Mon cœur est fatigué Et m'invite au départ : Le glas sonne au clocher De mes amours épars.
S'il suffisait de vers Pour te dire "que je t'aime !", Aligner des syllabes Et écrire un poème...
Mais les mots sont bien vains Pour graver dans le marbre Sentiments et serments Qui se mourront demain !
D'un ciseau bien trop fin Serait l'accord gravé : Exergue sans lendemain D'une amour érodée,
J'aime à t'imaginer Dans une antique demeure, Au centre d'une rangée de Colonnes et de vieux marbres.
Qui a vu défiler Tant de siècles vécus, Et de cœurs à gagner Pour tant d'amours déchues.
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