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Louis XVII
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Le 27 mars 1785 naît Louis-Charles de France à Versailles

il meurt à Paris Paris, 8 juin 1795, second fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, duc de Normandie, dauphin de France à partir de 1789, puis prince royal de 1791 à 1792. Après la mort de son père, en 1793, et suivant l’ordre dynastique, il est reconnu comme titulaire de la couronne de France sous le nom de Louis XVII par les puissances coalisées et par son oncle, futur Louis XVIII. Il meurt à la prison du Temple en 1795, à l’âge de dix ans, sans avoir régné dans les faits. Prétendant aux trônes de France et de Navarre du 21 janvier 1793 au 8 juin 1795 durant donc 2 ans 4 mois et 18 jours, Nom revendiqué Louis XVII, son prédécesseur et père est Louis XVI il davait avoir pour successeur Louis-Stanislas de France. Il Héritier des trônes de France et de Navarre du 4 juin 1789 Au 10 août 1792, pendant 3 ans 2 mois et 6 jours. Son prédécesseur était Louis-Joseph de France, dauphin de France, décédé, son successeur Charles-Philippe de France comte d'Artois. Il est fils de France Duc de Normandie, Dauphin de France, Prince royal de France, il appartient à la dynastie de la maison de Bourbon

En bref

Second fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient le dauphin à la mort de son frère en juin 1789, et partage le destin de sa famille au moment de la Révolution. Ramené à Paris, par la foule qui est allé chercher « le boulanger, la boulangère et le petit mitron » en octobre 1789, il est arrêté à Varennes, lors de la fuite familiale le 20 juin 1791. Après le 10 août 1792, il est incarcéré à la prison du Temple, où il se retrouve seul après le procès et l'exécution de son père puis de sa mère. Il est cité dans le procès de Marie-Antoinette, puisque Hébert accuse celle-ci d'avoir commis des actes incestueux sur son fils. Il est ensuite laissé à la garde du cordonnier Simon, qui l'élève comme un enfant du peuple et le maltraite de façon régulière, aggravant son état de santé naturellement fragile. Sous l'effet de ces mauvais traitements, il meurt soudainement le 8 juin 1795.
Il avait été, dès la mort de son père, proclamé Louis XVII (son oncle le comte de Provence s'étant attribué la régence), si bien que, pendant son règne théorique, des mesures politiques mais aussi des proclamations contre-révolutionnaires ont été tenues en son nom, à l'étranger comme en France, et notamment en Vendée. Son emprisonnement et sa disparition font naître bien des légendes. Dès 1795, des bruits se répandent, assurant que Charette a obtenu sa libération et qu'il l'hébergera en Vendée, selon les clauses secrètes du traité de La Jaunaye. Par la suite, des rumeurs assureront qu'il a été empoisonné, mais aussi qu'il a survécu et que c'est un autre jeune garçon qui est mort à sa place. Si bien qu'une trentaine de personnes prétendront être le vrai dauphin. Le plus connu de ces prétendants est Naundorff, qui prend le titre de duc de Normandie en 1824 et entame une procédure judiciaire pour être rétabli dans ses droits. En avril 2000, les résultats d'une expertise génétique, reposant sur la comparaison entre l'ADN extrait du cœur prélevé sur l'enfant décédé à la prison du Temple en 1795 et celui de la reine Marie-Antoinette et de deux de ses sœurs, mettent un terme aux incertitudes entourant le décès de Louis XVII. La fin de ce mystère ne doit pas faire oublier l'incroyable intérêt manifesté par des milliers de personnes pour le destin de cet enfant pendant les deux siècles suivants. Jean-Clément Martin

Sa vie

Louis-Charles de France est né au château de Versailles le 27 mars 1785. Il est baptisé le même jour dans la chapelle du château de Versailles par Louis René Édouard de Rohan, grand aumônier de France, en présence d'Honoré Nicolas Brocquevielle, curé de l'église Notre-Dame de Versailles : son parrain est Louis Stanislas Xavier de France, futur Louis XVIII, et sa marraine est Marie-Caroline de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, reine des Deux-Siciles, représentée par Madame Élisabeth.
Des rumeurs se sont répandues à la naissance de l'enfant, selon lesquelles il ne serait pas le fils de Louis XVI mais d'Axel de Fersen, gentilhomme suédois qui nourrissait un amour platonique pour la reine3. Une véritable coterie s'est en effet montée contre Marie-Antoinette dès son accession au trône : des pamphlets circulent, d'abord de courts textes pornographiques puis des libelles orduriers et cette rumeur de bâtardise fortifie les prétentions du comte de Provence puis du comte d'Artois qui peuvent se déclarer les légitimes successeurs de Louis XV.
Comme deuxième fils de Louis XVI, Louis-Charles de France n'est donc pas destiné, à sa naissance, à succéder à son père, mais la mort de tuberculose osseuse — mal de Pott — de son frère aîné Louis-Joseph le 4 juin 1789 en fait le dauphin de France. En 1791, la Constitution du Royaume de France remplace ce titre par celui de « prince royal », ce changement étant la conséquence logique du remplacement du titre de Roi de France par celui de Roi des Français.
Il passe sa première enfance dans l'insouciance, sa vie parmi les enfants de la Cour se déroulant entre les escaliers du château de Versailles et la terrasse du Midi où a été aménagé un petit jardin qui fait le bonheur de l'héritier du trône. Il est entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquels Agathe de Rambaud, sa berceuse, Louise-Elisabeth de Croÿ de Tourzel comme gouvernante et Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, son valet.
Après la journée du 10 août 1792, Louis-Charles qui a perdu son titre de prince royal est transféré avec ses parents au couvent des Feuillants puis le 13 août emprisonné à la Prison du Temple. Le 29 septembre, Louis XVI est séparé de sa famille et conduit au deuxième étage alors que le troisième étage est réservé à Marie-Antoinette, ses deux enfants et sa belle-sœur. À partie du 25 octobre, l'enfant Capet est confié à la garde de son père, qui poursuit son éducation avec le valet de chambre Cléry. Séparé de sa mère qu'il peut retrouver à l'occasion de promenades, le dauphin est à nouveau confié à elle le 11 décembre lorsque commence le procès de Louis XVI. Il ne revoit son père que le 20 janvier, pour un dernier adieu, ce dernier étant exécuté, au matin du 21 janvier 1793.

La vie au Temple

Aux yeux des royalistes, le dauphin Louis-Charles succède à son père, guillotiné, le 21 janvier 1793, en vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France un nouveau roi succède au roi précédent dès l'instant de la mort de ce dernier. Sous le nom de Louis XVII, il est reconnu comme tel par le comte de Provence, frère cadet de Louis XVI et futur Louis XVIII, alors émigré à Hamm, près de Dortmund, en Westphalie. Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles royalistes dans d'autres provinces, se battirent en son nom. Leurs étendards portaient l'inscription : Vive Louis XVII.
Louis-Charles est confié à sa mère au troisième étage du Temple, jusqu'au 3 juillet 1793. Les captifs bénéficient à cette époque d'un confort incontestable baignoire, garde-robe, nourriture abondante. Plusieurs tentatives d'évasion sont fomentées par des royalistes afin de délivrer Marie-Antoinette et ses enfants. Par arrêté du Comité de salut public du 1er juillet 1793, Louis est enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnier Antoine Simon l'instituteur désigné qui ne sait pourtant à peine écrire et de sa femme, qui résident au Temple. Enfermé au deuxième étage, le but est alors d'en faire un petit citoyen ordinaire et de lui faire oublier sa condition royale. Il est impliqué ainsi que sa sœur, dans le procès de sa mère, Marie-Antoinette. On lui fait signer une déclaration de reconnaissance d'inceste, pour ajouter un chef d'accusation contre cette dernière.
Selon Georges Bordonove, c'est l'épouse de Simon, attachée à l'enfant, qui prend soin de le nourrir correctement. Cependant, Simon est rappelé à ses fonctions municipales le 19 janvier 1794. Louis-Charles est alors enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu'au 28 juillet 1794. Son état de santé se dégrade, il est rongé par la gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi. Sa nourriture lui est servie à travers un guichet et peu de personnes lui parlent ou lui rendent visite. Ces conditions de vie entraînent une rapide dégradation de son état de santé. L'isolement total dans lequel il est placé laisse planer un certain mystère et donne l'occasion à l'imagination populaire de soulever l'hypothèse de substitution de l'enfant et de son exfiltration, donnant naissance au mythe évasionniste et survivantiste.
Le député Barras découvre ainsi un enfant mutique brisé psychologiquement. Le 28 juillet 1794, les comités de salut public et de sûreté générale nomment Laurent, membre du comité révolutionnaire de la section du Temple, pour le garder, lui et sa sœur. Son sort s'améliore relativement, mais le prisonnier de la tour du Temple est rongé par la tuberculose, ce qu'omet de signaler Laurent lorsqu'il écrit, sur le bulletin de la tour du Temple, que les prisonniers se portent bien. Le 31 mars 1795, Laurent démissionne. Le 6 mai, la tuberculose prend un tour critique, caractérisé par l'apparition d'une péritonite, si bien que dans les derniers jours de mai, les gardiens signalent au comité de Sûreté générale que l'enfant Capet manifeste une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave. Il meurt dans sa prison, probablement d'une péritonite ulcéro-caséeuse venue compliquer la tuberculose le vice scrofuleux qui a déjà coûté la vie à son frère aîné, le 8 juin 1795, à l'âge de dix ans et après presque trois ans de captivité. Le lendemain, le chirurgien Philippe-Jean Pelletan réalise son autopsie qui confirme le diagnostic de tuberculose. Il est officiellement enterré le 12 juin 1795 dans le cimetière Sainte-Marguerite. Sous la Seconde Restauration, Louis XVIII fait rechercher la sépulture de son neveu : l'énigme de l'enfant du Temple se développe alors avec les témoignages contradictoires de ceux qui ont assisté à l'enterrement le 10 juin fossoyeur, concierge du cimetière, abbé … qui évoquent une inhumation en fosse commune le corps ne pouvant dès lors plus être identifié, une réinhumation dans une fosse particulière près de la Chapelle de la Communion de l’église, voire dans le cimetière de Clamart.

Acte de décès de Louis XVII dans l'état civil de Paris

Acte de décès de Louis XVII à l'état civil de Paris en date du 12 juin 1795
L'acte de décès de Louis XVII est rédigé le 12 juin 1795 24 prairial an III. L'original du document a disparu dans les incendies de la Commune de 1871 mais l'acte avait été recopié par des archivistes et un exemplaire se trouve aussi aux Archives nationales :
Du 24 prairial de l'an III de la République 12 juin 1795
Acte de décès de Louis Charles Capet du vingt de ce mois 8 juin, trois heures après-midi, âgé de dix ans deux mois, natif de Versailles, département de Seine-et-Oise, domicilié à Paris, aux Tours du Temple, Section du Temple, Fils de Louis Capet, dernier roi des Français, et de Marie Antoinette Josèphe Jeanne d'Autriche, sur la déclaration faite à la maison commune, par Étienne Lasne, âgé de trente-neuf ans, gardien du Temple, domicilié à Paris rue et Section des Droits-de-l'Homme, n°48 : le déclarant a dit être voisin ; et par Rémi Bigot, employé, domicilié à Paris, vieille rue du Temple, n°61 : le déclarant a dit être ami. Vu le certificat de Dusser, Commissaire de Police de ladite Section, du vingt-deux de ce mois 10 juin.
Signé : Lasne, Bigot, et Robin, Officier
Ascendance de Louis XVII de France 1785-1795

Les faux dauphins et l'énigme du Temple

Dès 1795, des rumeurs faisaient courir le bruit que le dauphin, remplacé dans sa geôle par un autre garçon, aurait été libéré du Temple. Ces rumeurs avaient été favorisées par les exhumations des restes d’un enfant au crâne scié — traces d'une autopsie — du cimetière Sainte-Marguerite au cours des deux exhumations réalisées en 1846 et en 1894, plusieurs spécialistes attribuent pourtant le corps à un sujet masculin âgé de plus de seize ans, d'1,63 m et de morphologie différente de celle de Louis XVII et la réaction thermidorienne : tandis que les royalistes osaient à nouveau s'afficher comme tels, des accords de paix étaient négociés entre la République et les révoltés vendéens et chouans traités de La Jaunaye, de la Mabilais et de Saint-Florent-le-Vieil. La mort du dauphin, en juin de cette même année, fut par conséquent accueillie avec scepticisme par une partie de l'opinion publique. Ce contexte permit l'éclosion de théories évasionnistes et survivantistes..
Ces bruits influencèrent, au tout début du xixe siècle, le romancier Regnault-Warin. Dans les derniers volumes de son Cimetière de la Madeleine, cet auteur développa - sans y croire lui-même - un scénario de l'enlèvement du dauphin : des agents royalistes envoyés par Charette s'introduisent dans la tour, où ils apportent, au moyen d'une cachette ménagée dans un « cheval de bois », un orphelin drogué à l'opium destiné à prendre la place du vrai dauphin. Ce dernier, dissimulé dans le même objet, est ainsi libéré de sa prison. Aux termes de nombreuses péripéties, et notamment d'une tentative d'exfiltration vers l'Amérique, l'orphelin royal est repris avant de mourir de maladie.
Malgré les nombreuses invraisemblances et le triste dénouement de ce récit, la thèse de la substitution gagna ainsi un nouveau mode de diffusion.
Peu de temps après la publication de ce roman, des « faux dauphins » commencèrent à apparaître et à réunir un nombre variable de partisans autour de leurs prétentions. Les condamnations des trois premiers (Hervagault, Bruneau et un certain Hébert, connu sous le titre de « baron de Richemont ») à de lourdes peines de prison ne découragèrent pas d'autres imposteurs, dont le plus célèbre est l'horloger prussien Karl-Wilhelm Naundorff, qui eut de nombreux adeptes jusqu'à la fin du XXe siècle.
Dans les récits qu'ils firent de leur prétendue évasion du Temple, la plupart de ces prétendants reprenaient la trame du roman de Regnault-Warin, le cheval de bois étant quelquefois remplacé par un panier de linge sale, et Charette par le comte de Frotté, ce dernier ayant effectivement échafaudé, sans pouvoir y donner suite, des projets d'enlèvement des orphelins royaux.
Aux imposteurs plus ou moins convaincants s'ajoutent de nombreux fous comme Dufresne, Persat et Fontolive ou encore des personnages dont l'identification à Louis XVII a surtout été l'œuvre de tiers, le plus souvent de manière posthume : c'est notamment le cas de l'officier de marine puis architecte français Pierre Benoît actif à Buenos Aires, du pasteur iroquois Eliézer Williams, du musicien anglais Augustus Meves, du célèbre naturaliste John James Audubon et même de Louvel assassin du cousin de Louis XVII.
Les circonstances exactes de la mort de Louis XVII et la rumeur concernant une éventuelle évasion de la prison du Temple ont attisé la curiosité de nombreux auteurs, comme G. Lenotre, André Castelot, Alain Decaux, Georges Bordonove ou Jacques Soppelsa qui remet en scène l'aïeul français de la famille argentine Zapiola, l'officier de marine puis architecte Pierre Benoît précité.

L'authentification du cœur de Louis-Charles de France

Le 5 juin 1894, plusieurs spécialistes examinèrent le corps déjà exhumé en 1846 du cimetière Sainte-Marguerite et l'attribuèrent à un sujet masculin âgé de plus de seize ans.
Cœur de Louis XVII dans son cardiotaphe placé le 8 juin 2004 dans une stèle dans la chapelle des Bourbons de la basilique de Saint-Denis.
Selon l'historien Georges Bordonove, dans son Louis XVII et l'énigme du Temple, Louis XVII est mort non pas en 1795 mais plutôt entre les 1er et 3 janvier 1794. Sa mort aurait entraîné la révocation de Simon et le remplacement de Louis XVII par un enfant qui, lui, serait mort en 1795. Cette hypothèse, partagée par Louis Hastier, est aujourd'hui infirmée et dépassée par les analyses ADN positives effectuées en 2000 sur le cœur de l'enfant mort au Temple en 1795.
Le 9 juin 1795, une autopsie est pratiquée en prison sur le corps du jeune prince par le chirurgien Philippe-Jean Pelletan assisté de trois médecins : Pierre Lassus, Jean-Baptiste Dumangin et Nicolas Dieudonné Jeanroy ou Geanroi. En 1814, Pelletan qui a des sympathies royalistes déclare la soustraction du cœur lors de l’autopsie et le prélèvement d'une mèche de cheveux qu'il donne au commissaire de section Antoine Damont en guise de souvenir. Le corps est alors inhumé au cimetière Sainte-Marguerite, puis recouvert de chaux vive. Les ossements n'ont jamais été retrouvés et ceux dégagés au XIXe siècle au cimetière Sainte-Marguerite, proviennent de plusieurs squelettes, dont un crâne d'un jeune adulte d'au moins dix-huit ans.
Le 23 mai 1828, Pelletan remet la relique à monseigneur de Quélen, archevêque de Paris. Durant les Trois Glorieuses, l'archevêché est pillé et le cœur Pelletan passe entre les mains de plusieurs personnes. En 1895, Édouard Dumont, héritier de Philippe-Gabriel Pelletan fils du docteur remet le cœur Pelletan au duc de Madrid, Charles de Bourbon 1848-1909, neveu de la Comtesse de Chambord, par l’entremise de Me Pascal et du comte Urbain de Maillé, en présence de Paul Cottin, cousin du propriétaire et donateur du cœur, Edouard Dumont. En 1909, Jacques de Bourbon, fils de Charles de Bourbon, hérite du cœur, puis sa fille Béatrice, la princesse Massimo et enfin en 1938, Princesse Marie-des-Neiges, prétendante légitimiste au trône de France. En 1975, l’urne en cristal rejoint le Mémorial de France à la Basilique Saint-Denis. En 1999-2000, l'analyse ADN établit une parenté du cœur à l’urne avec les Habsbourg. Le cœur de Louis-Charles de France est placé, en 1975, dans la crypte royale de la basilique de Saint-Denis, lieu où ont été enterrés ses parents et une grande partie des rois de France.
Des analyses génétiques par comparaison d'ADN mitochondrial, pratiquées par le professeur Jean-Jacques Cassiman de l'Université Catholique de Louvain en Belgique, et par le docteur Bernd Brinkmann de l'université allemande de Münster, sur le cœur du présumé Louis XVII, et des cheveux de Marie-Antoinette, ont démontré en 2000 qu'il appartient bien à un enfant apparenté à cette dernière, en ligne féminine. Cependant, Louis XVII a eu un frère aîné décédé en juin 1789 et dont le cœur a lui aussi été conservé. Mais ce cœur a subi, comme les autres cœurs princiers, un traitement d'embaumement ouverture, utilisation d'aromates, bandelettes, double boîte de vermeil et de plomb très différent de celui auquel fut soumis le cœur de Louis XVII, soustrait par Pelletan, simplement conservé dans l'alcool, comme une vulgaire curiosité anatomique. Donc, les deux cœurs, s'ils étaient venus à être rassemblés ce qu'aucun document historique ne prouve, n'auraient pu être ni confondus ni échangés.
Après enquête, l'historien Philippe Delorme est convaincu que ce cœur est bien celui que le docteur Philippe-Jean Pelletan a soustrait sur le cadavre de l'enfant mort au Temple le 8 juin 1795. Cette conclusion réhabiliterait donc les témoignages de contemporains recueillis par l'historien Alcide de Beauchesne. L'urne funéraire contenant ce cœur a été placée, le 8 juin 2004, sous l'oraison funèbre de l'aumônier Christian-Philippe Chanut, dans la chapelle des Bourbons de la basilique de Saint-Denis, lors d'une cérémonie rassemblant des membres de différentes branches de la famille de Bourbon et diverses personnalités.
Il demeure quelques partisans de la survivance du prince. Pour le professeur Jean Tulard, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, appelé par le ministre de la Culture à donner son avis sur le dépôt du cœur de Louis XVII, le 8 juin 2004, l'analyse de l'ADN du cœur, conjuguée avec l'enquête menée sur son origine et les péripéties de son histoire, est suffisante pour attester de la mort du prince au Temple.

Représentations dans la fiction Roman

1884 : Mark Twain, Les aventures de Huckleberry Finn
1897 : Thérèse de Lisieux, Derniers Entretiens
1913 : Baronne Emmuska Orczy, Eldorado
1972 : La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda manga
1973 : Philippe Eby, L'Évadé de l'An II, Hachette Jeunesse, 1977, 1979, 1982, 1987, 1993 et Degliame, 2003
1937 : Rafael Sabatini, The Lost King
2003 : Françoise Chandernagor, La Chambre, éditions Gallimard,
2003 : Amélie de Bourbon-Parme, Le Sacre de Louis XVII, éditions Folio
Plusieurs romans de la collection Signe de piste : Le Roi d'infortune, Le Chemin de la liberté, Le Château perdu Georges Ferney, Le Lys éclaboussé Jean-Louis Foncine et Antoine de Briclau
2005 : Ann Dukthas, En Mémoire d'un prince, éditions 10/18 ; Grands Détectives,
2007 : Christophe Donner, Un roi sans lendemain, éditions Grasset,
2009 : Dominic Lagan, Live Free or Die
2010 : Jennifer Donnelly, Revolution
2011 : Jacques Soppelsa, Louis XVII : la piste argentine, Paris, A2C Médias, coll. Histoires, 187 p.
2011 : Louis Bayard, La Tour noireNote 12 trad. Jean-Luc Piningre, Pocket,
2011 : Missouri Dalton, The Grave Watchers

Cinéma

1937 : Le Roi sans couronne The King Without a Crown joué par Scotty Beckett
1938 : La Marseillaise joué par Marie-Pierre Sordet-Dantès
1938 : Marie-Antoinette joué par Scotty Beckett
1945 : Paméla joué par Serge Emrich
1958 : Le Prisonnier du temple joué par Richard O'Sullivan
1989 : La Révolution française joué par Sean Flynn
1991 : Killer Tomatoes Eat France! joué par Steve Lundquist
1995 : Jefferson à Paris joué par Damien Groelle
2001 : L'Affaire du collier joué par Thomas Dodgson-Gates
2006 : Marie Antoinette joué par Jago Betts, Axel Küng et Driss Hugo-Kalff
pré-production : La Rose de Versailles adaptation.
1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge joué par Benjamin Boda
1975 : Marie-Antoinette joué par Eric Brunet
1978 : Rejtekhely joué par András Várkonyi
1979 : Lady Oscar
1979 : La nuit de l'été joué par Romain Verlier
2006 : Marie-Antoinette joué par Charles Dury

Musique

2014 : Symphony Of The Vampire de Kamijo

Textes anciens

C. C. Perceval, Account of the misfortunes of the Dauphin, The Gentleman's Magazine, volume X 1838 p. 5
Alcide de Beauchesne, Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort ; captivité de la famille royale au temple, Paris, Plon, 1852.
Henry Provins pseudonyme d'Henri Foulon de Vaulx, Le dernier roi légitime de France
Henri Foulon de Vaulx, Louis XVII, ses deux suppressions, Payot, 1928
André Castelot, Louis XVII, l'énigme résolue, 1949
Maurice Garçon, Louis XVII ou La Fausse énigme, 1952

Ouvrages modernes

Louis Hastier, La double mort de Louis XVII, - J'ai lu, no A188, coll. L'Aventure mystérieuse, 1968
Évelyne Lever, Louis XVI, éditions Fayard, 1985
Paul-Éric Blanrue, Le « Mystère du Temple » : la vraie mort de Louis XVII, éditions Claire Vigne, coll. « Aux sources de l'Histoire », Paris, 1996, 364 p.
Charles-Louis Edmond de Bourbon, La survivance de Louis XVII, les preuves, Impressions Dumas, Saint-Étienne, 1999
Évelyne Lever, Marie-Antoinette, journal d’une reine, éditions Robert Laffont, 2002
Philippe Delorme, Les Princes du malheur – Le destin tragique des enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette, éditions Perrin, 2008
Philippe Delorme, Louis XVII la biographie, éditions Via Romana, 2015
Jean-Louis Bachelet, Sang royal. La vérité sur la plus grande énigme de l'histoire de France, Ring, 2015

Sur la mort de Louis-Charles de France

Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité, éditions Pygmalion, 20
Jean-Baptiste Rendu, L'Énigme Louis XVII, éditions Larousse, 2011
Philippe Delorme, Louis XVII, la biographie, éditions Via Romana, 2016, 448 pages.



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Posté le : 26/03/2016 18:25

Edité par Loriane sur 27-03-2016 19:10:51
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Re: Louis XVII
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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