Elle voulait partir ailleurs, Où s’envolent les papillons, Où chantent sans peur les grillons, Dans le nard envoûtant des fleurs !
Elle a connu la vie surfaite, Ses exigences, les travers, De ceux ne lisant pas les vers, Ces rois, qui de souillon la traite !
Elle avait cru trouver l’amour, Las, ses ailes, elle a brûlé ! Son corps, son âme, on a taché, Elle s’est cachée dans sa tour !
Mais destin est facétieux, Il aura fallu qu’un vieil homme, Un matin dessine la pomme, De ce paradis sis aux cieux !
Il n’ira jamais avec elle, Lui dira juste, méfies-toi, Il en est trop, se disant roi, N’en voulant pas à ta crécelle
Ta vie, elle va commencer, La mienne est à son crépuscule, Tiens, gardes-donc ma majuscule, La Camarde vient m’emmener.
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