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Accueil >> newbb >> Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman" [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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Bonjour chers Loriens,

Pour le défi de cette semaine, je vous propose un sujet qui nous concerne pour la plupart : "Belle-Maman". Parlez-moi donc de la mère de votre moitié, de la nouvelle femme de votre père divorcé ... à moins que vous vous inspiriez des mythiques belles-mères des contes pour enfants.

Je vous laisse libre choix. Mais pas trop de langues de vipère tout de même, vous ne savez pas qui vous lira ....

Personnellement, je peux parler librement de la maman de mon mari; Elle est à plus de 10 000 km de chez moi, ne comprend pas un mot de français, et j'ai une certaine tendresse pour elle.

Au boulot les amis !

Bon week end

Couscous

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Posté le : 01/03/2014 07:11
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Re: Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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Belle Maman

Mélanie a été mariée trois ans à Gérard, quinze ans plus âgé qu’elle et possédant une belle situation. Si, pour lui, ce fut un coup de foudre, pour elle, ce fut uniquement une attirance financière malsaine. Sa belle-mère, Elisabeth était une femme au port de tête altier et au regard perçant, celui qui semble lire dans l’âme. Veuve d’un homme d’affaires qui avait réussi tout ce qu’il avait entrepris et qui succomba au lendemain du premier jour de sa retraite, elle n’avait qu’un fils. La dame avait prévenu la chair de sa chair qu’aucun sentiment sincère n’animait celle qu’il appelait « ma petite chérie ». Malgré de nombreuses mises en garde, ils se marièrent, sous le regard d’Elisabeth, cachant ses larmes derrière une voilette choisie délibérément de couleur sombre. Son cœur fragile ne tarda pas à se fatiguer à force de pleurer l’absence de son fils auprès d’elle, aveuglé par les affabulations de son épouse, pour finalement s’arrêter par une nuit glacée de novembre.

Gérard, effondré par le chagrin, fut étonnamment soutenu par Mélanie. Celle-ci insista afin qu’ils quittent rapidement le petit loft qu’ils occupaient depuis leur union afin d’intégrer la villa maternelle fraîchement héritée. Peu à peu, elle trouva que son mari devenait agaçant, gênant, inutile même depuis qu’il lui avait payé ses implants mammaires et une Ferrari bleue, après moultes suppliques. Ses petites attentions, ses caresses lui paraissaient lourdes et déplacées. Elle n’avait qu’une envie : pouvoir rester seule dans cette belle villa à la décoration provenant des plus belles galeries d’art de Paris.

Mélanie essaya de le tenter en envoyant une callgirl le harceler afin qu’il craque et qu’un détective privé prenne un cliché compromettant. Mais en vain car il se révéla un mari modèle et éperdument amoureux. Elle trouva ensuite le stratagème idéal. Au retour d’une soirée entre amis, assez arrosée, Gérard s’était affalé sur le canapé. Mélanie se mutila. Elle se présenta ensuite au bureau de police le plus proche, arborant ostensiblement ecchymoses et lèvre boursoufflée, pour déposer une plainte pour violences conjugales.

Le pauvre Gérard, encore ensommeillé, fut embarqué, sans comprendre ce qui se passait. Il apprit alors que la parole d’une femme blessée, même si elle était erronée, était plus forte que la sienne. Très vite, Mélanie engagea la procédure de divorce avec un très bon avocat qu’elle motiva par un passage torride dans son lit. Le mari eut tous les torts et dû laisser la maison, la voiture de sport et une belle somme d’argent à son ex.

Aujourd’hui, la jeune divorcée vient de signer tous les documents chez le notaire. Elle est enfin seule et tout lui appartient. La belle vie peut enfin commencer ! Elle enfile sa chemise de nuit en soie dans la salle de bain, avant de s’approcher du lit, anciennement conjugal, et s’y étendre. Mais ce dernier émet un craquement sinistre avant de s’affaisser brutalement. Le sommier a cédé d’un côté et le matelas est maintenant bancal. Personne pour réparer à cette heure tardive, tant pis, elle se rend dans le salon. Le canapé est confortable et lui offrira une couche correcte. Elle s’allonge, pose sa couverture sur ses jambes lorsque les dossiers en cuir se mettent à basculer sur elle. Elle les repositionne à plusieurs reprises mais ils s’obstinent à glisser, l’empêchant de dormir sereinement. C’est comme si une main invisible s’amusait à les pousser.

Le lendemain, les yeux encore mi-clos, elle se rend dans la salle de bain pour profiter d’une bonne douche. Mélanie laisse couler l’eau tiède sur son corps courbaturé quand soudain, le liquide devient brûlant. Elle crie et éteint aussitôt le robinet. Mais, fermé trop brutalement, ce dernier lui reste dans les mains. La jeune femme saute hors de la douche et part fermer l’arrivée d’eau. Toute mouillée, elle remarque que sa peau commence à rougir et quelques cloches apparaissent, douloureuses, sur son ventre et sa poitrine refaite. La crème ad hoc apaise un peu les brûlures.

Aujourd’hui, elle voudrait porter une jupe car il fait beau temps. Mélanie s’empare de son rasoir électrique. Celui-ci n’apporte pas l’efficacité espérée. En appuyant de façon plus énergique, les poils disparaissent enfin jusqu’à ce que des picotements se manifestent et que, non seulement sa pilosité, mais aussi la couche supérieure de sa peau ne soit arrachée. Un petit filet de sang perle le long de son tibia. Un pansement et on oublie la jupe. Ce sera pantalon obligatoire finalement.

Mélanie descend dans la cuisine pour se préparer un bon café afin de se remettre de toutes ces émotions. Elle prépare la cafetière avec deux bonnes cuillerées d’arabica moulu, directement importé de Cuba. Tout en regardant la télévision, elle se beurre une biscotte. Le café est passé et elle s’en sert machinalement une tasse tout en regardant les dégâts causés par la dernière tempête dans le sud de la France. C’est drôle car celle-ci porte son prénom. Elle boit une grande gorgée qu’elle recrache aussi sec dans l’évier. Le café est froid ! Elle qui comptait sur ça pour la réveiller. La tasse part faire un tour dans le micro-ondes où son contenu se met à bouillir. Comme l’adage dit « Café bouillu, café foutu », il n’y a plus qu’à jeter cet affreux breuvage pour lui préférer, avec dépit, une tasse de lait. Mais ce dernier ayant caillé dans le frigo, seule de l’eau assouvira un peu sa soif. Tant pis, elle ira faire les courses un peu plus tard car il pleut à verse maintenant.

Mélanie décide donc de se détendre en lisant un bon bouquin. Elle pénètre dans la grande bibliothèque aux meubles en chêne massif, arborant des livres aux reliures dorées ou en cuir brodé et se dirige vers ses dernières acquisitions. Mais elle ne fait pas attention au tapis gondolé. Son pied butant sur le repli, sa tête part heurter le bord de la table en chêne. Un éclair semble lui traverser le cerveau lorsqu’elle porte la main sur le haut de son front ensanglanté. Quelques glaçons fourrés dans un sachet plastique sont posés sur la bosse qui est en train de se former.

« C’est un cauchemar ! Je vais me réveiller, ce n’est pas possible ! crie-t-elle afin d’extérioriser la rage qui monte en elle.

Une sorte de petit rire sinistre semble résonner dans le couloir. Son cœur se serre dans sa poitrine. « Je deviens folle ! », se dit-elle.

La jeune femme lit la moitié de son livre pour se calmer. Il est près de onze heures et elle a l’idée de se préparer une bonne soupe. Les légumes mijotent doucement et répandent une bonne odeur dans toute la maisonnée. Mélanie prépare le mixer, le plonge dans la préparation et l’allume. L’appareil émet un drôle de bruit métallique puis des sifflements sans pour autant faire son office. La cuisinière le retire et constate qu’une des lames est légèrement de travers. Un légume un peu trop coriace l’aura sûrement endommagée. D’instinct, elle tente de la redresser mais la machine se remet brutalement en route. Mélanie pousse un cri étouffé en serrant son index droit dans la paume de sa main gauche. Elle presse fortement sa blessure, voyant qu’un morceau de son anatomie git désormais sur la table de travail.

Pas le choix cette fois-ci, elle doit se résigner à se faire soigner. Elle monte dans la salle de bain afin d’attraper le premier essuie venu afin d’emballer sa main droite. Son regard tombe sur le miroir encore embué, situé au-dessus du lavabo, où un E majuscule est inscrit. Quelques secondes d’étonnement, puis Mélanie retourne dans la cuisine afin d’empoigner son sac à main. Juste à côté de la flaque de sang, SON sang, un autre E semble avoir été tracé. Le cœur battant et le souffle court, la jeune femme sort de chez elle afin de se rendre chez son médecin, quelques portes plus haut.

Lorsque le docteur voit l’état dans lequel sa patiente et voisine entre dans son cabinet, il s’étonne et demande :

« Gérard est-il revenu t’agresser ?
- Non, il est inoffensif. C’est une chiffe molle.
- Ah bon ? Ce n’est pas lui qui t’avait frappée l’autre soir ? »

Mélanie reste coite, le regard fuyant, pendant toute la séance de soins. Elle tend finalement un billet avant de s’éclipser rapidement.

Devant la porte de son domicile, elle introduit la clé dans la serrure, qui lui résiste. Maladroitement, de sa main gauche, elle force l’ouverture mais ne parvient qu’à se retrouver avec la clé brisée en deux. À ce moment, elle tourne la tête sur sa droite, vers l’immense fenêtre de façade et y voit la silhouette de la vieille Elisabeth la fixer derrière le gros rideau de velours. D’un doigt famélique, elle se met à écrire sur la vitre un mot en lettre de sang : « Voleuse ». Mélanie a la tête qui tourne. Est-ce son imaginaire qui lui joue des tours? Cette vision semble si … réelle. Sombrerait-elle dans la folie ?

Effrayée, elle s’enfuit, entre dans sa Ferrari bleue. Arrivée devant la porte du loft de Gérard, elle sonne. L’homme ouvre et est pris de stupeur à la vue de la jeune femme, méconnaissable, les yeux exorbités de terreur. Elle reste muette et lui tend un trousseau de clés dont une est brisée. En descendant l’escalier de l’immeuble, elle lance : « Ta mère ne m’a jamais aimée. »

Posté le : 02/03/2014 09:15
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Re: Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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Belle Mère

Marastre tu es au firmament
Sur un petit couple veillant
Formé par un de tes enfants.

Marâtre est beaucoup moins seyant,
Pâle copie pour les gens
D’une mère, petite maman.

Une belle-mère devenant
Quelle gentille deuxième maman !
Une nouvelle famille se fondant.

Un jour partira s’effaçant
Faire une place aux nouveaux enfants.
Libre comme l’air, c’est très plaisant.

Dans le nid plus un seul enfant,
La belle mer l’appelant,
Elle naviguera heureuse et libre.
FB arielleffe

Posté le : 04/03/2014 15:46
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Re: Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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On sent de l'émotion, une expérience de la chose et un final avec une brise marine.

Merci pour cette belle participation Arielle.

Couscous

Posté le : 04/03/2014 19:39
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Re: Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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M. A.

« Bonjour, mesdames, bienvenues aux M. A., les Marâtres Anonymes. Nous sommes ici pour nous soutenir, échanger. Nous souhaitons toutes ne plus être affublées de ce nom qui nous colle à la peau et donne une mauvaise image de nous. Commençons. Vous, là … avec le chat sur les genoux. »

L’animal émet un feulement menaçant en fixant l’auditrice avec un regard sombre. Il est sur les genoux d’une femme aux cheveux grisonnants, montés en chignon volumineux. Elle a de petits yeux et sa bouche n’est qu’un fin trait sous un nez droit.
« Chut, Lucifer. Reste calme. Bonjour à toutes. Je m’appelle Lady Trémaire et je suis gentille depuis un mois. »

L’assistance se met à applaudir avec en enthousiasme mou.

« Merci. Ce ne fut pas facile. À mon second mariage, j’ai hérité d’une belle-fille désormais célèbre, Cendrillon. Déjà, je ne sais pas où son père et sa défunte mère ont dégoté cet affreux prénom. Pas sûre qu’ils l’aimaient tant que cela la petite. Bref, j’avais déjà deux magnifiques filles, dévouées et gentilles. Nous nous sommes donc installées dans la demeure de mon nouvel époux. Mais ce dernier n’a pas survécu longtemps, fatigué par les caprices incessants de sa chère enfant : (en prenant une voix nasillarde) Je veux un nouveau pigeon messager car le mien n’est pas assez rapide, je veux un carrosse 4 chevaux, je veux faire une grande fête avec mes copines Aurore, Ariel, Blanche-Neige et ses 7 potes. Il lui cédait tout ! Après son enterrement, j’ai dû reprendre les rênes de l’éducation de cette jeune fille, pour son bien. Tout d’abord, j’ai voulu lui apprendre à vivre dans des conditions précaires, comme une étudiante universitaire dans un kot de cinq mètres carrés. Ensuite, j’ai revu son emploi du temps. Pour se préparer à devenir une bonne épouse, je lui ai délégué les tâches ménagères que j’aimais tant effectuer moi-même. Mon sacrifice a été perçu comme de la maltraitance et de la cruauté. Je ne l’ai pourtant pas empêchée d’aller au bal du Roi. Mais de là à voler les affaires de ses sœurs. Quel culot ! Lorsque le prince est tombé amoureux d’elle et qu’il a trouvé sa godasse, je l’ai enfermée dans sa chambre afin de lui éviter la honte d’avoir à reconnaître qu’elle avait les pieds de la taille d’un enfant de six ans et possédait de si horribles escarpins. Et cela a aussi été mal interprété, juste parce que je porte l’étiquette « Belle-mère ».
- Bien. Merci pour votre témoignage. Qui veut prendre la parole ? »

Une femme affreusement défigurée lève la main.

« Bonjour, je m’appelle Irène. Je voudrais aussi remettre l’église au milieu du village. Vous me connaissez plutôt sous le nom de « Reine-sorcière », belle-mère de Blanche-Neige. »

Toutes, en cœur : « Bienvenue Irène.

- Merci de m’accueillir parmi vous. Cette petite était si pâle car elle restait tout le temps enfermée dans sa chambre, occupée à fignoler son profil sur jesuisuneprincesse.com. Il fallait qu’elle prenne un peu l’air alors je l’ai envoyée avec le chasseur comme garde du corps. Jamais je n’ai demandé à ce qu’il la tue ! Cet homme fume des champignons hallucinogènes lorsqu’il part en forêt et il s’invente des missions. Pourquoi lui aurais-je réclamé le cœur de cette godiche … euh pardon, cette adorable jeune fille. Lorsque j’ai appris qu’elle avait été recueillie par ces sept bonshommes. je me suis demandée ce qu’ils lui faisaient subir et je suis partie à sa recherche. Entretemps, j’avais subi une opération de chirurgie esthétique qui avait totalement raté et les gens m’ont surnommée « la sorcière ». Je suis toujours en procès contre ce chirurgien de pacotille ! Mais c’est une autre histoire.

- Mais vous lui avez donné une pomme empoisonnée tout de même.

- Non, je craignais qu’elle ne soit pas nourrie et je lui apportais des pommes. Elle était en effet affamée et s’est jetée sur la première venue en croquant un énorme morceau qui est allé se coincer dans sa gorge. Facile après de m’accuser d’empoissonnement. C’est moi la victime dans cette affaire car les nains m’ont poursuivie et ont failli me tuer. Regardez dans quel état je me trouve maintenant pendant que Mademoiselle coule des jours heureux avec son Prince qu’elle trouvé grâce à moi ! Il ne l’aurait jamais embrassée si elle avait continué à se terrer dans la maisonnette des nains !

- Merci Irène. Votre témoignage est édifiant. Nous sommes qualifiées de méchantes, des femmes à moitié folles, qui s’acharnent contre un être considéré comme innocent. Alors qu’il n’en est rien ! Arrêtons de croire que les enfants, dès qu’ils sont orphelins, sont gentils. Ils nous considèrent toujours comme des intruses, des voleuses de pères, celles qui ne peuvent aimer que leur propre progéniture. »

Une dame brune au visage fermé et dur lève la main et la parole lui est donnée.

« Bonjour, je m’appelle Paule. Ce sont mes propres enfants qui m’ont promue, enfin si je puis m’exprimer ainsi, au rang de marâtre, ce qui me vaut la joie d’être parmi vous aujourd’hui. Ils n’ont pas trouvé mieux que de me donner un surnom très évocateur, celui de « Folcoche », une contraction des mots « folle » et « cochonne », cela vous donne une bonne idée de la considération qu’ils me portent. Qu’ai-je fait pour mériter une telle humiliation ? J’ai mis en place la meilleure éducation, celle qui ne récompense que l’enfant qui le mérite par son comportement exemplaire. Il ne sert à rien de les gâter, on ne crée que des chiffes molles et des bons à rien. Ils n’ont pourtant manqué de rien, même s’ils vous diront le contraire. Les enfants ne se rendent jamais compte des sacrifices que leurs parents font pour eux. C’est injuste de devoir se justifier. Quelle ingratitude ! »

La dame cache son visage dans ses mains ridées et sanglote amèrement.

« Mes amies, je vous propose de se revoir dans un mois. L’objectif que je vous fixe, et qui vous permettra d’effacer peu à peu cette mauvaise image de vous, c’est de sourire. Regardez les héroïnes, les fées, princesses diverses et variées, mères auréolées d’amour … elles sourient toutes à en perdre les dents. Même si le soir, vos joues sont douloureuses et semblent figées dans cette expression qui vous est inhabituelle, tenez bon. Vous verrez que vous finirez un jour par obtenir une nouvelle étiquette, celle de « belle-maman » dans le bon sens du terme, celle qui est belle et bonne, la maman aimante et non la mère qu’on impose et qui est subie. Vive les M. A. ! Qu’un jour, notre association n’ait plus la nécessité d’exister ! »

Posté le : 05/03/2014 06:32
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Re: Défi du 1/03/2014 :"Belle-maman"
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Je sais que ce groupe existe, par contre ces belle-mère là avaient l'air très gentilles, et elles semblaient martyrisées par leurs enfants ou leurs "beaux enfants".
Coucous, ton texte est très drôle en tous cas.

Posté le : 06/03/2014 10:30
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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