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Accueil >> newbb >> Défi d'écriture du 10/02/2014 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi d'écriture du 10/02/2014
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Bonjour les Loriens,

Pour le défi de la semaine, je vous propose l'expression

"Malade comme un chien"

Alors parlez-moi d'une tranche de vie, d'un chien malade, de l'origine de l'expression, ce qu'elle évoque pour vous ...

Laissez libre cours à votre imagination.

Au plaisir de venir vous lire ici

Couscous

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Posté le : 08/02/2014 06:54
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Un mal de chien !

J’ai 18 ans et nous sommes fin mai 1994. J’ai passé l’après-midi chez des amis de mes parents où nous avons partagé un repas préparé par ma mère. Il s’agissait d’une recette de poulet indien modifié à la mode belge. C’est assez simple, il suffit de remplacer le piment par du sucre.

Le soir, je commence à être prise de vomissements. J’ai l’impression que mes tripes en ont marre de se trouver dans le noir et souhaite ardemment me sortir par la bouche et découvrir le monde. Un petit avis médical car le mal perdure le lendemain. Un diagnostic de « gastro » tombe. Bon, il suffit de boire du jus d’oranges ou du coca dégazéifié et d’attendre. Mais même cela refuse de passer la frontière entre estomac et intestins. Marre d’être pliée en deux ! Un mal de chien ? C’est tout à fait cela. On décide de me faire passer une radio. Une masse bizarre apparaît sur la photo noir et blanc et je dois aller consulter un gynéco sur-le-champ. Une grande première pour moi.

Le médecin vient à ma rencontre. Il ressemble à Jerry Lewis. Lorsque j’étais petite, j’adorais regarder la version de « Dr Jekyll et Mr Hyde » où il faisait le clown. Ici, le gynéco fait de l’humour, ce qui me met en confiance. Il mène son enquête sur les causes de mon mal grâce à un échographe. Le verdict tombe : un abcès de dix centimètres fait sa vie sur mon ovaire droit, sans avoir sollicité un droit de séjour.

Direction l’hôpital et une séance de perfusion pendant quelques jours. Ma machine intérieure semble se remette en marche dans le bon sens. Bon, je suis libérée grâce à la bonne conduite de mes intestins avec une dose massive d’antibiotiques pour réduire la taille du squatteur d’ovaire.

Mais juste le temps de réussir mes examens et d’être diplômée que tout recommence.

Y’a pas photo, faut être plus agressif et aller sur place nettoyer le bazar. Bon, on m’annonce que ce n’est pas grand-chose : juste trois petits trous pour faire passer caméra et ustensiles (casserole, couteau ?).

Le grand jour, je suis prête. Pour détendre l’atmosphère, on me raconte l’histoire d’un patient qui a subi la mauvaise opération car il a été confondu avec un autre. Il s’est réveillé avec un appendice, pourtant en pleine santé, enlevé. Et vous pensez que cela me rassure ? De toute façon, le mien a explosé lorsque j’avais 13 ans. Une autre histoire de mal de chien !

Il est 9 heures et je suis couchée sur mon lit, dans le couloir blanc menant à la salle d’opération. Je vérifie la présence de mon bracelet et surtout le nom qui y est noté. C’est bien le mien ! Mon gynéco fait son apparition et vient me saluer. Il a un sourire qui me rassure, pas celui d’un boucher en passe de préparer un rôti Orloff. Il m’annonce que cela ne devrait pas être long ; deux ou trois heures, tout au plus.

Je me couche sur la table trop froide à mon goût. On m’attache les poignets alors que je suis dans la position du Christ. Ils ont peur que je me fasse la malle ? Je ne suis pourtant pas somnambule. Un autre médecin s’approche avec une grande seringue qu’il branche aux divers tuyaux qui sont branchés sur mes bras comme les câbles sur un ordinateur. Au fur et à mesure qu’il m’injecte son produit, mes yeux se ferment inexorablement jusqu’à l’inconscience totale.

Au réveil, je suis dans une pièce avec d’autres charcutés. On est parqués comme des légumes en rang d’oignons. À demi-consciente, je geins. Je n’ai aucune force pour lutter contre la douleur qui me taraude le bide. Une infirmière vient près de moi, elle vérifie le matériel et me dit de me rendormir, ce que je tente de faire.

Le réveil suivant s’effectue dans ma chambre. L’horloge affiche 17 heures. Cela semble avoir duré plus longtemps que prévu et les visages de mes proches sont encore tendus. Le chirurgien fait une entrée triomphale, avec sa blouse verte tachée de sang. Le mien ? Il annonce qu’il a fallu faire appel à un gastro-entérologue car l’abcès s’était étendu à mes intestins. J’apprends aussi que j’ai failli me retrouver bancale, avec un seul ovaire. Mais, voyant mon jeune âge, il s’est évertué à sauver le « soldat ovaire » et semble y être parvenu après de longues heures de labeur.

Tout le monde sorti de ma chambre, je jette un œil sur le pansement qui m’orne le bas ventre. Il est impressionnant pour juste trois petits trous. Ils en avaient sûrement trop. Malgré le fait que j’aie dormi quasi toute la journée, je m’endors dès que l’analgésique, injecté gracieusement dans ma fesse, fait son effet.

Le lendemain, c’est l’heure du petit déjeuner. Une stagiaire me rapporte une tasse de lait et une biscotte que je mange avec appétit. Mais je suis rapidement prise de vomissements terribles, réveillant une douleur intense en-dessous de mes abdos. Une infirmière un peu plus expérimentée vient s’enquérir de mon sort. Elle m’encourage à me tenir fermement le ventre et jette un regard de désapprobation à la stagiaire. Elle précise que je ne suis pas censée manger avant 7 jours !

Mon estomac vidé de son contenu, je peux me recoucher. L’infirmière stagiaire ramène le matériel de soins. Je la garde à l’œil celle-là car elle déjà voulu me tuer une première foi ! Je suis rassurée car elle est accompagnée d’une autre, qui la guide dans les étapes. Elle commence par me retirer le grand pansement. Je découvre avec stupeur qu’il y a quelques fils au niveau de mon nombril mais en lieu et place des deux autres « trous » promis, il y a une cicatrice de plus de dix centimètres, juste au-dessus du pubis. Je n’ai pas signé pour une césarienne ! Je cogite : ils m’ont retiré un alien du bide et l’ont gardé pour des expériences.
C’est Jerry Lewis qui m’éclaire en expliquant que cela s’est avéré plus compliqué que prévu et que le système des trois trous étaient insuffisants. En effet, une opération à quatre mains, il faut l’ouverture nécessaire.

J’ai également une douleur au niveau des côtes. Comme si les chirurgiens avaient profité de mon inconscience pour me battre comme plâtre. En fait, j’apprends qu’ils m’ont gonflée comme un ballon de baudruche. J’imagine la scène. C’est pour cela que j’étais ficelée à la table, pour éviter que je m’envole !

Commence donc mon long jeûne de sept jours. Seule une perfusion de je ne sais quels produits me sert de carburant. Mais cela ne contente pas mon estomac qui, lui, est en pleine forme et me rappelle sans cesse qu’il est prêt à fonctionner.
Rien que de voir des publicités de nourriture me fait saliver. Même des choses que je n’aime pas particulièrement : huitres, asperges. Je suis prête à tout dévorer quand vient le jour ou l’interdiction est levée. On m’apporte juste un fond de soupe et une biscotte. Je suis déçue car je m’attendais à un festin. J’ai l’impression que je pourrais faire comme Obélix et avaler un sanglier entier. Mais quelques bouchées de biscotte trempée dans la soupe me suffisent rapidement. Déception !

Quelques jours plus tard ,,. je suis enfin libérée et on va fêter cela … au restaurant !

Plus tard, j’ai revu ce gynéco à chacun de mes accouchements.

Un mal de chien … une drôle d’expression tout de même. Mais on préfère ne pas vivre ce que cela signifie !

Posté le : 09/02/2014 09:17
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Ma pauvre Couscous, pas de chance !!!

Je vous propose un petit jeu pour dédramatiser un peu tout ça.

Dans cette histoire il y a 22 expressions avec le mot chien, qui auraient pu apparaître en plus de celle présente à la fin, saurez-vous les retrouver ?

Aujourd’hui John est mal coiffé, ses cheveux retombent sur son front, mais on peut dire qu’il a une certaine élégance, il a un charme un peu provocant.

Un petit voleur a décidé de visiter la maison de notre ami. Mais il tombe mal, visiblement le propriétaire a décidé de défendre ses biens. Il va se servir de la force c’est sûr, pourtant ça n’est pas dans ses habitudes. John est un ancien adjudant, il sait ce qu’il fait, maintenant il est secrétaire d’un commissaire de police. Cet incident se retrouvera certainement dans la rubrique « faits divers » du journal.

Le cambrioleur se retrouve dans les pires conditions, il agit comme un étourdi.

Tout à coup, un événement imprévu survient. L’adjudant frappe le voleur et il se retrouve couché à terre avec les jambes repliées. Nous sommes à la tombée de la nuit, il ne fait plus vraiment jour. Le pilleur est sur le sol, il se relève et se rebiffe, on a l’impression de deux enfants qui se chamaillent. Cet événement met l’intrus de très mauvaise humeur. Il dit qu’il se vengera, il semble très rancunier. Il souffre beaucoup, il ne veut pas mourir ainsi, abandonné de tous.

- Zut ! Je suis bon à jeter ! S’exclame-t-il.

Les deux hommes se regardent l'un l'autre d'un œil fixe et irrité, en silence.

- Quelle existence dure et misérable ! Je suis malade comme un chien.

- Tu te soigneras en prison, dit John en appelant ses collègues de la police.


Posté le : 09/02/2014 11:40
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Quelle sera la récompense pour celui ou celle qui trouvera les 22 ?

Posté le : 09/02/2014 15:27
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Mon admiration, parce que c'est quand même très difficile mais pas impossible

Posté le : 10/02/2014 07:53
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Aujourd’hui John est ' coiffé à la chien ', ses cheveux retombent sur son front, mais on peut dire qu’il ' a du chien ', ' qu'il a un chien fou ! '.

Un petit voleur a décidé de visiter la maison de notre ami. Mais il tombe mal, visiblement le propriétaire' est d'une humeur de dogue '. Il va ' aboyer comme un roquet ', c’est sûr, pourtant ça n’est pas dans ses habitudes. John est un ancien ' cabot-chef ', il sait ce qu’il fait, maintenant il est secrétaire d’un commissaire de police. Cet incident se retrouvera certainement dans la rubrique 'chien écrasés ' du journal.

Le cambrioleur se retrouve dans les pires conditions, il agit comme ' un jeune chien fou '..

Tout à coup, un événement imprévu survient, ' comme un chien dans un jeu de quilles '. L’adjudant frappe le voleur et il se retrouve couché à terre, en ' chien de fusil '. Nous sommes' entre chien et loup ', il ne fait plus vraiment jour. Le pilleur est sur le sol, il se relève et se rebiffe ' comme un chien enragé ', on a l’impression de deux ' chiens fous '. Cet événement met l’intrus ' dans une humeur de chien '. Il dit qu’il lui ' gardera un chien de sa chienne ', il semble très rancunier. Il souffre ' comme un chien ', il ne veut pas mourir ainsi,' seul comme un chien '.

- ' Nom d'un chien ' ! Je suis ' bon à jeter aux chiens ' ! S’exclame-t-il.

Les deux hommes se regardent l'un l'autre, ' en chiens de faïence '..

- Quelle ' vie de chien ' ! Je suis malade comme un chien.

- Tu te soigneras en prison, dit John en appelant ' la meute de chiens de garde ' ..

Il en reste encore une dizaine, mais j'en ai casé 22 ou 23, je crois.

Posté le : 10/02/2014 19:41
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Je n en compte que 13 bacchus ! Il en manque 9 . Solution bientôt

Posté le : 11/02/2014 19:46
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Voilà les réponses, c'est mon petit cadeau de St Valentin :

Expressions utilisées :


1. Coiffure « à la chien » : les cheveux retombent sur le front.
2. Avoir du chien
3. Tomber comme un chien dans un jeu de quille.
4. Ce n’est pas fait pour les chiens
5. Chien de garde
6. Adjudant : chien de quartier, de caserne
7. Chien du commissaire : son secrétaire
8. Rubrique des chiens écrasés
9. Comme un chien
10. Comme un jeune chien, un chien fou
11. Un coup de chien : un événement inattendu qui frappe brutalement
12. En chien de fusil
13. Entre chien et loup
14. Etre comme chien et chat
15. Etre d’une humeur de chien
16. Garder un chien de sa chienne
17. Un mal de chien
18. Mourir comme un chien
19. Etre bon à jeter aux chiens
20. Non d’un chien !
21. Se regarder en chiens de faïence
22. Une vie de chien


Posté le : 14/02/2014 11:59
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Re: Défi d'écriture du 10/02/2014
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Trop fort !

Je n'aurais jamais cru qu'il existait autant d'expressions avec le mot "chien".
Tu nous as appris des choses et j'ai aimé le défi de tous les caser dans un même texte. Demain, je t'envoie mes belgicismes ...

Merci Arielle.

Couscous

Posté le : 14/02/2014 19:12
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A bord de ce cahier volant
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Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
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Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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