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Page d'accueil du 16 Septembre 2012 . La Callas
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Aujourd'hui 16 Septembre 2012

LE 16 Septembre 1977 est morte à Paris María Kalogheropoúlos, dite la Callas et surnommée "la bible de l'opéra " par Léonard Berstein, cantatrice américaine, naturalisée Grecque ... La suite ICI ->

http://www.loree-des-reves.com/module ... ost_id=1263#forumpost1263


*A écouter cette semaine:

*http://www.youtube.com/watch?v=4SMXRi
*http://youtu.be/6fZRssq7UlM
*http://youtu.be/obRQO0q5x4M

A écouter:

http://www.youtube.com/watch?v=6uzIfp ... e&list=PL50B912D1649C5F37 100 Chants
http://www.youtube.com/watch?v=X7ScvN ... e&list=PLD73516935C741984 21 Chants
http://www.youtube.com/watch?v=6uzIfp ... e&list=PL50B912D1649C5F37


*A regarder cette semaine:

A voir :
http://www.ina.fr/art-et-culture/arts ... 7128014/la-callas.fr.html

*http://www.ina.fr/art-et-culture/arts ...
*http://youtu.be/vo5OfKpGw4g
*http://youtu.be/vuDKDypSDn0
http://youtu.be/vo5OfKpGw4g callas forever
http://youtu.be/vuDKDypSDn0 Callas forever
http://youtu.be/fUsEDcwxat4 Callas forever
http://youtu.be/J_hy03Vdyto Callas Forever
http://youtu.be/obRQO0q5x4M Madame butterfly
http://youtu.be/6fZRssq7UlM habanera Carmen
http://youtu.be/I4cSVnqGmOc La traviata


Images
http://img0.liveinternet.ru/images/at ... 761_callas_tosca_copy.gif

plus :
http://parterre.com/wp-content/uploads/2010/12/callas_birthday.jpg
http://img1.liveinternet.ru/images/at ... 06_344606455ZjzDus_ph.jpg (noir et blanc)
http://idata.over-blog.com/0/16/26/74 ... as/maria-callas-medee.jpg médée
http://upload.wikimedia.org/wikipedia ... /thumb/1/10/Maria_Callas_(La_Traviata)_2.JPG/574px-Maria_Callas_(La_Traviata)_2.JPG noir et blanc
http://www.linternaute.com/musique/ma ... image/violetta-256480.jpg Violetta


*A lire cette semaine :
Requiem pour Mozart par Antarès


******Concours*****
NOUVEAU :Les prénoms défi de EMMA
**********************


Le 26 février 1926 baptisée selon le rite orthodoxe elle reçoit les deux prénoms choisis par ses parrains :
Anna et Maria.
Pour le pays d’origine de sa famille – où la religion orthodoxe est une religion d’État – elle sera Sophia Cecilia Anna Maria Kaloyeropoulou (en grec moderne : Άννα Μαρία Καλογεροπούλου).
Pendant sa scolarité à New York, elle se fait prénommer régulièrement Marianna ou Mary Anna, Mary étant le prénom que lui conservent jusqu’à la fin tous ses intimes.
Elle conserve ce nom, inscrit sur toutes les pièces d’administration et passeports, toute sa vie active jusqu’en 1966, année où elle renoncera officiellement à la nationalité américaine à l’ambassade des États-Unis de Paris.

Diva d'exception, elle excelle dans les rôles pour soprano colorature, la Callas imposa son charisme sur les plus grandes scènes du monde et remit à l'honneur des opéras parfois tombés dans l'oubli.
Tragédienne née " la Callas " — telle qu'elle est couramment appelée — a bouleversé l'art lyrique du xxe siècle en valorisant le jeu d'acteur, jusqu'alors relégué au second plan.
Entourée des meilleurs artistes de son époque (Boris Christoff, Mario del Monaco, Giuseppe Di Stefano, Tito Gobbi, etc.) et s'étant produite sur les principales scènes d'opéra du monde (New York, Londres, Paris, Milan, Venise, Rome, Buenos Aires, Mexico, etc.), Callas demeure encore au XXIe siècle l'une des cantatrices les plus célèbres, à la fois par le timbre très particulier de sa voix, son registre étendu, sa grande virtuosité alliée à un phrasé à nul autre pareil et son talent de tragédienne, lui permettant d'incarner littéralement les personnages qu'elle interprétait (Lucia, Gilda, Violetta).
Suscitant les passions – ce qui lui valut d'être autant adulée que décriée –
Maria Callas reste, tant par la réussite exceptionnelle de sa vie professionnelle que par sa vie privée mouvementée, l'icône même de la diva.

Sa Vie

Sophie Cecilia Kalos naît au Flower Hospital de New York, à Manhattan, le 2 décembre 1923 de Georges Kaloyeropoulos et d’Evangelia (dite Litsa) Dimitriadou.
Sa famille émigre aux états-unis, où son père prend le nom de Callas :
Georges Kaloyeropoulos tient une pharmacie à Meligalas, une bourgade de Messénie. Le couple a une fille, Yakinthi (dite Jackie), née en juin 1917, et un garçon, Vassilis, né en 1920 mais qui ne survit pas à une méningite au cours de l'été 1922. Le commerce de Georges fait vivre très honnêtement la petite famille et lui attire une certaine reconnaissance sociale.
Mais le ménage est mal assorti. Passés les premiers temps, l’incompatibilité d’humeur des époux se révèle rapidement et les incartades du séduisant pharmacien conduisent régulièrement à une situation explosive.
Le chef de famille décide brusquement de partir pour l’étranger afin de trouver, déclare-t-il, de meilleures conditions de vie. Mais probablement aussi avec le secret espoir qu’un changement de décor ramène son couple à une meilleure entente.
Évangélina doit accepter contre son gré ce départ : elle est enceinte de cinq mois lorsqu’ils embarquent pour les États-Unis en 1923
Maria (dite aussi Ánna María) a une sœur aînée, Cynthia, qui offre comme elle-même des dispositions pour le chant. C'est cependant la cadette que sa mère Evangelia va favoriser.
Revenue à Athènes en 1937, Maria y fait ses premières classes de conservatoire et ses premiers pas sur scène dans le cadre de son conservatoire.
Profitant des leçons de la cantatrice espagnole Elvira De Hidalgo (1892-1980), elle se voue tout entière à la musique.
En pleine guerre, l'Opéra d'Athènes continue de fonctionner ; en août 1942, on y donneTosca (Puccini), dont le rôle lui est confié.
Elle n'a que huit ans lorsqu'elle commence à prendre ses premières leçons de chant. Le chef d'orchestre Georges Sebastian est effaré le jour où on lui présente cette grosse fille myope comme une taupe. Mais après l'avoir écoutée, il lui dit simplement : 'Vous avez du talent'. Et elle répond, non moins simplement, 'Je sais'. A quatorze ans, Maria part pourAthènes suivre les cours d'Elvira de Hidalgo. Sept ans plus tard, lorsqu'elle revient aux Etats-Unis, elle a une des plus belles voix du monde.
Au moment de quitter la Grèce pour les États-Unis, le 30 mars 1945, Maria indique que son nom de scène est "Mary Callas " ; quand elle part pour l’Italie en 1947, son nom de scène mentionné sur sa demande de passeport est cette fois "Maria Callas ". Quoi qu’il en soit, " Kalos" reste le seul nom sous lequel Maria Callas a été enregistrée sur le sol américain.
Elle conserve ce nom, inscrit sur toutes les pièces d’administration et passeports, toute sa vie active jusqu’en 1966, année où elle renoncera officiellement à la nationalité américaine à l’ambassade des États-Unis de Paris.
Préférant les États-Unis à l'Italie, où Elvira De Hidalgo lui a cependant conseillé d'aller, Maria Callas y tente vainement sa chance.
C'est pourtant en Italie qu'elle devra se rendre, en 1947, pour interpréter à Vérone La Gioconda (Amilcare Ponchielli ), à la demande du chef d'orchestre Tullio Serafin.
Dès 1948, la cantatrice est à l'affiche de quatre opéras en Italie : Turandot(Puccini), Tristan et Isolde (Wagner), la Force du destin (Verdi) et Aïda .
Elle fait alors la connaissance de l'industriel Giovanni Battista Meneghini, qu'elle épousera en 1949 et qui l'aidera beaucoup dans sa carrière.
Devenu son mentor, Serafin l'intronise au Teatro Comunale (Opéra) de Florence pour être la Norma de Bellini, puis à la Fenice de Venise pour être Brunhild dans la Walkyrie (Wagner) et Elvira dans les Puritains (Bellini) ; en 1949, il lui fait faire ses débuts à Buenos Aires.
L'histoire d'amour qui commence avec l'Amérique latine connaîtra, au fil des années, d'autres temps forts à Mexico et à São Paulo.
Celle qui est devenue « la » Callas enregistre ses premiers disques en 1950.
Non seulement elle triomphe dans les grands opéras du répertoire, que montent tour à tour les principales scènes d'Italie, mais elle acquiert un nouvel instinct : celui de la réhabilitation d'opéras méconnus – tel l'Orphée et Eurydice de Haydn, qui a attendu 160 ans avant d'être joué.
Enfin engagée par la Scala de Milan en 1951, la Callas se retrouve l'enjeu d'intrigues, qui s'exacerberont au fur et à mesure que croîtra sa rivalité avec l'autre reine du bel canto, Renata Tebaldi.
Elle est toutefois pour le grand chef Toscanini " la femme qu'il espérait trouver depuis longtemps ", et c'est à la Scala qu'elle accomplira l'essentiel de sa carrière.
Un soir de 1951, le cinéaste Luchino Visconti entend la cantatrice dans les Vêpres siciliennes de Verdi.
Dès lors, à l'issue de chaque première, il lui adressera un télégramme de félicitations, lui demandant invariablement :
" Quand travaillerons-nous ensemble ? "
Ce sera chose faite en 1954, lorsqu'il mettra en scène à la Scala la Vestale, opéra de Spontini. La Callas avait trouvé en Visconti le metteur en scène dont elle rêvait et, pour elle, celui-ci réinventera les canons de l'art lyrique, devenant de plus en plus son Visconti.
En 1952, la Callas a découvert le public londonien de Covent Garden, avec lequel se noueront des liens privilégiés. Puis elle fait successivement la conquête des publics de Chicago, en 1954, et de New York, en 1956.
C'est aussi en 1956 qu'elle est l'invitée du Staatsoper de Vienne.
La Carmen de Bizet " a probablement décidé de toute ma vie ", avoue-t-elle.
Les rôles de sa vie sont cependant ceux des héroïnes de Norma et de Tosca – dont elle est pour beaucoup l'incarnation même –, de la Traviata(Verdi), de Médée (Cherubini) et de Lucia di Lammermoor (Donizetti) – ce dernier opéra étant à l'origine de sa collaboration avec Herbert von Karajan.
Dans tous ses emplois, la Callas met sa virtuosité, sinon toujours sa pureté, vocale au service de la partition musicale afin d'en magnifier la puissance d'évocation.
Sa voix, dira le critique musical du New York Times présent à la première au Metropolitan Opera,
" donne la sensation d'être forgée à coup de volonté plutôt que d'être un don de la nature ".
La rigueur sans faille dont témoigne son travail va de pair avec l'indépendance qu'elle affiche à l'égard des conventions qui règnent dans l'art lyrique.

Dès son arrivée aux États-Unis, Callas cherche du travail.
En décembre 1945, elle passe une audition devant le directeur du Metropolitan Opera.
Elle est admise avec la mention
" Voix exceptionnelle. Doit être entendue rapidement sur une scène" Callas affirme que le " Met " lui offre d'interpréter Madama Butterfly et Fidelio à Philadelphie et en anglais.
Se trouvant trop grassouillette pour le rôle de Butterfly, elle décline l'offre.
De plus, l'idée de chanter en anglais un opéra italien lui déplaît profondément.
Bien qu'aucune correspondance écrite sur ce sujet ne puisse être retrouvée dans les archives du " Met ", le reportage d'Edward Johnson, journaliste au New York Post, de même que la direction du " Met ", admettent les dires de Callas :
" Nous lui avons offert un contrat mais cela ne lui a pas convenu - non pas en raison des rôles qu'on lui avait assignés mais à cause du contrat lui-même. Elle a eu raison de ne pas accepter - c'était franchement un contrat de débutant "

Définitif tournant vers le " bel canto"
Callas n'a pas de travail après la Gioconda.
Elle saute sur l'occasion que lui offre Serafin : interpréter Tristan et Iseult dont elle a déjà exploré l'acte I lorsqu'elle était étudiante au Conservatoire.
Elle jette un simple coup d'œil au second acte avant de se présenter à Serafin qui, impressionné, l'engage sur le champ.
Alors qu'elle chante La Walkyrie de Wagner à la Fenice de Venise en 1949, Margherita Carosio, l'interprète d'Elvira, rôle principal d’I puritani de Bellini, tombe malade.
Incapable de trouver une remplaçante, Serafin convoque Maria Callas et lui donne six jours pour apprendre le rôle.
Aux protestations de la Diva, qui non seulement ne connaît pas le rôle, mais doit encore effectuer trois représentations de La Walkyrie, Serafin répond simplement : " Je vous garantis que vous le pouvez ".
Callas alterne ainsi dans le même mois un des rôles les plus lourds et l'un des plus brillants du répertoire, soumettant sa voix à d'énormes tensions, apparemment sans efforts.
Pour le directeur artistique Michael Scott " n'importe quelle cantatrice aurait créé la surprise en interprétant un rôle aussi différent vocalement que la Brunehilde de Wagner et l'Elvira de Bellini dans une même carrière mais d'essayer (et de réussir) de faire les deux dans la même saison ressemble fort à la folie des grandeurs".
Quoi qu'il en soit, après la représentation d'I Puritani, les critiques ne tarissent pas d'éloges :
" Même le plus sceptique doit reconnaître que Maria Callas a accompli un miracle.
La souplesse de sa magnifique voix parfaitement équilibrée et ses splendides notes haut perchées éblouissent. L'interprétation qu'elle en a donné est empreinte d'une humanité, d'une chaleur et d'expression qu'on chercherait vainement dans la froide expression d'autres Elvira."
" Ce qu'elle a réalisé à Venise était incroyable. Il faut être un habitué de l'opéra pour réaliser l'énormité de sa perfection. C'est comme si quelqu'un demandait à Birgit Nilsson, connue pour ses grandes interprétations wagnériennes, de remplacer au pied levé Beverly Sills qui est une des plus grandes soprano colorature " (Franco Zeffirelli).
" De tous les nombreux rôles que Callas a chantés, il est indubitable qu'aucun n'est plus brillant »"(Michael Scott, directeur artistique).
Cette incursion dans le " bel canto " infléchit la carrière de Callas pour l'amener aux cours des années suivantes vers Lucia di Lammermoor, La traviata, Armida, La sonnambula, Il pirata ou encore Il turco in Italia.
La cantatrice réveille un regain d'intérêt pour des opéras longtemps négligés de Cherubini (Medea), Bellini, Rossini et Donizetti.
Le 14 avril 1957, elle chante ainsi à la Scala de Milan le rôle-titre d'un ouvrage oublié de Donizetti, Anna Bolena.
Le triomphe sans précédent constitue le véritable point de départ de la " renaissance Donizetti ".
Pour Montserrat Caballé, " elle nous a ouvert une nouvelle porte, à nous chanteurs du monde entier". Une porte qui a été fermée. Derrière cette porte dormaient la musique et de grandes interprétations. Elle a donné une chance à tous ceux qui ont bien voulu la suivre, de réaliser des choses qui étaient à peine pensables avant elle. Je n'ai jamais osé rêver qu'on me compare à Callas. Ce n'est pas juste. Je suis bien inférieure"
Bien qu'ayant remplacé en 1950 Renata Tebaldi dans Aida, Callas fait ses débuts officiels à la Scala de Milan au mois de décembre 1951 dans Les Vêpres Siciliennes.
Ce temple de l'opéra devient son repaire artistique durant les années 1950.
L'illustre maison monte de nouvelles productions spécialement pour la cantatrice avec des réalisateurs ou des personnalités prestigieuses du monde de la musique : Herbert von Karajan, Margherita Wallmann, Luchino Visconti, Franco Zeffirelli, entre autres.
En 1952, après un concert à la Radio Télévision Italienne au cours duquel elle interprète Macbeth, Lucia di Lammermoor, Nabucco et Lakmé, elle se produit pour la première fois au Royal Opera House de Londres (Covent Garden). Elle y incarne Norma aux côtés de la mezzo-soprano Ebe Stignani, dans le rôle d'Adalgisa et de la jeune Joan Sutherland dans le rôle de Clotilde.
Elle noue à cette occasion " une longue histoire d'amour " avec son public.
En 1954, l'Amérique, qui avait " boudé " Callas quelques années auparavant, est conquise à son tour avec Norma, rôle-fétiche de la cantatrice, interprété devant le public de l'Opéra de Chicago qui a enfin pu ouvrir ses portes.
À la fin de la représentation, les spectateurs l'ovationnent longuement.
Elle revient devant "son parterre " en 1953, 1957, 1958, 1959, 1964 et 1965.
Malgré un reportage peu flatteur de Time Magazine, fait de vieux clichés concernant son caractère jugé "capricieux" qui l'aurait fâchée avec plusieurs directeurs d'opéra, sa supposée rivalité avec Renata Tebaldi et même ses difficultés relationnelles avec sa mère avec laquelle elle a définitivement rompu tout contact suite à sa première tournée lyrique à Mexico en 1950, elle triomphe au Metropolitan Opera de New York en novembre 1956.
L'image de la cantatrice s'est profondément modifiée : de constitution plutôt forte, elle a perdu, entre le début de l'année 1953 et la fin de l'année 1954, plus de trente kilos grâce à un régime (et, selon certaines sources, la contraction d'un ténia).
Sa nouvelle silhouette longiligne attire l'intérêt des grands couturiers et elle devient l'une des femmes les plus élégantes du moment.
Désormais, les magazines s'intéressent autant à sa vie privée qu'à ses prestations scéniques.
C'est à cette époque qu'elle rencontre l'homme qui bouleverse sa vie : Aristote Onassis, armateur grec milliardaire et séducteur aux multiples aventures.
Le 2 janvier 1958, interprétant Norma à Rome, la Callas doit quitter la scène à la fin du premier acte.
Elle a été victime d'un refroidissement, mais la vérité est plus cruelle : elle est en train de perdre sa voix. " Sans ma voix, qui suis-je ? ", se demande-t-elle avec effroi.
Elle qui a connu la gloire à la Scala va en être privée au terme de sa septième saison.
Également privée du Metropolitan Opera, elle fait tardivement ses débuts à l'Opéra de Paris, en décembre 1958. C'est à Paris que va prendre forme sa liaison avec l'armateur grec Aristote Onassis, qui la conduira au divorce.
La Callas renoue, pour quelques représentations, avec le public de la Scala dans les années 1960-1962.
Ses caprices de stars seront célèbres dans le monde entier.
Sa liaison avec le milliardaire Onassis contribuera encore à étoffer sa légende.
Mais, en 1964, la Callas fait, dans le rôle de la Norma à l'Opéra de Paris, un 'couac' qui mettra fin à sa carrière.
Elle devra se contenter de donner des récitals pour un public d'inconditionnels.
C'est enfin au Royal Opera House que, le 5 juillet 1965, Callas fait ses adieux à la scène dans Tosca, mise en scène et réalisée spécialement pour elle par Franco Zeffirelli. Son vieil ami, Tito Gobbi lui donne la réplique en interprétant Scarpia.
La plus grande des divas ne put jamais se remettre tout à fait de ne plus pouvoir chanter et - surtout - d'avoir été abandonnée par Onassis.
Son coeur fatigué la trahira à l'âge de 54 ans.
Elle se rend encore à Londres, à Paris, à New York, puis de nouveau à Londres, avant que sa carrière sur la scène des théâtres lyriques ne s'achève, le 5 juillet 1965.
Elle a alors 41 ans. À partir de 1970, elle se résout plus qu'elle ne se consacre à l'enseignement du chant dans le cadre des master classes qu'elle dirige à la Juilliard School de New York. C'est au terme d'une série de brillants récitals à travers le monde, en 1973-1974, qu'elle fait ses adieux définitifs au public.
Après une vie jalonnée de drames personnels ( dont la perte de l'enfant qu'elle aurait dû avoir avec Onassis) et d'éclats largement médiatisés, la Callas choisit de se retirer à Paris.
Elle qui avait été la prima donna la plus adulée de son temps (la Divina ) disaient alors les Italiens ne remplit sa solitude désormais implacable qu'en repassant inlassablement ses enregistrements.
Elle meurt le 16 septembre 1977.

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Posté le : 16/09/2012 13:09

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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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