
Sur la grande scène
Sur la grande scène humaine ce matin Dans son luisant costume d’apparat noir Il sort, accompagné des grands espoirs Il va courir les mondes, le gai clown magicien ¤ De ses tentaculaires mains habiles Sa longue baguette magique sourit Pour vous les enfants bien gentils Au superbe plaisir de vos yeux agiles
Apparaît soudain le joli foulard bleu Se cache à sa main au puit mystérieux Et mille dentelles de gestes prodigieux Engendrent floraison sur vos regards heureux ¤ Un chapeau, haut de forme, se pirouette Le long de la pente d’un bras tendu Le vide se prend à la baguette attendue Qui plie soudain au vol des alouettes ¤ L’oiseau va et vient dans le fragile nid Il disparaît et revient d’une danse étoilée Où mille pépites d’or sortent toutes étonnées Sur le miroir lumineux de vos yeux ébahis ¤ Heureux et patient à votre véritable bonheur Il profite malicieux de votre intenable belle joie Et d’une grande carte de coeur au bout des doigts Il vous dépose la belle tourterelle en douceur ¤ Il aimerait vous voir au monde du plus riche Donnez lui confiant un billet de cinq euros Sur vos yeux émerveilles en généreux lots Il vous fera don de cent billets qui s’affichent ¤ Le spectacle n’est pas termine, il me l’a dit Entre sur la scène une image pale, yeux bouffis Elle se faufile dans un caisson, part dans l’oubli On l’enferme, seul son visage vous regarde d’envie ¤ Le clown magicien l’a dit, souriez ! Oui ! Souriez à la vie Je vous ôterai la maladie, souriez moi petits enfants Œuvrez à ma magie du bout de ma baguette puissante Vos sourires seront mes pics libérant le mal sans souci ¤ La foule accompagna le beau magicien dans son regard Sur les tréteaux, dans la boite, l’image de la maladie S’illumina, rayonna sous l’effet des sourires et de la magie Et des tendres pics, la maladie fut vaincue, puissance rare.
Le clown magicien fut venu En son cœur, le bonheur fut venu D’une Douceur qui vous fut rendue ©ƒC
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