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Langston Hugues
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Le 1er février 1902 naît Langston Hughes

mort le 22 mai 1967 poète, nouvelliste, dramaturge et éditorialiste américain du XXe siècle. Sa renommée est due en grande partie à son implication dans le mouvement culturel communément appelé Renaissance de Harlem qui a secoué Harlem dans les années 1920. Quelques-unes de ses œuvres ont été publiées en France. il mêle dans ses poèmes, Blues de la lassitude, 1926 ; De beaux habits pour le Juif, 1927 ; Aller simple, 1949 ; Montage d'un rêve différé, 1951, rêve exotique et quotidien amer : les rythmes disloqués inspirés du jazz soulignent le sentiment de frustration pathétique du peuple de Harlem. Ses pièces Mulâtre, 1936 ; le Fils prodigue, 1964, ses romans, Non sans rire, 1930 et ses récits, Coutumes de Blancs, 1934 jouent constamment sur la dualité de l'apprentissage du monde par l'homme noir, tantôt livré à la nécessité d'une éducation formelle, tiraillé entre éducation abstraite et expérience du réel. Avec Simple, figure récurrente dans les contributions journalistiques, Simple dit ce qu'il pense, 1950 ; les Meilleures Pensées de Simple, 1961 ; l'Oncle Sam de Simple, 1965, il trouve un personnage emblématique de la condition et des revendications des Noirs américains.

En bref

Phénomène littéraire en quelque sorte, Langston Hughes l'est non seulement parce qu'il a pratiqué tous les genres, y compris la comédie musicale, mais parce qu'il est l'un des premiers Noirs américains à avoir vécu de sa plume et, sans conteste, celui qui a le plus œuvré pour faire connaître les productions culturelles de ses congénères du monde entier par ses recueils, anthologies, traductions, articles et contacts personnels.
Sa production littéraire représente l'aspect essentiel des activités de cet infatigable militant dont témoignent deux autobiographies, The Big Sea, 1940 ; Les Grandes Profondeurs, 1946 et I Wonder as I Wander 1956 ; Plus je bouge, plus je m'interroge. Cette œuvre reflète assez fidèlement le statut changeant de la communauté noire, ses richesses et ses difficultés. Elle s'applique surtout à revaloriser et à mettre en pratique l'héritage de l'oralité et du folklore : blues, jazz, ballades, parler du peuple ; elle emprunte plus volontiers ses thèmes et ses personnages à l'univers de la rue qu'aux milieux de la bourgeoisie noire.
Issu d'une famille noire assez aisée, il abandonna ses études pour voyager en Afrique, en Europe, puis revint à Harlem. Influencé par Whitman, Lindsay, Sandburg,
Dunbar. Hughes naquit à Joplin, dans le Missouri, le 1er février 1902 ; sa petite enfance se déroula dans une demi-douzaine de villes du Middle West et il quitta le collège en 1916. Cinq ans plus tard, il entrait à l'Université et publiait son premier poème, le célèbre Le Noir parle des fleuves, dans la revue The Crisis. Il devait voyager quatre ans en Europe et en Afrique avant de remporter les prix de poésie, dont celui d'Opportunity en 1925, et de publier les recueils qui consacrèrent sa réputation de poète majeur de la renaissance de Harlem : The Weary Blues, 1926 ; Les Blues du désespoir et Fine Clothes to the Jew 1927 ; De beaux habits au clou .
Homme de gauche, Hughes milita pendant la crise économique non seulement en faveur des Noirs faussement accusés de viol à Scottsboro, sa pièce sur ce thème tint longtemps l'affiche, mais contre l'exploitation capitaliste, le franquisme et le fascisme. Ses sympathies communistes, il avait visité l'U.R.S.S. lui valurent d'affronter la Commission sur les activités anti-américaines lors de la chasse aux sorcières du maccarthysme. Pourtant, dès les années cinquante, son gouvernement ne répugna pas à l'envoyer auprès des groupes de la diaspora noire comme officieux ambassadeur culturel. Il participa ainsi l'année précédant sa mort au festival de Dakar.
Hughes se consacra durant les années trente au théâtre de protestation avec Don't You Want to Be Free, 1938 ; Ne voulez-vous pas être libre ou Mulatto, 1935 ; Le Mulâtre avant de s'essayer à la comédie musicale avec Simply Heavenly, 1959 ; Tout simplement divin et Tambourines to Glory, 1958 ; Les Tambourins du salut. Sa production poétique, elle, est demeurée constante. En 1949, dans One-Way Ticket, Aller simple, il s'élève contre le lynchage ; Montage of a Dream Differred 1951 ; Montage d'un rêve reporté et Ask Your Mama, 1961 ; Demande à ta mère, où il emploie une technique de, jam session sur des thèmes harlémiens, représentent le point extrême de son expérimentation, tandis que The Panther and the Lash, La Panthère et le fouet le montrent, l'année de sa mort, toujours engagé politiquement.
Davantage que son roman Not without Laughter, 1930 ; Sandy, 1934 qui traite avec tendresse et réalisme d'une enfance noire, ses nouvelles, recueillies surtout dans The Ways of White Folk 1934 ; Histoires de Blancs, 1946 et dans les quatre volumes consacrés à Simple ont valu à Hughes sa réputation de prosateur et d'humoriste. Jesse B. Simple, phonétiquement : sois seulement simple lui sert, à travers d'innombrables vignettes et sketches, à critiquer la ségrégation, les préjugés sociaux et raciaux, les tracasseries de l'administration — tout ce qui empoisonne l'existence du simple citoyen de couleur dont l'astuce, le goût de la fête et même les travers sont immanquablement plus attirants que la supériorité de ceux qui le gouvernent.

Sa vie

De son vrai nom, James Mercer Langston Hughes, Langston Hughes naquit à Joplin dans le Missouri d'une mère professeur, Carrie Langston Hughes et de James Nathaniel Hughes. Après son divorce, le père de Langston émigra dans un premier temps à Cuba puis à Mexico en raison du racisme qu'il subissait aux États-Unis. Après la séparation de ses parents, le jeune Langston quitta le domicile familial pour aller vivre chez une de ses grand-mère, Mary Langston à Lawrence dans le Kansas. Mary insistera énormément auprès de Langston sur la fierté raciale du peuple noir. Après la mort de sa grand-mère, il ira vivre avec des amis de la famille, James et Mary Reed pendant deux ans. Cette période de la vie de Langston ne se révèle pas heureuse, bien qu'elle influencera considérablement le poète en devenir, en raison notamment d'une vie agitée. Plus tard, il rejoindra sa mère, qui s'est entre temps remariée, à Lincoln dans l'Illinois pour finalement s'installer à Cleveland dans l'Ohio où il suivra son enseignement secondaire.

À son école de Cleveland, L. Hughes participera au journal étudiant et écrira ses premières nouvelles, poésies et pièces de théâtre. C'est durant cette période qu'il découvrira son amour pour les livres. Parmi les références du jeune poète figurent le poète américain Paul Laurence Dunbar ou encore le poète d'origine suédoise Carl Sandburg. En 1919, L. Hughes ira rejoindre son père à Mexico pour une courte période caractérisée par des tensions entre les deux hommes qui amènera Langston à faire plusieurs tentatives de suicide. Après avoir terminé son enseignement secondaire en juin 1920, Langston retournera voir son père afin de convaincre celui-ci de financer ses études à l'Université Columbia. Or, les points de vue des deux hommes divergent: tandis que Langston se voit écrivain, James, le père, espère voir son fils suivre une carrière d'ingénieur. Malgré cela les deux hommes arrivent à se mettre d'accord, et il est décidé que Langston étudiera à Columbia aussi longtemps qu'il poursuivra en parallèle des études d'ingénierie. Ses études à Columbia se révèleront relativement concluantes bien qu'il décidera en 1922 de quitter l'institution ayant subi entre autres le racisme de ses camarades de cours. Sorti de son université, Langston privilégiera les joies de la rue d'Harlem à sa scolarité.

Pour vivre, Langston cumule donc les petits métiers comme celui d'équipier sur le S.S Malone qui sillonnera durant l'année 1923 les côtes de l'Afrique occidentale et de l'Europe. Après un court séjour parisien, L. Hughes retournera à Washington où il rejoindra sa mère. De nouveau, Langston cumule les petits boulots avant de devenir l'assistant personnel du professeur Carter G. Woodson à l'Association Pour l'Étude de la Vie et l'Histoire du Peuple Afro-Américain ou "Association for the Study of African American Life and History". Non content des contraintes imposées par le professeur Woodson, Langston passera son temps à écrire. Il quittera finalement son emploi pour celui de serveur dans un hôtel où il fera la rencontre du poète Vachel Lindsay. Impressionné par les quelques poèmes que Langston veut bien lui montrer, Vachel souhaite les voir publier, bien que certains des poèmes de L. Hughes aient été déjà publiés dans divers magazines et son premier recueil en voie de finalisation.
Ses études à l'Université de Lincoln en Pennsylvanie, qu'il débutera à la fin des années 1920, se voient sanctionnées en 1943 par l'obtention de l'équivalent américain du Doctorat en littérature. Grand voyageur, il multipliera aussi les expéditions à travers le monde bien que se sentant profondément harlémois dans son cœur.
Langston Hughes meurt à l'âge de 65 ans, le 22 mai 1967 à New York des suites d'un cancer de la prostate. Ses cendres ont été dispersées à proximité du Centre Arthur Schomberg pour la Recherche sur la Culture Noire situé à Harlem; véritable nom en anglais : Arthur Schomberg Center for Research in Black Culture.
L'orientation sexuelle de Langston a longtemps été discutée entre des attirances bisexuelle ou homosexuelle mais il est communément admis aujourd'hui parmi ses biographes que certains de ses poèmes révèlent une attirance pour les hommes.

Carrière

Effectuant ses débuts d'écrivain en tant que journaliste pour le journal officiel du NAACP, The Crisis, Langston fait publier en 1926 son premier recueil de poèmes The Weary Blues dont est extrait l'un de ses poèmes les plus célèbres : The Negro Speaks Rivers ou Le Nègre parle des fleuves dont voici une traduction libre:

J'ai connu des fleuves:
J'ai connu des fleuves anciens comme le monde et plus vieux
que le flux du sang humain dans les veines humaines.
Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves..
Je me suis baigné dans l'Euphrate quand les aubes étaient neuves.
J'ai bâti ma hutte près du Congo et il a bercé mon sommeil.
J'ai contemplé le Nil et au-dessus j'ai construit les pyramides.
J'ai entendu le chant du Mississippi quand Abe Lincoln descendit
à la Nouvelle-Orléans, et j'ai vu ses nappes boueuses transfigurées
en or au soleil couchant.
J'ai connu des fleuves:
Fleuves anciens et ténébreux.
Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves..
Acteur majeur du mouvement culturel de l'Harlem Renaissance qui verra émerger toute une série d'artistes noirs, il écrira en 1926 dans l'hebdomadaire politique américain The Nation le texte The Negro Artist and the Racial Mountain que beaucoup considèrent comme le manifeste de l'engagement artistique noir. Traduction libre:

Les jeunes artistes Nègres créent aujourd'hui dans le but de s'exprimer
notre propre peau noire, à notre manière, sans peur, ni honte
Si les blancs sont satisfaits, nous sommes ravis. S'ils ne le sont pas
ça n'a pas d'importance. Nous savons que nous sommes beaux. Et laids à la fois.
Le tom-tom pleure, et le tom-tom rit. Si les gens de couleurs
sont satisfaits, nous sommes ravis. S'ils ne le sont pas, leur mécontentement
importe peu non plus. Nous construisons nos temples pour demain,
forts comme nous savons comment, et nous sommes devant la montagne
libres à l'intérieur de nous.
Langston dépeint dans ses œuvres de la vie des prolétaires noirs partagée entre joies, désillusions, espoir, etc. le tout teinté de jazz et de blues. Ainsi L. Hughes dira plus tard: "J'ai cherché à comprendre et à décrire la vie des noirs aux États-Unis et d'une manière éloignée, celle de tout humain". Par son travail, L. Hughes a cherché à montrer l'importante d'une "conscience noire" et d'un nationalisme culturel qui unit les hommes plutôt que les oppose. Cette fierté a par la suite été reprise par de nombreux hommes de lettres comme Jacques Roumain, Nicolás Guillén, Léopold Sédar Senghor ou encore Aimé Césaire.
Langston Hughes, photographié par Gordon Parks, 1943, Library of Congress
Après la publication de multiples recueils de poésies, de pièces de théâtre, d'essais ou encore de scénarios pour le cinéma, L. Hughes entreprend la rédaction de deux autobiographies sur les encouragements de ses amis: The Big Sea qui sera traduit en français sous le titre Les Grandes Profondeurs par les éditions Pierre Seghers en 1947 et I Wonder as I Wander, celui-là non traduit.
Dans les années 1950-1960, la popularité de L. Hughes parmi les auteurs Afro-Américains a décliné en même temps que celle-ci s'est accrue à travers le monde. Il lui a été reproché de n'avoir pas modernisé son discours de la fierté noire par rapport à l'évolution de la condition des noirs aux États-Unis qui s'est améliorée à cette période. Néanmoins il reste un modèle pour bon nombre d'écrivains.

Å’uvre

Recueils de poésies

1926 : The Weary Blues. Knopf
1927 : Fine Clothes to the Jew. Knopf
1931 : The Negro Mother and Other Dramatic Recitations
1931 : Dear Lovely Death
1932 : The Dream Keeper and Other Poems. Knopf
1932 : Scottsboro Limited: Four Poems and a Play. N.Y.: Golden Stair Press
1935 : Let America be America Again
1942 : Shakespeare in Harlem. Knopf
1943 : Freedom's Plow
1947 : Fields of Wonder. Knopf
1949 : One-Way Ticket
1951 : Montage of a Dream Deferred. Holt
1959 : Selected Poems of Langston Hughes. Knopf
1961 : Ask Your Mama. Hill & Wang
1967 : The Panther and the Lash: Poems of Our Times
1994 : The Collected Poems of Langston Hughes. Knopf

Romans et recueils de nouvelles

1930 : Not Without Laughter, Knopf
1932 : Popo and Fifina, avec Arna Bontemps
1934 : The Ways of White Folks. Knopf. Publié en France sous le titre : Histoires de Blancs, éditions de Minuit, traduit par Hélène Bokanowski
1950 : Simple Speaks His Mind
1952 : Laughing to Keep from Crying, Holt
1953 : Simple Takes a Wife
1955 : Sweet Flypaper of Life, photographies par Roy DeCarava
1957 : Simple Stakes a Claim
1961 : The Best of Simple. Publié en France sous le titre : L'Ingénu de Harlem; éd: La Découverte
1963 : Something in Common and Other Stories. Hill & Wang
1965 : Simple's Uncle Sam
1996 : Short Stories of Langston Hughes. Hill & Wang

Autres ouvrages

Les deux volumes autobiographiques de Langston Hughes
1940 : The Big Sea, New York, Alfred A. Knopf. Publié en France en 1947 sous le titre : Les Grandes Profondeurs, Éditions Pierre Seghers.
1954 : Famous American Negroes. Publié en Franc en 1963 sous le titre Portraits de noirs américains : le dur chemin de la gloire. Collection : Nouveaux horizons. B ; 2. Traduit par Jeanne de Recqueville.
1956 : I Wonder as I Wander. New York: Rinehart & Co.
1956 : A Pictorial History of the Negro in America, with Milton Meltzer.
1958 : Famous Negro Heroes of America.
1962 : Fight for Freedom : The Story of the NAACP.

Pièces de théâtres majeures

1931 : Mule Bone, avec Zora Neale Hurston
1935 : Mulatto d'après sa nouvelle Father and son. Renommé The Barrier en 1950. Radiodiffusée en France en 1957 sous le titre : Le Mulâtre
1936 : Troubled Island, avec William Grant Still
1936 : Little Ham
1936 : Emperor of Haiti
1938 : Don't You Want to be Free
1947 : Street Scene, contributed lyrics
1957 : Simply Heavenly
1961 : Black Nativity
1963 : Five Plays by Langston Hughes. Bloomington: Indiana University Press
1964 : Jericho-Jim Crow

Compilations d'Å“uvres de L. Hughes

The Collected Works of Langston Hughes. Missouri: University of Missouri Press, 2001.
The Langston Hughes Reader. New York: Braziller, 1958.
Good Morning Revolution: Uncollected Social Protest Writings by Langston Hughes. Lawrence Hill, 1973.
Arna Bontemps-Langston Hughes Letters, 1925-1967. Charles H. Nichols. Dodd, Mead, & Co. 1980
Remember Me to Harlem: The Letters of Langston Hughes and Carl Van Vechten. by Emily Bernard. Knopf 2001
Langston Hughes: Before and Beyond Harlem. Faith Berry.Citadel Press 1983, 1992
The Life of Langston Hughes. Vol.1 1902-1941 I, Too, Sing America. Arnold Rampersad.New York: Oxford University Press, 1986
The Life of Langston Hughes. Vol.2 1941-1967 I dream a world. Arnold Rampersad.New York: Oxford University Press, 1988
Encyclopedia of The Harlem Renaissance. Sandra West Aberjhani.Checkmark Books 2003



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Posté le : 31/01/2015 19:25
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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