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Accueil >> newbb >> James Dean (cinéma) [Les Forums - Photographe/Peintre]

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James Dean (cinéma)
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Une vie devenue légende


La vie de James Dean est un mythe depuis plus de trente ans.
Elle ressemble à un script que l'esprit de l'acteur aurait commencé à écrire dès l'enfance.

James Byron Dean est né à Marion, Indiana, le 8 février 1931, de Winton et Mildred Dean.
Son passe-temps favori consiste à improviser des pièces de théâtre avec sa mère à l'aide de figurines et d'une scène miniature.
Sa mère meurt de cancer alors qu'il n'a que neuf ans. Ces quelques faits marqueront sa vie de façon permanente et unique.
La légende de James Dean commence à se dessiner dès sa première récitation d'un poème dramatique lors d'une réunion du Syndicat des Chrétiennes pour la Tempérance.
L'effroi que produit son personnage de Frankenstein dans la comédie "Autant en emporte le Vaurien", produite par son lycée, ne fait que l'accentuer.

James Dean commença sa carrière d’acteur en tournant dans une pub pour le Pepsi-Cola.
Il quitta l’université pour pouvoir se consacrer entièrement à sa passion de comédien et s'inscrivit comme auditeur puis élève des cours de comédie à l'Actors Studio de New York.
Il fit alors des apparitions dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater.

Mais c'est son interprétation du Grand-Père Vanderholf de la pièce "Tu ne peux pas l'emporter avec toi" produite par Fairmount High School qui annonce sa gloire à venir.
Ses plus grands triomphes se produisent après une période de recherche de contrat à Los Angeles et à New York. Il obtient le premier au théâtre, à Brodway, dans le rôle du jeune arabe Bachir dans la pièce de André Gide "L'Immoraliste". Il recevra pour cela le prix du jeune acteur le plus prometteur de l'année, ce qui le propulsa dans le cinéma.

Début au cinéma

Le réalisateur Elia Kazan alla voir l'une des rares représentations de L'immoraliste et, fasciné par le jeu de James Dean, vit en lui le personnage de Cal Trask, un personnage du roman de John Steinbeck : À l'est d'Éden.
Lors des auditions pour le rôle de Aron, James Dean effectua une prise avec un acteur encore inconnu à l'époque Paul Newman mais finalement il n'obtint pas le rôle qui revint à Richard Davalos.
Elia Kazan disait de lui :
"J’ai choisi Jimmy parce qu’il était Cal. Il n’y avait aucun doute, personne ne pourrait le jouer mieux que lui ".
Le 8 mars 1954, James Dean quitta New York et se rendit à Los Angeles pour commencer le tournage du film. Il jouait le rôle d’un jeune homme à la recherche de l’amour de son père, joué par Raymond Massey.
Dans le film, la relation entre Cal, le personnage joué par James Dean, et son père est plus que compliquée, elle est conflictuelle. Cette relation était d'autant plus conflictuelle que sur le tournage, la relation entre James Dean et Raymond Massey était électrique. Cette électricité était probablement due à la relation que James Dean entretenait avec son père.

La Fureur de Vivre

Il poursuivit sa rapide ascension en interprétant le rôle principal dans La Fureur de vivre, un film qui a certainement bouleversé les adolescents de l’époque.
Les autres stars du film étaient Natalie Wood et Sal Mineo. Le réalisateur Nicholas Ray a laissé l’imagination de James Dean se développer afin de recréer le personnage de Jim Stark. La scène culte reflète l’insouciance de la jeunesse de l’époque : la fameuse course de voiture entre le personnage de Jimmy et Buzz.
Pendant le film, James Dean se prit de passion pour les courses automobiles et acheta sa première Porsche 356 Speedster 1500 Super avec laquelle il commença à gagner quelques courses.

Géant

Géant est sorti l’année après la mort de James Dean, en 1956, et a vu Dean jouer un rôle secondaire aux côtés d’Elizabeth Taylor et de Rock Hudson. Il n’avait pas le rôle principal mais la plupart des critiques de l’époque dirent que Dean était incontestablement la star du film. Le film, qui se déroule sur une période de 50 ans, raconte l’histoire des Texans pendant cette période.
Ce fut le dernier film de James Dean, pour lequel il fut également nommé en tant que meilleur acteur. Seulement deux semaines après la fin du tournage du film, James Dean mourut dans un accident de voiture, ce qui contraignit la production à utiliser une autre voix pour terminer la postsynchronisation du film.

C'est le cinéma qui ensuite le consacre: Caleb Trask dans "A l'Est d'Eden", Jim Stark dans "La Fureur de Vivre", et Jett Rink dans "Géant".
Ces rôles inoubliables confirment le génie dramatique de James Dean.
Dans sa vie, en revanche, il connaît une série d'échecs, comme son histoire d'amour avec une autre étoile, Pier Angeli, dont il ne guérira jamais totalement.
James Dean était-il capable de trouver le bonheur? De l'accepter?
Ou était-il destiné à souffrir comme les personnages de fiction qu'il incarnait?
en effet on peut s'interroger : où s'arrête la légende et où commence sa vie?
Pour James Dean, durant toute sa courte vie, les deux seront toujours confondues, intriquées; ses rôles au théâtre et au cinéma se reflétant de plus en plus dans sa réalité. A-t-il été victime de son succès?
Etait-il simplement un jeune acteur surdoué et très dédié à son art dont l'influence se ressent avec force encore de nos jours.
A l’exception de Jett Rink, les personnages incarnés par James Dean triomphent du désespoir et surmontent les obstacles érigés sur le chemin de leurs quêtes;
Seul, Jett Rink sombre à jamais dans le désespoir, victime de sa propre ambition.
James Dean est aussi un amoureux de la belle mécanique automobile et sera fasciné par les courses et la vitesse. Il sera un coureur automobile passionné.
Dans ce domaine aussi sa quête d'absolu le propulse vers de nouveaux sommets.
Mais l'achat d'une puissante Porsche Spyder, alors qu'il tourne "Géant", se révélera fatale.

Sa mort

Il apparut dans différents films peu connus, mais c’est son rôle de Carl Trask dans À l’est d’Éden, pour lequel il reçut d’ailleurs une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle masculin (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rendit célèbre et révéla tout son génie dramatique.
Il enchaîna ensuite avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film pour lequel il reçut également une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur.
James Dean meurt à 17h45 le 30 septembre 1955 après que sa Porsche eut percuté la Ford Sedan conduite par Donald Turnupseed, au carrefour des routes de Californie 466 et 41.
Sa mort provoque une émotion considérable.
Craignant des réactions violentes de ses fans, la Warner Brothers est contrainte d'annoncer la sortie posthume et anticipée de son dernier film "Géant".

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LES FILMS

La fureur de vivre

(Etats-Unis, 1955, 106mn, VM)
ARTE F
Réalisateur: Nicholas Ray
Image: Ernest Haller
Musique: Leonard Rosenman
Montage: William H. Ziegler
Acteur: Ann Doran, Corey Allen, Dennis Hopper, James Dean, Jim Backus, Natalie Wood, Sal Mineo, Rochelle Hudson (Mère de Judy), William Hopper (Père de Judy)
Auteur: Stewart Stern
Production: Warner Bros. Pictures
Producteur: David Weisbart


Pour tromper l'ennui et leur mal de vivre, une bande de jeunes gens se livrent à des jeux dangereux... Un film mythique, qui fit de James Dean l'icône d'une génération.

Los Angeles, 1955. Jim, un jeune garçon désaxé, se retrouve au commissariat pour ivresse sur la voie publique. Il y rencontre Plato, jeune garçon perturbé psychologiquement, et la jolie Judy dont il tombe amoureux. Mais cette dernière est l'amie de Buzz, un chef de bande qui sème la terreur dans le quartier...
Icône d'une génération
Inspiré d'une étude du psychologue Robert Lindner sur la délinquance juvénile (Rebel without a cause, 1944), La fureur de vivre connaît dès sa sortie un immense succès. Sur les conseils d'Elia Kazan (qui vient de tourner À l'est d'Eden), Nicholas Ray fait appel au jeune James Dean. L'acteur incarne à la perfection la figure du jeune Américain de la middle class en rébellion contre le modèle familial. À l'âge où tout va de travers, Jim tente de trouver une réponse à la question "Que faut-il faire pour être un homme ?" Mais ses parents, comme ceux de Judy ou de Plato, fuient leurs responsabilités et sont incapables de communiquer avec leurs enfants. C'est finalement à travers des chicken run - des courses de voiture au bord d'une falaise - et en se confrontant à la mort qu'il apprendra à devenir adulte. Ironie du sort, le 30 septembre 1955, un mois avant la sortie du film aux États-Unis (et deux semaines après la fin du tournage de Géant, son troisième film), James Dean se tue au volant de sa Porsche. À 24 ans, celui qui est déjà l'icône de sa génération devient une légende du cinéma.

**********

À l'est d'Eden


(Etats-Unis, 1955, 110mn)
ARTE F / ARD
Réalisateur: Elia Kazan
Scénariste: Paul Osborn, nach einem Roman von John Steinbeck
Image: Ted McCord
Musique: Leonard Rosenman
Montage: Owen Marks
Acteur: James Dean, Julie Harris, Raymond Massey, Jo Van Fleet, Burl Ives (le shérif), Richard Davalos, Albert Dekker, Lois Smith, Harold Gordon
Production: Warner
Producteur: Elia Kazan


Dans la Californie du début du siècle, une lutte fratricide résonne en écho avec les grondements de la guerre en Europe. Une fable métaphysique portée par James Dean, Caïn écorché vif en quête d'origines.

Adam est un homme de bien. Quelqu'un, dit-on, "qui croit vivre aux temps de la Bible". Mais si son fils Aron, garçon poli, fiancé à la charmante Abra, est fait à son image, son autre fils, Cal, se sent différent. Mauvais. L'origine de ce mal, il croit la découvrir le jour où il apprend que sa mère n'est pas morte, comme le lui avait dit son père : femme intrigante, vêtue de noir, elle tient une maison louche, de l'autre côté de la baie - plus à l'est. Déchiré entre la trouble familiarité qu'il ressent avec l'existence débauchée de sa mère et son désir de se racheter, Cal s'investit corps et âme dans le projet de réfrigération d'aliments imaginé par son père. Le prix de ses efforts, pense-t-il, sera l'amour de son père qu'il n'a pas su gagner...

Dean, tout près de Satan
Les paysages filmés par Kazan, grands ciels clairs et champs de blé parsemés de granges poussiéreuses, donnent à James Dean l'occasion de déployer toute la mesure de son jeu hyper expressif pour son premier grand rôle au cinéma. Pantelant, égaré, c'est un vagabond agité par ses passions, empruntant les trains de marchandises pour errer d'un insoutenable lieu de perdition à un impossible refuge. "Y a-t-il une loi qui l'interdise ?", répond-il à tout bout de champ, lorsqu'on lui reproche de suivre la femme en noir ou de rester des nuits entières sans donner de nouvelles. Dans son errance, c'est bien la Loi que recherche Cal, ce garçon à qui l'on offre le pardon au lieu de l'amour. Et derrière Cal, c'est Caïn qu'il faut lire, de même qu'Aron déguise Abel. Car Elia Kazan se soucie peu de voiler la portée symbolique du film : Cal, prêt à tout pour trouver le salut, s'attire l'amour de la fiancée de son frère et travaille d'arrache-pied pour offrir à son père la fortune perdue dans le projet de réfrigération ; mais commet un meurtre fratricide. Cette fresque intense, remarquable par ses plans expressionnistes et ses éclairages violemment contrastés, raconte la plus vieille des histoires : devenir un homme, une affaire de douleur, de passion et de mort.

**********

Géant



Titre original Giant
Réalisation George Stevens
Scénario Fred Guiol
Ivan Moffat
Acteurs principaux
Elizabeth Taylor
Rock Hudson
James Dean
Sociétés de production Warner Bros.
Pays d’origine États-Unis
Sortie 1956
Durée 201 minutes (3 h 21)
Date de sortie : 24 novembre 1956


Leslie, jeune femme du Maryland, se marie avec Jordan Benedict, jeune et très riche propriétaire texan. Le film narre l'histoire de leur famille sur près de quarante ans en insistant sur les particularités de la culture texane, que découvre la jeune femme, et la discrimination envers les Mexicains dans cet État. Les époux apprennent à se connaître et à s'adapter progressivement l'un à l'autre, malgré leurs différences. L'émergence de l'économie du pétrole, qui prend le pas sur celle des grands ranchs, est traitée à travers la figure de Jett Rinck, parti de rien et devenu l'empereur du pétrole au Texas.
Géant est le troisième et dernier film où apparaît James Dean, qui était alors considéré comme une star montante du cinéma américain. Il se tua en voiture le 30 septembre 1955, sur une route de Californie, quelques jours après la fin du tournage.
Épopée (le film dure plus de 3 heures) qui préfigure la série télévisée Dallas, Géant raconte la mutation du Texas à l'époque de la découverte des puits de pétrole. Le film oppose la famille Benedict et son chef Jordan, interprété par Rock Hudson, et le jeune ranchman devenu ensuite un magnat du pétrole, Jett Rink, incarné par James Dean. Le personnage de Jett Rink est directement inspiré de la vie de Glenn McCarthy (1907-1988), éleveur texan qui découvrit 11 champs pétroliers. Surnommé King of the wildcatters, McCarthy fit construire en 1949 à Houston l'hôtel Shamrock, qui coûta 21 millions USD, et dépensa un million supplémentaire pour la cérémonie d'inauguration.
James Dean ne s'entendait pas avec le réalisateur George Stevens, avec qui il eut de nombreux heurts durant le tournage, tout comme avec Rock Hudson d'ailleurs, qui ne comprenait pas les méthodes du jeune disciple de l'Actors Studio. En revanche, Dean s'était trouvé en Elizabeth Taylor, qui joue la femme d'Hudson dans le film, une alliée de taille. Les deux jeunes acteurs devinrent de bons amis, mais ne furent jamais amants comme la légende le laisse parfois entendre. Dennis Hopper, qui était déjà apparu dans La Fureur de vivre, trouva avec Géant son premier grand rôle au cinéma. Il était, lui aussi, un bon ami de James Dean.

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Posté le : 30/09/2012 12:04

Edité par Loriane sur 01-10-2012 09:13:55
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Re: James Dean (cinéma)
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Ce acteur légendaire me rappelle à bien des égards l'excellent hussard Roger Nimier. Même destin tragique, même mort, talents égaux (dans des domaines certes différents).

Merci de ce partage!

Posté le : 01/10/2012 20:54
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Re: James Dean (cinéma)
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Oui Ironik, tu as raison il ont bien des points communs, je n'y avais pas pensé, et pourtant j'ai le souvenir de cette mort, qui malgré son horreur fut vécue comme "glorieuse" dans la presse. Je me souviens que j'avais aimé "les enfants tristes " et "l'étrangère" et je crois bien que je ne me rappelle plus ces romans, si bien que je vais voir si je les retrouve dans mes livres, ils doivent être quelque part. Je me souviens que j'avais été choquée à l'époque par cette mort brutale et j'avais oublié.
Tu ranimes mes souvenirs.
Merci

Posté le : 03/10/2012 09:58
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Re: James Dean (cinéma)
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Je n'avais pas revu de film de James Dean depuis bien longtemps.
L'habitude prise, dans le milieu du spectacle, d'encenser les chanteurs et acteurs disparus, et ce, à des fins plus pratiques que sentimentales, me laisse toujours méfiant sur leurs réelles valeurs.
J'ai revu tout dernièrement ' A l'est d' Eden ', en me disant que je le regarderai sans faire de concessions à l'acteur disparu. J'ai été très impressionné. C'était un grand, un très grand acteur. IL mérite sa légende.

Posté le : 03/10/2012 18:25
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Re: James Dean (cinéma)
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Tu as raison Bacchus, il souffre aussi de sa légende, il lui arrive ce qui est souvent le cas des très belles femmes : il est desservi par sa beauté et son charme. On ne le regarde que comme un objet sexuel tentant et on oublie de regarder derrière la vraie personne, complexe riche et sensiblement douée.
Comme toi, je me méfie des "réputations" qui ne sont souvent que des "amputations"
Merci

Posté le : 07/10/2012 10:00
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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