs de la femme. Alors que je conquiers en digne chevalier ma dulcinée, prêt à tout casse er, je récite ces vers :

"D’une femme qui défend très bien ses convictions
Nul ne sera choqué, et si c’est un canon
D’elle on dira « mieux vaut être belle et rebelle
Que moche et remoche » c’est un plus sensuel

Quand une douce brise caresse notre peau
Ca peut être charmant, et du ciel un cadeau
Parlant du vent fripon, soyons pas insultant
Car non le vent coquin, n’est pas vent tripotant".

Vous avez raison, ce soir là, j'ai pris la barre de nos ébats. Je ne crois pas que c'est l'objet de nos débats, Monsieur l'inspecteur, encore que je me bats avec les souvenirs de ce jour-là. Je dois vous avouer que j'ai bien aimer la tripotter pendant nos ébats. Je dois reconnaître avec vous que j'ai crié au loup garou au moment de l'extase.C'est à ce moment qu'il est arrivé le beau Barre. Je comprends sa colère, car, après nos ébats, quel champ barre nous avons laissé sur notre champ d'amour. Cela étant, Monsieur l'Inspecteur, je comprends qu'il puisse être en furie Barre.

Je vous jure, Monsieur l'inspecteur, que je n'ai pas pas frappé Monsieur Barre.
Effectivement, je prendrai bien un petit verre de Chinon. Mais Monsieur l'inspecteur, je vous trouve bien dur avec les vins de Bourgogne. Lors de notre prochaine rencontre, je vous proposerai un vin aux bouquets très féminins, pour vous, qui aimez tant les femmes : le Musigny. Il vous évoquera l’églantine et la violette sous la rosée du matin, le cassis, la framboise, évoluant avec l’âge vers le cuir, la fourrure, et l’humus. Quel enchantement, Monsieur l'Inspecteur.

Une petite prise de bec peut ne pas faire de mal. Et puis les réconciliations sont si belles après un petit emportement. C'est bon pour l'harmonie d'un couple. Vous avez mille fois raison. Je suis à votre disposition Monsieur L'inspecteur. Demandez moi tout ce que vous voulez pour vous aider dans vorte enquête.

Je me disais bien qu'en vous parlant du barbu, que cela allait être un argument au poil, et vous mettre sur la piste de l'assassin!
Je crois vous avoir dit qu'il était accomapgné d'une femme, mais maintenant que je crois revoir la scène, je me souviens qu'il avait un objet dans la main, lorsque je suis sorti du logement de ma "Dulcinée de Toboso".

C'est promis, Monsieur l'Inspecteur, je reviendrai avec un Musigny lors de notre prochaine rencontre!

Posté le : 01/05/2015 13:57
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Re: Défi à plusieurs mains
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Bonjour Monsieur l'inspecteur,

J'ai appris la nouvelle du coma de Monsieur Barre. On dit qu'il aurait eu un coup de barre. Je m'appelle Armand Transi. Je crois que vous souhaitiez avoir un entretien avec moi. Je ne voudrais pas que les soupçons pèsent sur moi au sujet de cet accident infiniment regrettable.
Puis-je compter sur votre discrétion, Monsieur l'inspecteur.

Je suis un ami de la famille et depuis quelques mois, Laurence, enfin Madame Barre et moi-même, nous nous sommes vus en privé et nous avons tissé une relation très priviliégiée et intime.
La fameuse journée de cette agression, je suis arrivé à 15h à leur domiie, car j'avais le désir de voir Laurence, pris d'un désir fou de la voir et de la tenir dans mes bras Je suis monté à l'étage de leur logement, très discrètement. Dès lors que nous nous sommes vus, nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre. Une vraie casse cade de baisers, Monsieur l'inspecteur. Nous ne nous contrôlions plus.

Il faut reconnaître que nous n'avons pas été très discrets. C'est alors que nous avons été surpris par Monsieur Barre lui-même qui nous a séparé avec violence, en pleine action, Monsieur l'inspecteur. J'ai tenté de le calmer et il a continué à s'emporter. J'ai vraimlent eu le désir de m'expliquer avec lui, sans violence.
Puis un client arrive dans la boutique. Laurence descend dans la boutique et visiblement mène une affaire avec ce client que je ne vois pas. Pendant cette négociation qui fut très brève, j'arrive à calmer Monsieur Barre. Sitôt la négociation terminée, Monsieur Barre descend et s'en suit une violente altercation avec Laurence. Je crois, Monsieur l'inspecteur, qu'un grand nombre de noms d'oiseaux ont été cités pendant la discution très musclée. Par les bruits émis, j'ai cru comprendre que Monsieur a gifflé Madame.
Alors, j'ai préféré m'éclipser et retourner chez moi.
En sortant de la bijouterie, deux personnes observaient la bijouterie, un homme barbu, plus barbu que moi encore, et une femme, qui avaient l'air d'être très intimes l'un avec l'autre.

Je peux compter sur votre discrétion vraiment, Monsieur l'inspecteur. Autour de 19h15, je crois, Laurence est venue à mon domicile. Je lui ai conseillé de s'expliquer sereinement avec son mari, dès lors que l'orage sera passé.
Voilà, ce que je voulais vous dire, Monsieur l'inspecteur.

Posté le : 30/04/2015 23:28
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Re: Défi à plusieurs mains
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Couscous,

Je veux bien être l'amant transi. Pardon, je veux bien être Armand Transi!

Bises et amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 28/04/2015 23:01
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Re: défi du 25 Avril 2015
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Cher Kjtiti, cher Serge,

Je termine ma septième lecture et mon sourire tourne au rire. Je fais une pause pour te répondre avant que le fourire ne me prenne, afin que la Dame de mes pensées, installée dans une pièce voisine, ne s'inquiète point de ce qui pourrait apparaître comme un déclin mental.

Malgré le poids des années dont je n'avais pris consscience qu'il pouvait se décliner en siècles, je reste très alerte devant ton poème savoureux et truculent, et papès cet écrit, je vais réellement de ce pas aller boire un petit fond de bouteille de Charmes Chambertin.
Tu me le pardonneras. Cela étant, la semaine dernière j'ai bu une appelation Touraine Amboise rouge avec une viande en sauce. Et ma fois, je lui ai trouvé des tannins veloutés et un fruité fin et élégant. Je n'ai pu m'empêcher de penser à toi et je me suis dit qu'il failalit que je place les vins de Touraine dans au moins l'un de mes poèmes.

Sois rassuré mon ami, je suis un ennemi des Mac Do et autres Kebab. Ma victoire est que j'ai réussi à éloigner mes deux enfants de cette cuisine pitoyable.
J'ai l'honneur d'avoir une seconde cave dans ma maison que j'ai transformée en cave à vins, et saches aussi que les vins de Touraine y ont leur place et notamment ceux que tu cites.
Les deux derniers vers de ton poème sont un supplice. Je me calme en me disant que dimanche prochain, j'ouvrirai un Bourgueil.

Je suis très honoré par ton poème. Tu ne vas pas aimer ce que je vais te dire : je t'admire, j'admire ta plume, je t'admire tout simplement. C'est étrange car je ne te connais que par tes écrits. Tu m'inspires mon ami. Dans mes derniers écrits, l'âme de Kjtiti plane. C'est dit!

Merci, merci vraiment.
Je vais mettre ta poésie en bonne place dans le ciel de mon bureau.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 26/04/2015 21:40
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Re: défi du 25 Avril 2015
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Bonjour à toutes et à tous,

Encore une fois, ce défi a donné lieu à beaucoup d'humour et de lucidité.

KJtiti, j'ai beaucoup ri et en bon bourguignon, j'ai beaucoup aimé ces quelques vers :
"Ensuite, c’est promis, les barres parallèles
Un canon, chez Dédé, un autre chez Lulu,
IL suffit, pour cela, de traverse la rue :
Sis l’un en face l’autre, ces bars sont parallèles… !! "
Quel bonheur de te lire. Il en résulte toujours un bien être.

Isabelle, quelle lucidité et philosophie. Je pense que nous nous rejoignons dans nos réponses respectives.

Exem, tu es fabuleux. En matière de fable, je ne suis vraiment que ton frère cadet.
J'aime beaucoup la fin mais je te rassure, j'ai lu le début plutôt deux fois qu'une.
" Que croyez-vous qu’il arriva ?
Ce fut Balance qui creva !"

Quel verve Kjtiti. Décidément, tout finit sur une balance. Je propose que l'on invente qui affiche le poids que l'on désire et le poids perçu et non pas le poids réel. Je vais déposer un brevet.

Chère Couscous, j'ai essayé de me classer dans l'une des catégories. Serais-je un paumé? Le jeu de mot est facile.
J'ai beaucoup ri, notamment de Madame Glandouille.

Mon tour est donc arrivé. Je vous propose ma réponse que j'ai appelé l'indignation du gros.

Il me faut vous le dire aussi,
Ces derniers temps, j’ai bien grossi.
En gros, à poil et sans habits.
J’ai pris vingt-cinq kilos. Si si !

Me regardant dans la glace, contrit,
Je me trouve bien gros, avec dépit.
Je recherche un beau compliment, gratuit.
Ma femme donne à ma vue un grand accessit.

Dois-je suivre de bons conseils, bien tapi,
Et me livrer à quelque sport sans un répit.
Des belles intentions, je veux être affranchi,
Et pouvoir manger et boire avec appétit.

J’aime servir la bonne chair et la bouteille,
J’adore les gibiers, les fromages et les fruits
Et boire les grands vins de Touraine à grand bruit (en hommage à KJtiti)
Mon palais chante les victuailles à merveille.

Sans vouloir faire un gros plan sur un tel sujet,
Il me faut vous livrer sagement un secret.
Il m’arrive aussi de déguster en cachette
Quelques mets savoureux dans une grande assiette.

Je sens qu’auprès de vous je vais faire un gros titre
A faire l’apologie des très belles formes, en arbitre,
Mais admettez avec moi que, sur ce chapitre,
Un galbe gracieux est aimable à plus d’un titre.

Je désire, très libre, vous dire un gros mot :
Merde, sans vraiment vouloir vous paraître sot.
Certes, je suis gros, Ne me mettez pas au cachot !
Aidez-moi vraiment à m’en sortir au plus tôt.

Vous me pardonnerez d’avoir été Cambronne,
Mais d’accord ! Je vais maigrir ! Mais je vous l’ordonne :
Que l’on me laisse encore savourer de bons plats,
Déguster des saveurs et des vins délicats.
Et puis, avec un équilibre sain, en gros,
Je finirai par les perdre, mes vingt-cinq kilos.

Bien amicalement.

Jacques

Posté le : 26/04/2015 16:10
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Re: Défi du 18 avril 2015
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Chère Couscous,

Je prends un vif plaisir à répondre aux défis. Outre que cela me fait du bien, j'aime partager ainsi avec les Loréennes et les Loréens.
Je ne remercierai jamais assez mon cher frère de m'avoir fait venir ici.

Je donne raison à Exem et à Kjtiti. J'ai finalement un peu détourné ton défi. Je n'ai pas vécu cet événement comme un cauchemar mais plutôt comme un moment contrariant, certes, mais amusant.
Et finalement, ta réponse à mon texte fait écho à cela. J'en souris encore. Et elle me fait commencer ma semaine professionnelle dans la bonne humeur.
Merci très chère Couscous.

Amitiés de Dijon.
Bises.

Jacques

Posté le : 20/04/2015 09:32
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Re: Défi du 18 avril 2015
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Chère Couscous,

Ton défi m'a inspiré car tout comme toi, j'avais une historie vécue à raconter au sujet de "cauchemars" en hôtels restaurants.
J'ai appelé mon histoire vécue : "pourrons nous réellement déjeuner?
Je l'ai un peu retravaillé mais la scène du repas est réelle.

Cette année-là, pendant le week end du 14 juillet, je me décide à faire l’ascension d’une montagne que je n’avais encore jamais faite, le Pic Canigou dans les Pyrénées 0rientales, avec le désir de pouvoir admirer, par beau temps, sans doute la plus belle vue sur la Méditerranée. Je règle tous les détails de mon séjour que je partage avec la dame de mes pensées, ma femme. Je me dis qu’après l’effort de l’ascension, il nous faudra le réconfort d’une chambre confortable et de bons repas. Aussi je me décide à réserver une chambre pour la nuit du 15 au 16 juillet, dans un hôtel restaurant trois étoiles de Vernet Les Bains, au pied du Canigou.

Nous décidons de passer la journée du 14 juillet dans un lieu exceptionnel, au pied du Pic, l’abbaye de Saint Martin-du-Canigou, cadre sauvage et éblouissant, entouré de falaises et de canyons. Dans les faits, cette journée est consacrée au sommeil car nous entreprenons l’ascension du Pic Canigou pendant la nuit.
La nuit est longue avant d’atteindre le sommet du pic, en passant par le col de Segates et le refuge Arago. L’aboutissement de notre périple est un enchantement, avec le lever de soleil sur la Méditerranée. Nous croyons entrapercevoir Marseille. La roche, les quelques rares fleurs, le ciel bleu de l’aube et la terre chantent nos émois.

Le matin du 15 juillet, la descente du pic est périlleuse. Nous récupérons notre voiture à l’abbaye Saint Martin, et, épuisés, nous décidons de déposer nos affaires à l’hôtel et d’y déjeuner.
Si l’ascension du Pic Canigou fut une aventure, ce déjeuner en est une autre, d’une autre nature.
A treize heures, nous nous installons sur la terrasse, à une table, sous une pergola, avec un point de vue somptueux sur les montagnes pyrénéennes, parmi lesquelles nous croyons distinguer le Pic Canigou, sans certitude.
Le maître d’hôtel nous apporte la carte, bien modeste à notre goût, avec une offre limitée.
Malgré cela, avec une grande prudence, nous retenons, l’un et l’autre, la même entrée, une salade composée aux noix de Saint Jacques et un lapin à la tapenade. Nous optons pour une eau minérale d’Arcens et deux verres de Petit Chablis.
Le Maître d’Hôtel arrive à notre table :

- Madame, Monsieur, avez vous fait votre choix ?

Ma femme répond oui de la tête et je passe donc commande de ce que nous avions retenu. Nous voyons le maître d’hôtel devenir gêné. Il nous dit :

- Nous n’avons plus de noix de Saint Jacques ; mais soyez rassurés, nous avons bien de la salade composée !
- -Je le suis, lui répondis-je. Pensez vous qu’il serait possible de nous ajouter des œufs durs, qui ne semblent pas prévus dans la salade composée de votre carte, car nous avons une grande faim. Nous venons de faire l’ascension du mont Canigou.
- Ah, je suis désolé, Madame, Monsieur, nous n’avons plus d’œufs.
- Nous prendrons donc la salade composée sans œufs.
- Et pour la suite, que pensez vous prendre, nous demande le maître d’hôtel.
- Nous avons pris le même plat, ma femme et moi, un lapin à la tapenade.
- Je suis vraiment désolé,…Il vous faudra patienter car nous attendons une livraison de lapins et nous n’avons aucun lapin en cours de cuisson.
- Ah quelle heure pensez vous que vos lapins arriveront dans vos marmites. Rassurez moi, ils ne sont pas encore dans la garenne, à moins que cela ne soit dans la garigue !

Le maître d’hôtel s’éloigne un peu fâché et court dans la cuisine sans doute pour vérifier l’arrivée desdits lapins.
- Jacques, tu n’as pas été très gentil avec lui. Tu as été ironique, me dit ma femme.
- Reconnais que c’est déroutant de proposer des produits sur une carte et de ne pas être en capacité de nous les servir !

On entend alors des invectives venir de la cuisine. Au milieu de quelques injures à base de noms d’oiseaux, nous comprenons qu’aucun lapin ne viendra. Je vous avouerai volontiers que nous avons songé, à ce moment, prendre la poudre d’escampette. Le retour du maître d’hôtel eut raison de notre indécision.

Il revient à notre table :
- Je crois préférable que vous choisissiez un autre plat !
- Eh bien, nous avons repéré sur votre carte un poulet au curry. Nous prendrons l’un et l’autre, ce plat.

Le maître d’hôtel le note sur son carnet de prise de commande. Nous le trouvons soucieux, sans nous inquiéter davantage.
Nous sommes rassurés car nous voyons nos deux salades composées arriver ainsi que notre eau minérale, mais sans le chablis. Nous décidons de ne pas insister au sujet du chablis.
L’appétit a raison de nous et nous nous jetons sur les deux salades. Alors qu’elles n’étaient pas encore tout à fait terminées, le maître d’hôtel revient vers nous et nous annonce qu’il n’y aura pas de poulet, non plus. Je lui demande si nous pouvons au moins compter sur le chablis. Timidement, il nous dit que non.

Très contrarié, je lui demande de revenir avec la carte. J’avais repéré sur ladite carte un beau plateau de fromage.
- Pouvons nous avoir le plateau de fromages, s’il vous plait.
- Préférez vous tel out tel fromage ou un assortiment de fromages ?
- Venez avec tout votre plateau de fromages, s’il vous plait !

A cet instant, nous nous sommes regardés, l’un et l’autre, avec malice. Nous nous souvenions de ce restaurant à Beaune qui proposait un repas seulement à base de fromages.
Nous trouvons l’idée excellente et, dans la demi heure qui suit, nous jetons un sort audit plateau de fromages. Sont passés sur nos palais en attente de saveurs, le comté, le Saint Nectaire, le Chaource, la Tomme de Barousse, et autres crottins de chèvre.

La surprise du maître d’hôtel est totale lorsqu’il retrouve le plateau de fromages quasiment vide. De notre côté, nous sommes repus.
Nous réglons l’addition du repas sans prendre de dessert, en imaginant une sortie rapide de cet hôtel restaurant, traquenard. Après quoi nous pensons qu’il serait heureux de faire une longue sieste dans notre chambre qui nous avait été promise à midi, et là, quel ne fut pas notre surprise, elle n’était pas faite alors que les deux heures de l’après midi avaient déjà sonné. Là encore, ils étaient en attente d’une livraison de draps propres.

Nous rejoignons le bord de la piscine pour y faire une longue sieste.
Autant vous avouer, que ce soir là, nous sommes allés dîner ailleurs, en bord de mer, à Leucate. Et le lendemain, nous avons quitté l’hôtel, sans prendre le petit déjeuner.
Depuis le jour de cette histoire, amie lectrice, ami lecteur qui est vraie, je ne m’assure plus seulement de la qualité de la literie des lits proposés, de l’offre des cartes mais des conditions d’organisation des hôtels restaurants où je réserve des chambres.

Posté le : 19/04/2015 22:09
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Re: Défi du 11 avril
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Chères amies, chers amis,

je veux simplement vous remercier d'avoir répondu à mon défi.
J'ai pu encore une fois mesurer le talent, la verve et l'humour de toutes celles et de tous ceux qui ont répondu à ce défi.
J'aime tant être parmi vous.

Un bon dimanche à toutes et à tous.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 18/04/2015 22:58
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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