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François Coppée
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Le 26 janvier 1842 à Paris naît François Edouard joachim Coppée

poète, dramaturge et romancier français. Il est membre de l'académie Française, il meurt à 66, à Paris le 23 mai 1908,
Coppée fut le poète populaire et sentimental de Paris et de ses faubourgs, des tableaux de rue intimistes du monde des humbles. Poète du souvenir d'une première rencontre amoureuse, Septembre, au ciel léger, de la nostalgie d'une autre existence, Je suis un pâle enfant du vieux Paris ou de la beauté du crépuscule. Le crépuscule est triste et doux , il rencontra un grand succès populaire.

Poète, connu pour sa manière simple et intimiste de dépeindre la vie des humbles. Il débuta comme petit employé au ministère de la Guerre et connut le succès en 1869 avec une pièce de théâtre, Le Passant. Son recueil de poèmes Les Humbles en 1872 est le mieux connu et le plus caractéristique. Il fut élu à l'Académie française en 1884. Après une grave maladie, il revint au catholicisme et publia La Bonne Souffrance en 1898, roman inspiré de cette expérience.
Il manifesta une grande activité politique à l'occasion de l'affaire Dreyfus, en participant à la fondation de l'association antisémite dite Ligue de la patrie française, avec Barrès et Jules Lemaitre.
Ses mélodrames faisaient le bonheur des lecteurs de feuilletons. Coppée subit d'abord l'influence de Hugo et, plus encore, de Leconte de Lisle, mais, délaissant le Parnasse, il s'orienta bientôt vers une poésie intimiste et petite-bourgeoise, où l'émotion se fait prosaïsme et cliché sentimental ; ce qui lui vaudra les railleries et parodies des pièces de l'Album zutique attribuées à Rimbaud. Coppée gardera cependant le goût d'un certain achèvement formel. Admirateur de Verlaine, il lui consacra quelques chroniques.
Auteur de comédies et de drames d'inspiration romantique, il fut, en poésie, un disciple de Leconte de Lisle, avant de s'affirmer comme le peintre prosaïque de la vie du petit peuple. Lors de l'affaire Dreyfus, il fut président d'honneur de la Ligue de la patrie française.

Sa vie

Il naît à Paris au 2, rue de l'Abbé-Grégoire. Son père était un fonctionnaire et il eut une mère très attentive. Après être passé par le lycée Saint-Louis il devint employé de bureau au ministère de la guerre et s'attira bientôt les faveurs du public comme poète de l'école parnassienne.
Ses premiers vers imprimés datent de 1864. Ils furent réédités avec d'autres en 1866 sous la forme d’un recueil Le Reliquaire, suivi 1867 par Intimités et Poèmes modernes 1867-1869.
En 1869 sa première pièce, Le Passant, fut reçue avec un grand succès au théâtre de l’Odéon et par la suite Fais ce que dois 1871 et Les Bijoux de la délivrance 1872, courts drames en vers inspirés par la guerre, furent chaleureusement applaudis.
Après avoir occupé un emploi à la bibliothèque du Sénat, Coppée fut choisi en 1878 comme archiviste de la Comédie Française, poste qu'il garda jusqu'en 1884. Cette année-là, son élection à l'Académie française l’amena à se retirer de toutes les charges publiques. Il continua à publier à intervalles rapprochés des volumes de poésie, parmi eux Les Humbles 1872, Le Cahier rouge 1874, Olivier 1875, L'Exilée 1876, Contes en vers etc. 1881, Poèmes et récits 1886, Arrière-saison 1887, Paroles sincères 1890.
Dans ses dernières années, il produisit moins de poésie, mais publia encore deux volumes, Dans la prière et la lutte et Vers français. Il avait acquis la réputation d’être le poète des humbles. Outre les pièces mentionnées ci-dessus, deux autres écrites en collaboration avec Armand d'Artois et quelques petites pièces d'importance mineure, Coppée écrivit Madame de Maintenon 1881, Severo Torelli 1883, Les Jacobites 1885 et d'autres drames sérieux en vers, dont Pour la couronne 1895, qui fut traduit en anglais, For the Crown par John Davidson et représenté au Lyceum Theatre en 1896.

La représentation d'un bref épisode de la Commune, Le Pater, fut interdite par le gouvernement 1889. Le premier récit en prose de Coppée, Une Idylle pendant le siège, parut en 1875. Il fut suivi par différents volumes de nouvelles, par Toute une jeunesse 1890 où il essayait de reproduire les sentiments, sinon les souhaits réels, de la jeunesse de l'auteur, Les Vrais Riches 1892, Le Coupable 1896, etc. Il fut fait officier de la Légion d'honneur en 1888.
La réimpression d’une série d'articles brefs sur des sujets divers, intitulée Mon franc-parler, parut de 1893 à 1896 ; en 1898 vint La Bonne Souffrance, le résultat de son retour à l'Église catholique, qui lui valut une grande popularité. La cause immédiate de son retour à la foi fut une grave maladie qui le fit deux fois approcher de la mort. Jusqu’alors il avait manifesté peu d'intérêt pour les affaires publiques, mais il rejoignit la section la plus exaltée du mouvement nationaliste, en même temps qu’il continuait à mépriser le système de la démocratie. Il prit une part importante aux attaques contre l’accusé dans l'affaire Dreyfus et fut un des créateurs de la fameuse Ligue de la patrie française fondée par Jules Lemaitre et sa maîtresse, Madame de Loynes et où il retrouve un ami, Paul Bourget, déjà croisé lors des dîners des Vilains Bonshommes et dont il est parrain lorsque ce dernier entre à l'Académie française.
En vers et en prose, Coppée s’appliqua à exprimer l'émotion humaine de la façon la plus simple : le patriotisme instinctif, la joie d’un nouvel amour et la pitié envers les pauvres, traitant chacun de ces sujets avec sympathie et pénétration. La poésie lyrique et idyllique, grâce à laquelle on continuera à se souvenir de lui, est animée par un charme musical et à quelques occasions, comme La Bénédiction et La Grève des forgerons, montre par moments un puissant pouvoir d'expression.
Il mourut à Paris au 12, rue Oudinot et fut inhumé au cimetière du Montparnasse.

Jugements divers

Son premier recueil, Le Reliquaire 1866, l'avait placé au sein du mouvement poétique du Parnasse. Mais dès ses Intimités 1868, il s'en était détourné pour se tourner vers une poésie du quotidien, utilisant des mots de tous les jours, mais dans une prosodie classique, sans échapper au prosaïsme et au conformisme. Robert de Montesquiou a rapporté qu'Anatole France, lui avait conté avoir lu, sur une couronne mortuaire, l'inscription : Le cercle des joueurs de boules de Neuilly, et avoir tout de suite pensé aux vers des Humbles de Coppée, en particulier au Petit Épicier.
Les poètes maudits de son temps Verlaine, Rimbaud, Charles Cros, aimaient à pasticher ses dizains. De son côté, il avait commenté ainsi le sonnet des Voyelles :
Rimbaud, fumiste réussi,
Dans un sonnet que je déplore,
Veut que les lettres O, E, I
Forment le drapeau tricolore.
En vain le décadent pérore,
Il faut sans mais , ni car , ni si
Un style clair comme l'aurore :
Les vieux Parnassiens sont ainsi.
En mai 1874, dans son Avertissement de la Première Édition du Cahier Rouge, il astreint cette tâche au poète :
« Selon nous, le poëte n'a plus à s'occuper de ce qu'il a déjà accompli, mais seulement de ce qu'il se propose de faire encore. C'est vers la perfection qu'il rêve, et non vers le succès qu'il constate, que doivent tendre ses progrès; et, pour notre compte personnel, quand une fois nous avons donné notre livre à l'impression, nous n'en prenons pas plus souci que les arbres printaniers, que nous voyons de notre fenêtre, ne s'inquiètent de leurs feuilles mortes du dernier automne.

Å’uvre

Poésie

Manuscrit autographe d'un poème paru dans la Nouvelle Revue internationale en 1898 Tu frémis en songeant....
Le Reliquaire, 1866
Matin d'octobre
Décembre
Les Intimités, 1867
Poèmes divers, 1869
Ruines du cœur
Poèmes modernes, 1869 dont L'Angélus, Le Père et La Grève des forgerons
Les Humbles, 1872
Les Humbles dont La Nourrice et Émigrants
Écrit pendant le siège
Quatre sonnets
Promenades et intérieurs
Plus de sang !
Le Cahier rouge, 1874
Olivier, 1876
Les Récits et les Élégies, 1878 dont L'Exilée
Le Naufragé, 1878
Contes en vers et poésies diverses, 1880 dont L'Enfant de la balle et La Marchande de journaux
Arrière-Saison, 1887
Les Paroles sincères, 1891
Dans la prière et dans la lutte, 1901
De pièces et de morceaux
Des Vers français, 1906
Sonnets intimes et poèmes inédits, Vers d'amour et de tendresse, posthume, 1927

Théâtre


Le Passant, comédie en un acte, en vers, 1869
Deux douleurs, drame en un acte, en vers, 1870
Fais ce que dois, épisode dramatique, 1871
Les Bijoux de la délivrance, scène en vers, 1872
L'Abandonnée, 1871
Le Rendez-vous, 1872
La Guerre de cent ans
Le Luthier de Crémone, comédie en un acte, en vers, 1876
Le Trésor, 1879
La Korrigane, 1880
Madame de Maintenon, drame en cinq actes avec un prologue, en vers, 1881
Severo Torelli, drame en cinq actes, en vers, théâtre de l'Odéon, 21 novembre 18831
Les Jacobites, drame en cinq actes, en vers, théâtre de l'Odéon, 21 novembre 18851
Le Pater, drame en un acte, en vers, 1889 (également publié dans Le Figaro du 23 décembre 1889)
Pour la couronne, drame en cinq actes, en vers, 1895

Romans, contes et nouvelles

Une idylle pendant le siège, 1874 ; édition critique de Than-Van Ton That : 2005
Contes en prose, 1882
Vingt Contes nouveaux, 1883
Le Banc, idylle parisienne, 1887
Contes rapides, 1888
Henriette, 1889
Toute une jeunesse, 1890
Les Vrais Riches, 1889
Rivales, 1893
Longues et brèves, 1893
Contes tout simples, 1894
Le Coupable, 1896
La Bonne Souffrance, 1898
Contes pour les jours de fête, 1903

Articles, essais & divers

Signature de François Coppée.
Mon franc-parler
L'Homme-affiche, 1891
Souvenirs d'un Parisien
La Bataille d'Hernani
La Maison de Molière
La Gangrène maçonnique, avec André Baron, éditeur A. Pierret, 1899

Mnémotechnie

Dans l'apprentissage du néerlandais par des francophones, la phrase mnémotechnique François Coppée prend son thé chaud relève les fins de radicaux de verbes f, c, p, s, t, ch auxquels il faut adjoindre la particule "t" pour la formation du prétérit et du participe passé.

Toponyme

Au 1 boulevard du Montparnasse dans le 6e arrondissement de Paris se situe un restaurant éponyme, nommé ainsi en hommage à sa prolifique oeuvre littéraire5. L'établissement propose notamment des réunions d'amateurs d'art ou de poésie donnant au lieu un esprit littéraire bien particulier.

Adaptations au cinéma

Le Luthier de Crémone, film réalisé par David Wark Griffith en 1909

Liens

http://youtu.be/jZp65V-Xox0 A quatre mains
http://youtu.be/HOEFglKqasQ Sérenade de Zanetto
http://youtu.be/FEosKdcYNf4 la vague et la cloche
http://youtu.be/Eof0goCXJyw Adagio
http://youtu.be/_GLJa80JFyM poème
http://youtu.be/qKbIbbkBOiI La famille du menuisier
http://youtu.be/IZQE_z6qfTY Chaussures en bois de petit Loup

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Posté le : 24/01/2014 16:05

Edité par Loriane sur 25-01-2014 18:48:07
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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