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Re: Défi du 17/05/14
Plume d'Or
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Belle histoire Arielle, en plus j'aime bien la chute.

Posté le : 20/05/2014 08:56
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Re: Défi du 17/05/14
Plume d'Or
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Retour à l'envoyeur


Thomas descendit du bus et se dirigea vers l’hôtel du centre-ville ; il n’avait pas encore réservé mais dans ses souvenirs cet établissement ne semblait pas faire le plein, surtout en ce mois d’octobre peu propice au tourisme. La réceptionniste peu affable lui fit remplir des papiers puis il eut droit à une chambre standard ; il posa son sac de voyage et ouvrit le mini-bar. « Qu’est-ce qui m’a poussé à revenir ici ? » se dit-il en ouvrant une bière ; il se remémora ses vingt dernières années.

Il avait quitté Brignais à l’age de dix-huit ans juste après avoir obtenu son baccalauréat au lycée d’Oullins ; ses parents lui pesaient et il avait décidé de s’engager dans l’armée où il avait intégré l’école des officiers de réserve. Après ses classes dans le trou du cul du monde vers Draguignan, il avait été affecté dans une unité de commando en Nouvelle-Calédonie ; il n’avait pas daigné revenir dans sa bourgade natale car sa famille lui restait encore en travers de la gorge et que ses copains ne le comprendraient pas. Par la suite, il était resté dans l’hémisphère sud pour de bonnes et de mauvaises raisons ; la France l’avait enrôlé au sein de ses prestigieux services secrets et il avait montré toutes ses capacités à manipuler les gens et éliminer la fange. Pris dans la spirale de l’aventure et des coups tordus, il avait négligé de garder le contact avec son passé et ni son frère ni sa sœur n’avaient réussi à lui parler depuis son départ pour les terres australes. Son père était trop fier pour tenter quoi que ce soit et sa mère trop soumise pour oser le contredire. En quelques années, les deux parties avaient coupé les ponts et Thomas n’avait pas cherché à prendre des nouvelles ; sa vie trépidante et pleine d'inattendu avait fait le reste jusqu’à le rayer définitivement des registres civils, du moins dans la version officielle.

Thomas imagina la réaction de son père quand ce dernier avait reçu son avis de décès ; il avait du certainement forcer sur les commentaires du genre « je vous l’avais bien dit, ce garçon était une tête brûlée. » à la lecture du rapport de police annexé au document. Sa couverture avait été bien étudiée et mourir d’un accident de voiture à vingt-cinq ans, dans des conditions classiques d’alcoolémie élevée et de jeunesse facile, représentait l’excuse idéale pour reprendre une nouvelle identité dans le cadre de ses missions futures ; le seul bémol à cette situation résidait dans le fait qu’elle devenait définitive. Thomas avait sauté sur l’occasion car rien ne le retenait à ces pauvres ratés qui partageaient ses gênes ; il s’était toujours senti étranger dans cet environnement étroit des petits bourgeois provinciaux plus occupés à dénigrer leurs voisins et à compter leurs sous qu’à penser aux autres et sortir grandi de leur milieu conformiste. En plus de changer de patronyme, devenant Thomas Corentin au lieu de Franck Durand, il avait bénéficié de chirurgie esthétique, passant de grand costaud paysan à play-boy mondain ; cette dernière intervention était indispensable dans le rôle de jeune et riche inutile qu’il devait jouer pour infiltrer la haute société australienne.
A bientôt quarante ans, il était devenu un parfait inconnu pour tous les habitants de ce bourg sans âme et personne ne pourrait se douter de qui il était vraiment ; il avait toute liberté de mouvement, un compte en banque bien garni, des relations bien informées et une volonté de fer.

Midi s’afficha sur sa montre et il quitta son repère pour aller déjeuner dans un petit restaurant de la place de l’église. Une fois assis à une table tranquille il commanda un repas typique de la région lyonnaise ; la serveuse lui rappela vaguement quelqu’un qu’il avait du connaître sur les bancs de l’école. Il opta pour une conversation futile avec la blonde chargée de le servir.
— C’est la première fois que je viens ici, commença-t-il, et j’aimerais savoir ce que cette petite ville a de typique.
— A part un aqueduc gallo-romain classé monument historique, je ne vois rien, répondit la femme dont il sentit qu’elle n’avait pas l’habitude des étrangers mais qu’elle était ouverte à la discussion tellement elle s’ennuyait avec les autochtones.
— Il n’y a donc pas d’endroit où s’amuser un peu ?
— Ici on s’ennuie, monsieur.
— Appelez moi Thomas.
— Je m’appelle Stéphanie et je suis née dans ce trou perdu où j’ai passé mon temps à élever trois enfants et travailler comme une folle pour acheter ma maison et préparer ma retraite.
— Vaste programme. Pourtant il y a des opportunités à Lyon et ce n’est pas très loin.
— Quinze kilomètres peuvent prendre une vie quand vous êtes enceinte très jeune et que le père est parti en courant dès l’annonce de votre grossesse.
Thomas ne fut même pas étonné de tant de franchise de la part d’une femme qu’il rencontrait pour la première fois ; c’était même cette qualité d’animal social qui lui valait sa carrière réussie d’espion de la République Française. Il aurait pu sympathiser même avec un Martien sur Vénus et se faire inviter le soir à sa table ; il profita de ce don pour courtiser la belle dont les charmes passées transparaissaient encore malgré ses dix kilos de trop et son regard fatigué.
De polie la conversation passa à plus personnelle et il parvint sans mal à obtenir un rendez-vous amical avec la dénommée Stéphanie. Une fois cette première étape franchie, il se dirigea vers le salon de coiffure le plus cossu sous le prétexte fallacieux de se rafraîchir les tempes.

— Qu’est-ce que ce sera pour le beau jeune homme ?
Le coiffeur commençait fort ; on sentait l’habitude d’appâter le chaland, de flatter les faibles et de fidéliser une clientèle essentiellement féminine. Thomas détailla le commerçant et reconnu en lui un ancien élève de son collège ; ce dernier avait probablement repris l’établissement de son père.
« Cet abruti de Gilles Bruchon est toujours aussi superficiel. » pensa Thomas.
— J’ai besoin de raviver ma coupe, répondit-il.
— Je vais vous rajeunir de dix ans. De Lyon à Saint-Étienne, je suis connu comme le loup blanc et même les joueurs de foot professionnel se battent pour venir dans mon salon.
Thomas le laissa vanter ses mérites et l’encouragea même à dépasser la seule lecture de son curriculum-vitae ; il se souvenait que Gilles Bruchon se targuait d’exploits plus ou moins crédibles auprès de ces dames alors jeunes filles innocentes et naïves. Il orienta les récits de son interlocuteur pour en apprendre plus sur les rapports de force entre les puissants de la ville ; le résultat ne le déçut pas bien au contraire et il obtint les informations nécessaires à sa mission personnelle.
A la fin de la séance d’autosatisfaction du coiffeur, il prit congé et se dirigea vers une grande supérette ; il ne l’avait pas choisie au hasard car elle était située à l’endroit exact où se trouvait dans le temps le magasin de son père. Il alla jusqu’au coin traiteur et engagea la conversation avec le gras du bide en charge du rayon.
— Quel bel étal vous avez, dit-il. C’est autre chose que les hypermarchés des grandes villes où tout se ressemble et rien n’a de goût.
— Bien vrai, répondit l’employé.
— Je suis passé devant il y a quelques années et je n’ai pas remarqué ce superbe commerce, tenta-t-il en usant de flatterie.
— C’est à monsieur François qu’on le doit mais il n’a pu ouvrir qu’au printemps.
— Des problèmes avec la mairie ou le cadastre ?
— Non. Un vieux con occupait le local depuis plus de trente ans et il ne voulait pas vendre alors que personne ne pouvait prendre sa suite.
— Il n’avait pas d’enfant ?
— Si, il en avait même trois. L’aîné est mort en voiture il y a longtemps, le cadet est monté à Paris où on raconte qu’il ne fait rien de ses dix doigts et enfin la petite travaille à Lyon dans une administration. Le vieux a enterré sa femme il y a déjà pas mal d’années.
— Pourquoi s’accrochait il donc à son affaire ?
— Pour faire chier son monde.
— Des comme ça il y en a des tonnes. Finalement il l’a vendu son magasin.
— Pas vraiment ; il a cassé sa pipe en début d’année et monsieur François a racheté le tout aux enchères.
— Un coup de bol en quelque sorte ?
— Plus chanceux que lui tu meurs ! Il a payé le dixième du prix estimé ; il faut dire qu’il a le sens des affaires et des amis haut placés le patron.
Thomas en savait assez ; il acheta du pâté de tête et des grattons frits, remercia l’employé pour sa gentillesse et la qualité de ses produits puis partit à la boulangerie du centre.

Au-delà de se fournir en pain, il profita de sa bonne mine pour tirer les vers du nez de la boulangère ; la bavarde matrone lui apprit qui était le monsieur François et à quel point il était puissant dans le coin. Thomas avait désormais toutes les informations nécessaires pour agir ; il ne lui restait plus qu’à préparer son coup.
Revenu dans sa chambre d’hôtel, il planifia son intervention dans les moindres détails ; Stéphanie devrait tenir le rôle principal en tant qu’alibi.
A dix-huit heures, la réceptionniste l’appela par la ligne intérieure ; son rendez-vous était arrivé et l’attendait dans la petite salle d’attente. Thomas descendit rapidement car selon lui il ne fallait jamais faire patienter une femme en particulier quand elle tenait en ses mains une opération secrète, de surcroît sans le savoir. Stéphanie rayonnait ; elle avait changé de tenue et ne paraissait pas endimanchée. Thomas se remémora sa jeunesse ; Stéphanie s’appelait alors Royer et elle était de loin la plus belle fille du collège. Elle avait deux ans de plus que lui et une classe les séparait ; il n’avait jamais tenté de la séduire car un gouffre abyssal s’interposait entre eux. En effet, Stéphanie faisait plus que son age, par ses formes et sa décontraction, ce qui reléguait les adolescents boutonneux comme Thomas au rang d’amoureux platoniques occupés à ronger leur frein en silence. Plus tard, quand la puberté avait terminée son œuvre, le jeune homme était devenu grand et fort avec ce physique de rugbyman qui plaisait aux lycéennes de la campagne lyonnaise, mais Stéphanie avait disparu du paysage préférant les études courtes au cycle général. Ils s’étaient ainsi perdus de vue à l’instar de beaucoup des collégiens quand ils devaient choisir leur orientation scolaire entre rester dans leur bourg ou monter à la ville.
— Vous êtes splendide Stéphanie, flatta Thomas.
— Ce n’est rien d’exceptionnel, répondit-elle. J’ai fait du neuf avec du vieux.
— Savez-vous ce qui me plaît le plus en vous ? Votre humilité caustique vous sert de bouclier alors que vous êtes une superbe femme dont bien des hommes aimeraient tenir le bras, continua-t-il.
Stéphanie rougit sous la flatterie et le regard doux de ce bel homme qui ne la voyait pas, pour changer, comme un bon bout de viande à consommer vite fait à l’arrière d’une voiture ou dans un gourbi zéro étoile. Elle lui tendit la main et l’invita à quitter l’établissement.
— Je suppose que vous n’êtes pas motorisé, ironisa-t-elle.
— Un point pour vous, admit Thomas. Nous pouvons commander un taxi.
— Inutile. J’ai une voiture ; ma voisine me prête la sienne car mon carrosse est en réparations.
— Je vous invite au restaurant ; des relations m’en ont recommandé un excellent dans le centre de Lyon. Il n’est pas trop huppé mais respire la classe, selon leurs dires.
— Je vous suis les yeux fermés, conclut Stéphanie en baissant les paupières.
Thomas ne put résister complètement à l’envie de l’embrasser et il posa délicatement ses lèvres sur son front ; Stéphanie se laissa tomber dans ses bras puis se reprit doucement, en signe d’approbation secrète. Visiblement, elle voulait profiter de son statut de princesse et goûter aux délices d’une soirée partie pour durer toute la nuit.

Le voyage fut l’occasion de discuter de façon plus personnelle ; Thomas utilisa sa science de l’écoute et Stéphanie se livra au jeu de la vérité. Elle avait effectivement quitté le collège local en fin de sa seconde troisième car elle n’arrivait plus à suivre le rythme des études ; elle avoua quand même que ce n’était pas pour des raisons logiques liées à ses notes mais par désir de travailler vite et partir de chez ses parents. Elle était ensuite rentrée dans un cursus hôtelier qu’elle avait brillamment réussi puis se dirigeait vers une carrière assurée. « Qu’est-ce qui avait merdé ? » se demanda Thomas. Stéphanie lui donna la réponse à quelques hectomètres de l’arrivée : elle avait rencontré le soi-disant homme de sa vie, était tombée enceinte et s’était faite larguer par le père dans les mois qui précédèrent son accouchement. Elle avait tenté de refaire sa vie avec un ancien camarade de classe qui s’était avéré largement meilleur pour planter sa graine que pourvoir aux besoins d’une famille entière ; finalement le feignant l’avait fui à la naissance de son troisième enfant. A quarante ans tout juste, elle se retrouvait avec trois marmots à élever dont le petit dernier tangentait les dix ans ; son ambition s’était envolée avec son optimisme.
Stéphanie se gara dans un parking public sous la Place des Cordeliers ; Thomas l’enlaça galamment et le duo se rendit dans le fameux restaurant appelé « Les yeux dans le ciel » où était réservée une table centrale. Ils débutèrent au champagne rosé en guise d’apéritif puis continuèrent avec des mets d’une finesse extrême que Stéphanie apprécia à leur juste valeur, sans tambour ni trompette. Thomas détailla son invitée une fois encore ; quand elle souriait et même riait, il revoyait en elle la reine de beauté qui avait égayé sa tendre adolescence. Il se sentit coupable de ce qui lui était arrivé durant toutes ces années de galère ; bien sûr il savait pertinemment qu’il n’avait rien à se reprocher car jamais ils n’avaient été proches. Malgré la logique de son raisonnement et la vérité historique, il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir ; il l’avait laissé tomber, elle son fantasme d’adolescent, comme il avait abandonné ses parents, sa sœur et son frère. « Quand je pense au nombre de coups tordus que j’ai organisé, je me demande pourquoi je cogite tant ce soir. » pensa-t-il soudainement ; son cerveau d’homme d’action venait juste de reprendre le dessus sur un vieux cœur d’artichaut qu’il croyait enterré quand il avait changé d’identité.
Au dessert, il proposa à Stéphanie d’aller danser dans un club privé réservé à l’élite lyonnaise ; d’abord elle refusa, invoquant sa condition de serveuse et d’autres arguments qu’il démonta un par un. Quand elle accepta, il la sacra duchesse et leur soirée devint gala au rythme d’une musique saccadée entre salsa et samba. Entre deux pas de danse, il l’embrassa chaleureusement et elle s’abandonna dans ses bras.
Vers une heure du matin, elle était nue dans son lit et le chevauchait fougueusement telle une walkyrie triomphante. Quatre-vingt-dix minutes plus tard, la belle Stéphanie dormait à poings fermés, en cela bien aidée par un puissant somnifère versé dans sa coupe de champagne entre deux ébats et trois mouvements de gymnastique horizontale. Thomas se leva, enfila sa tenue de campagne et prit son équipement ; il utilisa la voiture amenée par Stéphanie pour se rendre sur le lieu de son opération. Après avoir accompli ce qu’il avait prévu, il effaça ses traces et revint à l’hôtel se coucher auprès de son alibi aux longs cheveux blonds.

Le lendemain à midi, Stéphanie Royer se réveilla avec un léger mal de crâne ; elle regarda sur le côté si son prince charmant avait réellement existé. En guise de grand blond au physique d’Apollon, elle trouva un splendide bouquet de fleurs accompagné d’un petit mot. « Tu es une femme merveilleuse ne l’oublie jamais. » était écrit en lettres capitales sur ce fin papier qu’elle serra contre son cœur. Elle rentra chez elle avec un sourire aux lèvres qui n’était pas prêt de s’éteindre.

Quelques jours plus tard, la presse locale rapporta la disparition mystérieuse d’un édile et commerçant notoire dans la ville de Brignais. Selon des sources policières, le dénommé François avait été vu pour la dernière fois dans sa villa le jeudi soir et depuis plus personne n’avait eu de ses nouvelles. La piste criminelle fut rapidement abandonnée par les autorités du cru quand elles constatèrent des transactions régulières sur sa carte bancaire, entre Paris et Bruxelles, dans des bars louches où des femmes légères vendaient régulièrement leurs charmes aux bourgeois de passage.

Posté le : 18/05/2014 19:40
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Re: Défi du 17/05/14
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Sacré Couscous, je vois que tu as trouvé une fin digne de ta légende décalée.
C'est très fort; la société que tu décris est tellement réaliste que tu devrais te lancer dans la science-fiction.
Bravo !
J'adore !
Merci.
Donald.
PS: Alexis, je confirme que ce thème de défi a inspiré tout le monde.

Posté le : 18/05/2014 19:26
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Re: Défi du 17/05/14
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Une histoire vraiment triste mon cher Alexis.
Tout est suggéré comme à ton habitude et je ne sais pas si la nostalgie l'emporte sur la tristesse ou les regrets.
Bravo !
Ce défi a vraiment inspiré tout le monde j'ai l'impression.
Donald.

Posté le : 18/05/2014 19:20
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Re: Défi du 17/05/14
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Eh bien EXEM, tu m'as bluffé.
Je n'avais pas vu venir la chute et la narration m'a emmené vers une autre voie.
C'est une nouvelle vraiment forte. Bravo !
Donald.

Posté le : 18/05/2014 19:16
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Re: Défi du 17/05/14
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Joli thème mon cher Alexis.

Es-tu conscient que les fous qui répondent à ces défis vont se lâcher au-delà de ce que la science et l'entendement humain peuvent imaginer ?
Je te le dis tout de go car déjà les hommes en blanc regardent l'url du site et je les soupçonne de vouloir faire un coup d'éclat.

Bon, je te laisse à ta grasse matinée; fête bien ton anniversaire.

Ciao,

Donald (parti mais bientôt de retour).

Posté le : 17/05/2014 10:54
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Re: Défi Nouveau.
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Alexis,
Encore un beau texte, sobre et fort à la fois, où tout est dit.
La fin est comme souvent chez toi, cruelle.
Bravo !
Donald

Posté le : 13/05/2014 05:05
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Re: Défi Nouveau.
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Merci EXEM,
Ma curiosité est satisfaite et c'est toujours aussi bon.
Donald.
PS: Si j'osais...

Posté le : 13/05/2014 05:01
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Re: Défi Nouveau.
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La suite, EXEM, car je crois que nous aurons du mal à en rester là après un tel début.

Posté le : 11/05/2014 19:52
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Re: Défi Nouveau.
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Jolie histoire couscous, tu as fait le tour de la question de façon apaisante.

Posté le : 11/05/2014 19:51
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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