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De Montpellier
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Le père Noël Papa Noel est probablement le personnage, le mythe le plus marquant de l'enfance , le symbole de l'enfant heureux qui reçoit les cadeaux rêvés et, outre ce que cette apparition nous dit de la place de l'enfant dans notre société, outre le message qui, au regret de beaucoup, semble indiqué, que le bonheur passe essentiellement par la possession d'objets, de "beaux joujoux", bien que cet archétype du papa gâteau soit décrié pour son aspect commercialisé, il faut mettre au crédit de cette légende qu'elle est aussi porteuse d'amour et de rêves et que papa noël et son univers féerique baignent notre société entière dans un tendre retour à l'enfance, durant la période des fêtes. Il est en fait le personnage central de cette croyance. Dans la nuit du 24 au 25 Décembre, combien de parents se glissent furtifs sous le sapin, entourés des beaux papiers d'emballages, colorés ou dorés, et vont, entourés de mystères et de bonheur, déposer les cadeaux espérés des petits ? Ils vont se donner du mal, silencieux et secrets pour perpétrer cette croyance du personnage, débonnaire et bon, ce magicien qui entre sans être vu pour exaucer les voeux de leurs enfants. Ces parents garderont le beau secret du père Noël aussi longtemps que possible et vivront souvent comme un petit deuil, la disparition de la fraîche naïveté de leur enfant qui découvrira un matin, que le "père Noêl n'existe pas". - À l'approche du solstice d'hiver, les veillées entre femmes, où l'on prépare les futurs mariages, l'abattage du porc, animal qui est un vieux symbole païen du monde celtique et germanique marquent un passage décisif dans la vie de la terre et dans l'existence de ceux qui vivent de celle-ci. D'anciens rite RITES de fécondité sont à l'origine des "charivaris" organisés par les jeunes hommes afin d'effrayer les jeunes femmes par l'évocation de l'esprit des morts. Au fil des âges, cette pratique, a débouché sur la fête contemporaine des enfants Nous savons que l'époque du 25 décembre fut toujours fêté dans la préhistoire et dans l’époque Romaine, mais au moyen âge, l'église romaine triomphante chasse les figures païennes qui étaient chargées d'offrir des cadeaux, et impose les saints.
Saint Nicolas l'archétype du personnage mythique.
Parmi eux Saint Nicolas de Myre, qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d’Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du concile de Nicée, moment important du christianisme. Au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, Saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il (ST NICOLAS) est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port, la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était, grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche, va (AILLE ? )alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages. C’est au XVIe siècle, que la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants Selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende. En France, à partir du XIIe siècle St Nicolas est également appelé "le vieux" puis par la suite il sera appelé "Noël". Saint-Nicolas occupe une place de choix dans les traditions populaires du nord et de l'est de la France, et de Belgique. Saint-Nicolas était, à l'origine le saint Évêque de Myre, Lycie, Asie Mineure, dans la première moitié du IVe siècle. Son extrême popularité est due à sa légende. On connaît en fait peu de chose de sa vie. De nombreux miracles lui sont attribués : sauver trois officiers injustement condamnés ; intervention pour préserver la vertu de trois jeunes filles ; sauvetage de bateaux en perdition ; résurrection d'enfants, etc... La fête de saint Nicolas - et c'est ce qui explique l'importance qu'on lui accorde dans certains pays d'Europe. ( REVOIR LA PHRASE ? ) Au moment de la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l’enfant Jésus le Christkind allemand. Puis aux Pays-Bas saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l’influence des huguenots. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l’enfant Jésus, alors que Santa Claus se charge de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël. Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d’anciens symboles germaniques. C’est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël, le Weihnachtsmann qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas : La longue barbe blanche de St Nicolas se retrouve chez le père Noël, la mitre d’évêque est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge s'est raccourci. Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rênes. Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent encore sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne. L'accompagnateur de saint Nicolas qu'il s'appelle le Père Fouettard, Dame Perchta, Hans Trapp ou Frau Hollé, selon les régions participe directement du symbolisme de la fécondité. Dans la légende le père fouettard était là pour réprimander les enfants qui n'était ÉTAIENT ? pas sages. La légende s'installa partout en France et en Europe, et chaque pays et régions y inclua des particularités locales afin de mieux s'identifier au personnage. Chaque région de France adapta la légende de St Nicolas à sa manière et lui donna un nom différent : " Chalande " en Savoie, " Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais, " Olentzaro " dans le pays basque ou encore " Barbassionné " en Normandie. Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus. En Allemagne il se nomme SANTA KLAUS. Avec l'immigration des allemands et des hollandais au XVIIème siècle, Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis. Là il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
La naissance du père Noël actuel.
Cette naissance se fait sous la plume d'écrivains et de dessinateurs américains qui firent une synthèse de tous ces personnages aux noms différents pour en créer un seul, possédant les caractéristiques de chacun, une nouvelle création figée et diffusée dans le monde entier : En 1809, l'écrivain Washington Irving avait déjà parlé des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution des cadeaux. Ce merveilleux voyage dans le ciel est une des raisons pour laquelle le mythe du père Noël fît rêver tant d'enfants. En 1821, le livre A New-year’s present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York sous l’influence des Hollandais qui, en fondant la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, avaient importé le Sinter Klaas. Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traîneau tiré par des rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par les huit rennes fringants. . Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l'État de New-York, publie anonymement le poème A Visit from St Nicholas, qui sera attribué au pasteur américain Clement Clarke Moore dans ses œuvres complètes en 1844, dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés respectivement : Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet),Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l’élaboration du mythe actuel. Après le journal Sentinel en 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier. La première mention du père Noël en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand, on parlait avant plutôt du bonhomme de Noël ou du petit Jésus. En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord". C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible, un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge. Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traîneau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.
Le père Noël aujourd'hui
Ainsi donc, si le père Noël est l'équivalent français du Santa Claus américain dont le nom est lui-même une déformation du Sinterklaas (saint Nicolas) néerlandais. Il est largement inspiré et descendant de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux, à la fête du milieu de l'hiver, de la Midtvintersblot, ainsi que du dieu celte Gargan (qui inspira le Gargantua de Rabelais) et du dieuviking Odin, qui descendait sur terre pour offrir des cadeaux aux enfants scandinaves. De Julenisse, le Père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements en fourrure rouge, de Gargan il a conservé la hotte et les bottes. Même si le mythe peut varier fortement d'une région à l'autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du début de l'hiver dans l'hémisphère nord au début de l'été dans l'hémisphère sud, on l'imagine généralement comme un gros homme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; des lutins l'aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d'un traîneau volant tiré par des rennes ou sur une planche de surf en Australie. En France, le père Noël, entre dans les maisons par la cheminée et dépose les cadeaux dans des chaussures disposées autour du sapin de Noël ou devant la cheminée en France, dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée en Amérique du Nord et au Royaume-Uni, ou tout simplement sous le sapin. En Islande, il dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d'une fenêtre dès le début du mois de décembre. Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise, en plus des "bas de Noël" disposés sur la cheminée dans lesquels on met les petites surprises. Contrairement à d'autres personnages de fiction, le père Noël est présenté aux enfants comme étant un être réel, cette naïveté, cette croyance confiante est le signe de la fraîcheur d'âme des petits mais elle permet surtout aux adultes de retrouver le temps de noël leur innocence et leurs rêves d'enfants. Selon les familles, la tradition veut soit que l'enfant fasse une liste de cadeaux qu'il désire pour Noël, soit que le père Noël décide lui-même quels cadeaux mérite l'enfant.
La lettre au père Noël
La lettre au père noël est une coutume qui tend à se généraliser. L'enfant adresse un courrier souvent touchant présentant sa demande et ses désirs. Le Secrétariat du Père Noël est créé par le Ministre des PTT, Jacques Marette en 1962 dans le service des "rebuts" de l'hôtel des Postes à Paris. Ce service est né après que deux receveuses, Odette Ménager dans un bureau de poste du Maine-et-Loire et Magdeleine Homo, postière à Veules-Les-Roses en Seine-Maritime aient fait connaître dans les années 1950 leur frustration de ne pouvoir acheminer le courrier destiné au Père Noël.| Celles-ci ont alors pris l'initiative d'ouvrir le courrier, et Magdeleine Homo répondait personnellement, seule et en cachette durant 12 ans, aux centaines de lettres des enfants de son village. Magdeleine Homo peut ainsi être considérée comme la première "secrétaire du père Noël" avant la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto. Depuis 1962, en décembre, la Poste française répond ainsi aux lettres adressées au Père Noël (quelle que soit l'adresse inscrite). Ce courrier est ouvert par le service client courrier de la poste à Libourne, la seule en France à être habilitée à effectuer cette opération, ceci, afin de retrouver l'adresse de l'expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse. La première carte-réponse était illustrée par René Chag et comportait un texte écrit par Françoise Dolto, psychanalyste et sœur du ministre des PTT de l'époque Jacques Marette. Dans le nord de la France, ainsi qu'en Belgique, c'est à saint Nicolas que les enfants adressent leur lettre. Le texte de cette réponse, manuscrit sur la carte, était le suivant : "Mon enfant chéri, ta gentille lettre m'a fait beaucoup de plaisir. Je t'envoie mon portrait. Tu vois que le facteur m'a trouvé, il est très malin. J'ai reçu beaucoup de commandes. Je ne sais pas si je pourrai t'apporter ce que tu m'as demandé. J'essaierai, mais je suis très vieux et quelquefois je me trompe. Il faut me pardonner. Sois sage, travaille bien. Je t'embrasse fort. Le Père Noël."
Cette initiative généreuse se perpétue et nous pouvons donc dire maintenant que pour le bonheur des petits, la mère Noël aussi existe bel et bien .
A écouter * http://youtu.be/59DhHY0kLWg* http://youtu.be/dRls61-d5Gk* http://youtu.be/jM1tfaM5y1o* http://youtu.be/Gr_fyUHDbbc* http://youtu.be/XQx2TWgxX14A regarder * http://youtu.be/uD-Lyp5PSTI * http://youtu.be/9zHxxuBrXjo
Posté le : 30/12/2012 14:45
Edité par Loriane sur 31-12-2012 17:51:11 Edité par Loriane sur 31-12-2012 17:52:46
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