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Re: Défi d'écriture du 16 août
Plume d'Or
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Voici mon humble et poétique contribution. Merci.

Une petite cour, ronde, au sol gondolé,
Où volent en automne, au vent écartelé,
Mes pensées oubliées, ces mortes feuilles noires,
Que ne peut retenir ma fragile mémoire.

Au centre de la cour, où toute vie s'est tue,
Là, se dresse toujours, cette vieille statue,
Amie de mon enfance, à qui manquait un bras,
Mais à qui la splendeur, ailleurs, ne faillait pas.

Les arbres, tout autour, se sont penchés sur elle,
Afin de protéger, la vieille demoiselle,
De l'hiver qui approche et menace son cœur,

De pierre fendre et pleurs, et d'autres impudeurs.
J'entends encor mon rire, en lui prenant la taille,
Et sens le goût salé de sa pierre de taille.


Posté le : 17/08/2014 04:59
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Re: Défi d'écriture du 16 août
Plume d'Or
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Une belle histoire mi-triste mi-joyeuse. Et tout cela autour d'une petite statue qui a dû en voir de toutes les couleurs. Si le manneken pis, c'est pas pour rien !
J'ai lu avec délice car j'adore l'aventure et ces deux jeunes filles la représentent dans cette nouvelle. Couscous, j'aime toujours ton style, j'en suis inlassable. Merci.

Posté le : 17/08/2014 04:56
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Re: Défi du 9/8 de EXEM
Plume d'Or
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Voici donc ma contribution. C'est une petite farce. Ne la prenez pas au sérieux. Le peronnage d'Alphonse, ce n'est pas moi. Moi, je joue le rôle du défun mari.


ALPHONSE : - Ah ! Chère Madame ! Je ne connaissais pas de meilleur homme que celui que vous pleurez et de meilleur ami que celui que je regrette avec tant de douleur !
AMÉLIE, : - Merci. Si vous saviez quelles heures cruelles, je viens de traverser !
ALPHONSE : - Je partage votre deuil.
AMÉLIE, : - Merci, mon ami. Mais ce deuil m'appartient et je le veux porter seule. C'est le prix que je dois payer pour l'avoir tant aimé.
ALPHONSE : - Le prix d'une mort si chère, doit être partagé.
AMÉLIE, : - Le partager, serait lui ôter la valeur que je lui voue.
ALPHONSE : - Non ! Madame. La valeur demeure ! Seul le coût diminue. Laissez-moi supporter avec vous le poids de cette perte.
AMÉLIE, : - Je n'en ai pas le droit.
ALPHONSE : - Vous en avez le devoir.
AMÉLIE, : - Mon devoir est de le pleurer jusqu'au jour, désormais tant attendu, où nos âmes seront réunies.
ALPHONSE : - Vous ne méritez pas un devoir si cruel !
AMÉLIE, : - Chacun tient son sort écrit sur son front.
ALPHONSE : - Mes yeux peuvent y lire encore de beaux moments.
AMÉLIE, : - Je n'en désire point.
ALPHONSE : - Comme cela se comprend ! Le Baron était un grand homme.
AMÉLIE, : - C'était un saint homme.
ALPHONSE : - Il faut, en effet, être un saint pour épouser un ange !
AMÉLIE, : - Et, il faut être, comme vous, un véritable ami, pour trouver des mots si consolants.
ALPHONSE : - Pour chaque larme que je vois sécher sur votre visage, j'en verse une discrète, que vous ne voyez pas.
AMÉLIE, : - Il avait tant d'amitié pour vous.
ALPHONSE : - Et moi, je l'adorais, Madame.
AMÉLIE, : - Il me le disait.
ALPHONSE : - Est-ce vrai !?
AMÉLIE, : - Oui. Il me parlait souvent de vous.
ALPHONSE : - Et de vous, à moi !
AMÉLIE, : - Tiens ! Et que disait-il ?
ALPHONSE : - Il me disait que vous étiez bonne et charitable, tendre et sincère, pure et honnête…
AMÉLIE, : - Le cher homme ! Et quoi encore ?
ALPHONSE : - Il disait qu'il vous aimait beaucoup…
AMÉLIE, : - Si peu ?
ALPHONSE : - Évidemment, beaucoup, c'est peu.
AMÉLIE, : - N'est-ce pas ?
ALPHONSE : - Aussi, lui répondais-je que, moi, je vous aurais aimée avec tant de passion que les « beaucoup » et les « énormément » se seraient écrasés à vos pieds pour y fondre en un seul « je t'aime ».
AMÉLIE, : - Contentez-vous, s'il vous plaît, de me relater les propos de mon mari…
ALPHONSE : - Oui, Madame. Ah ! Baron me disait souvent que vous étiez d'une grande beauté...
AMÉLIE, : - Tiens ! C'est tout ?
ALPHONSE : - C'est tout ce qu'il trouvait dans son cerveau qu'il n'avait, hélas, pas très développé, mais, il avait du moins, le mérite de me le répéter.
AMÉLIE : - Et vous… que lui répondiez-vous ?
ALPHONSE : - Madame, ne venez-vous pas, à l'instant, de m'ordonner…
AMÉLIE - De me dire ce que vous lui répondiez….
ALPHONSE : - Eh bien, moi, Madame, je lui répondais que ce n'était pas d'une grande beauté que vous étiez…
AMÉLIE : - Oh !
ALPHONSE : - … Mais que votre beauté était encore plus grande que grande, plus infinie que l'infini ! Qu'elle irradiait tant de lumière qu'elle devait être sûrement perçue au-delà des nuages. Qu'elle devait même servir aux voyageurs des autres planètes pour guider leurs pas dans la nuit, comme Vénus, guide ceux de l'homme perdu dans la nature….
AMÉLIE : - Vous êtes drôle.
ALPHONSE : - Vous souriez ?
AMÉLIE, : - Tristement. Un premier rayon de soleil est toujours pâle
ALPHONSE : - Ah ! Mais, Madame, vous êtes plus qu'un rayon ! Vous êtes le soleil tout entier, avec ses feux, ses flammes, ses combustions, ses réactions chimiques et nucléaires …
AMÉLIE, : - Taisez-vous ! Je vous défends !…
ALPHONSE : - Pardonnez-moi, si je vous ai offensée, c'est par amitié ! Votre défunt mari, lui, souvent ne comprenait pas mes bons sentiments !
AMÉLIE : - Vraiment?
ALPHONSE : - Oui, Madame.
AMÉLIE, : - Parlez-m ‘en !
ALPHONSE : - C'est inutile.
AMÉLIE, : - J'insiste.
ALPHONSE : - Laissons-le reposer… Il a tant souffert…
AMÉLIE, : - Tant souffert ?! De quoi ? Je l'ai toujours cru heureux !
ALPHONSE : - Il ne l'était pas souvent, allez !
AMÉLIE, : Mais que me dites-vous ? Parlez ! Vous m'en avez trop dit, ou, plutôt, pas assez, pour vous arrêter en chemin.
ALPHONSE : - Eh bien, Madame, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement que le baron souffrait de votre manque d'affection envers lui…
AMÉLIE : - Comment ! Mais je l'aimais plus que tout au monde !
ALPHONSE : - Mais oui ! Il me le disait ! Elle m'aime, elle m'aime et c'est ce qui me tue !
AMÉLIE, : - Oh ! Mais que désirait-il ?
ALPHONSE : - Je n'ose le dire…
AMÉLIE, : - Mais dites ! Mais dites ! Je vous en prie !
ALPHONSE : - Vous m'en voudrez !
AMÉLIE, : - Je vous l'ordonne !
ALPHONSE : - Enfin, je vous l'ai dit, il avait votre amour tandis qu'il se consumait d'« affection ».
AMÉLIE, : - Que voulez-vous dire avec toute cette affection ?
ALPHONSE : - Vous savez bien… « l'affe2ction »…
AMÉLIE, : - Il l'avait aussi !
ALPHONSE : - Pas celle-là ! L'autre.
AMÉLIE, : - N'y en a-t-il pas qu'une ?
ALPHONSE : - Pas vraiment. Il y en une autre… peut-être porte-t-elle un autre nom que je n'ose…
AMÉLIE, : - Ah ! Mais vous me tuez avec votre manque d'audace !…
ALPHONSE : - C'est que… votre deuil… et… mon cher ami Baron qui doit me regarder de là-haut……
AMÉLIE : - Mon deuil n'est pas le vôtre, il m'appartient et je vous somme de parler.
ALPHONSE : - Bien. Alors je parle. Vous me disiez, Madame, que je manque d'audace, eh bien je dois avouer que vous avez raison. Cependant…
AMÉLIE : - Oui ?
ALPHONSE : - C'est que je vous vois, moi, avec des yeux différents, plus précis, qui transmettent à mon cerveau une image de vous qui est, si j'ose dire, plus fidèle au modèle que je contemple et que le baron, lui, ne voyait pas..
AMÉLIE : - Comme vous y allez ! Je ne sais, si je dois vous croire.
ALPHONSE : - Si vous ne me croyez pas, je suis perdu !
AMÉLIE, : - Si je vous crois, c'est moi qui le suis !
ALPHONSE : - Si vous l'êtes, je vous sauverai !
AMÉLIE : - Je suis confuse. Vous me semblez changé. Soudain, j'ai peine à vous reconnaître.
ALPHONSE : - Puisqu'il me faut parler, j'obéirai mais, au fur et à mesure des minutes qui passent, une étrange folie grandit en moi, agitant mon sang jusque dans les capillaires de mes narines qui arrivent maintenant à détecter une odeur de cuisine….
AMÉLIE : - Tout cela a-t-il un rapport avec mon pauvre baron et l'affection qu'il désirait ?
ALPHONSE : - Oui et non. Voici. Je partageais tout avec lui, jusqu'à ses pensées les plus… j'allais dire profondes, en oubliant de qui et à qui je parlais…, disons donc, pensées " tout court". Je sais tout de vous. Depuis longtemps, j'évite de vous voir afin de mieux vous regarder... en mon esprit. Si je me suis si longtemps noyé dans le travail, c'est afin d'arriver à flotter sur le courant léger et lourd de la vie. Oh ! Rassurez-vous, d'abord, je ne pensais à vous qu'en relation avec le baron et son désir de vous posséder par derrière …
AMÉLIE, : - Vraiment ! Quel bonheur ! Je veux dire… quelle horreur !
ALPHONSE : - Il est trop tard pour cela, s'il est raide, il ne peut pourtant, hélas, plus bouger !
AMÉLIE : - Mais il était tellement occupé à scribouiller ! Comment pouvais-je savoir qu'il nourrissait de tels sentiments ?
ALPHONSE : - Peu importe ! Ne parlons plus de lui. Il est mort.
AMÉLIE, : - Oh ! Baron, reviens !
ALPHONSE : - Il est mort ! Écoutez-moi ! J'ai des visions qui me rapprochent de vous et que je me reproche avec une intolérance, que vous-même, eussiez-vous connaissance de ce que je ressens, que vous ne trouveriez pas en votre cœur assez de sévérité pour m'infliger un blâme.
AMÉLIE, : - Baron ! Viens à mon secours !
ALPHONSE : - Je vous répète qu'il est mort ! Crevé ! Kaput ! Mer-de ! Pardon ! Pardon ! J'ignore quelles idées vous avez sur ma conduite ou si même vous en avez, votre tête est si petite ! Il est, en tout cas, probable que quel que soit le débordement de votre imagination de bécasse, vous vous tromperiez sur mon compte. Ah ! si vous saviez comme je suis différent depuis un moment !
AMÉLIE, : - Taisez-vous !
ALPHONSE : - Cette soudaine métamorphose doit vous surprendre en vous étonnant, ou, vous étonner en vous surprenant…. Permettez-moi de vous sentir telle que vous êtes, et je vous offrirai la clef du Paradis où nous attend ce cher disparu. De sensible, je vous ferai sensuelle, de passionnée, je vous ferai perverse : il n'y a pas de limite à mon pouvoir !
AMÉLIE, : - Ah ! Je fonds !
ALPHONSE : - Je vis dans un monde, loin de vous. Vous, qui représentez pour moi ce que c'est que d'être heureux. Votre parfum, oui ! j'ose le dire votre senteur, votre odeur de femme me fait ressentir ce que je n'avais jamais jusque-là ressenti : un désir passionné, effréné, déchaîné de vous posséder par derrière, moi aussi.
AMÉLIE, : - Ah ! C'est trop fort ! Je n'en peux plus ! Sauve-moi Baron !
ALPHONSE : - Oh ! Non pas vous posséder comme un homme possède une femme mais comme moi, je posséderais en vous, la femme au cent sexes que vous êtes !
AMÉLIE : - Je ne les ai vraiment pas comptés !
ALPHONSE : - Cela vous paraîtra n'être que des fantasmagories.… Ah ! Je sais bien, allez, que votre mariage fut un bien lourd fardeau que vous devez porter encore. Baron n'était pas jojo !»
AMÉLIE, : - Vous avez bien deviné ! Je pleure encore mes maux…
ALPHONSE : - « Les maux que vous pleurez sont de vieux maux passés
« Il est temps d'enterrer ces pauvres trépassés.
« Tout au fond de l'oubli, ils y dormiront mieux
« Et vous, dans votre lit, ayant fait vos adieux,
« Ce soir, et pour toujours, des regrets délivrée,
« Vous pourrez, librement, par le cul vous livrer. »
AMÉLIE : - Ah ! Je suis à vous ! Pardonne-moi Baron ! Aphonse va récolter ce que tu as semé ! »


FIN.

Posté le : 11/08/2014 18:28
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Re: Défi du 9/8 de EXEM
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@Marco,
MOn cher ami, je n'attendais rien moins que cela de ta part. Tu n'as fait ici que transcrire les sentiments et gestes que la bonté naturelle que je te connais (que je te devine) t'aurait dictés dans de telles circonstances. Oui. Tu es un bon ami, et vois-tu, je me suis senti réconforté pour elle.

Posté le : 11/08/2014 17:18
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Re: Défi du 9/8 de EXEM
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@Couscous,
Tout d'abord, j'adore le titre :"La Veuve Mauve"
Le mot "Mauve" a quelque chose de trouble et de troublant. On peut aussi remarquer (ou pas) que "Mauve" et "Veuve" possèdent 3 lettres identiques exactement à la fin, Ce qui fait qu'ensemble, il créent une espèce d'association diabolique qui nous parle, ou plutôt nous siffle et nous met sur la piste.
Le texte est écrit d'une façon simple qui, une fois de plus, contraste avec l'ambiance et nous fait donc transpirer de suspense.
Couscous, je suis un de tes Fan.

Posté le : 10/08/2014 17:51
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Re: Défi du 9/8 de EXEM
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@Alexis'
"J'adore déjà cette phrase :" quelques croquis charbonnés au bout d’une triste mine "
Continue ! J'attends. Toujours ton style "noir américain". J'aime.

Posté le : 10/08/2014 04:55
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Défi du 9/8 de EXEM
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Le sujet de cette semaine, et qui m’a été remis de vous offrir, est le suivant.
« Vous allez présenter vos condoléances à la jeune veuve de votre meilleur ami décédé la veille. »
Je veillerai donc à vous lire tous avec la plus grande attention. Mes commentaires ne réfléchiront que mon honnête réaction devant la psychologie que vous étalerez dans l’accomplissement d’une tâche si douloureuse.
A vos plumes ! Que la douleur que vous ressentirez en vous mettant dans la peau du personnage que je vous demande de jouer, ne vous prive pas de l’inspiration sur laquelle je compte et dont vous avez toujours fait preuve devant l’impossible.
Mon propre texte ne viendra qu’en dernier afin de me faire profiter de vos talents et de m’en inspirer. J’ai le beau rôle, mais noblesse oblige. Cette semaine le défi m’appartient. S’il est déloyal pour vous, il n’est pourtant que juste !
Bonne chance tous.

PS. La récompense consacrée au meilleur texte sera un Bisou de Couscous. Mais surtout, n’en faites pas tout un plat.

Posté le : 09/08/2014 03:52
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Re: Défi du 26 juillet
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Ses Derniers jours

Allongée sur le sable fin
De la plage, nue.
Libre de savourer enfin,
Sa douleur qui pue.

Son corps charnu dont la beauté
Excite la vue
Des vautours qui volent l'été,
Bouge et se remue.

Le soleil est épouvanté.
Étoile lointaine.
De sa route, il s'est détourné.
La mort est certaine.

Ils ont déjà piqué la peau
Pour casser la graine.
Ils ont bavé comme de l'eau.
Ô noire fontaine.

En l'air tout s'est éparpillé.
Le sang et les glandes.
Les os du crâne sont crachés,
En belles guirlandes.

Posté le : 29/07/2014 00:16
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Re: Défi du 19 juillet 2014
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Voyage

Cet été je vais aller
M'allonger sur les galets
D'une plage désolée
Où mon âme s'est noyée.

J'admirerai l'horizon
Posant la même question
Et réponse toujours vague
Qui repose au fond des vagues.

Qu'as-tu fait sage Ninon ?
Je t'avais promis naguère
Au moment de notre union

Que je reviendrai du front
Lorsque finirai la guerre.
Est-ce ce trou à mon front ?

Posté le : 25/07/2014 17:55
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Re: défi du 5 juillet 2014
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@COUSCOUS
BONNES VACANCES MERITEES,
BISES.

Posté le : 05/07/2014 23:13
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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