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Accueil >> xnews >> "Je me suis allé " - Poèmes - Textes
Poèmes : "Je me suis allé "
Publié par modepoete le 04-03-2019 18:50:00 ( 701 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



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Je me suis allé

Je me suis allé sur le grand chemin
Au détour de la lumineuse vallée
L’immense plaine sage s’étendait
Sa tendre verdure amicale m’attendait
Et mes yeux se surprirent de bon matin
•
Quand je fus médusé par la grande armée
Gigantesque armée, alignée pour la paix
Celle de mon esprit qui dévorait la beauté
D’un flanc prêt dans ma pensée à se baigner
Heureux, à la victoire de ma saine générosité
•
Ils étaient fiers ces soldats sur leurs tiges
Solide et droite, casquées de leur houppe
De cet or riche qui ardent vous chaloupe
Dans les rêves du bonheur quand la déroute
De vos bons sentiments perdus vous affligent
•
Sages elles se sont couchées dociles au vent
A ces petits baisers soyeux qui vous caressent
Les émotions surfines de votre aimable paresse
De ne regarder qu’absent toute la nature en liesse
Prête généreuse à vous faire don de son présent
•
Elle vous offre la vue d’un cadeau inestimable
De sa beauté affriolante, de ce beau napperon
Crocheté au joli point de tulipes serrées en rond
Posées sur la table d’une plaine qui se fond
Dans la fête mystique de votre pensée affable
•
A coté de ma pensée à table elles se sont mises
Pour me conter les grands faits de leur charité
Je te donne, m’ont t’elle dit : notre humble beauté
Que ta passion du beau ne soit à jamais viciée
Cueille l’image, dépose la sur ton cœur à ta guise
•
Une jeune tulipe blanche cachée dans la rosée
Pleuraient doucement sur la terre trop gênée
Je suis venu la consoler, la prenant assuré
Au bout de mes doigts, sur sa pureté étonnée
Sa peur, la cueillir pour la séparer des aînés
•
Elle me fit la conversation et ne voulut plus
Que je la quitte pour me dire sa douce vie
Du sang de mon père nourricier là je vis
Celui qui sous mes pieds n’a pas survie
A la mort d’une paix, l’idéal muré en reclus
•
Dis leurs, dis leurs toi le poète que la paix
Est seul gage de bonheur dans la plaine
Qu’ils nous laissent faner prés de la scène
Où se joue la pièce du monde qui parsème
Tous les silences de la pure paix retrouvée
©ƒC



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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