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Annonce : Si tu savais
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 11:06:55 ( 97 lectures ) Articles du même auteur



Si tu savais.







Si tu savais à quel point j’aime la vie…

Il y a tant d’Or dans ce monde, tant de merveilles insoupçonnées qui jaillissent d’un regard d’amour, d’une Main magicienne…
Il y a tant d’Or ici-bas que cela vous émerveille soudain comme pour enchanter de trop longs sommeils, comme pour alléger les paupières, les rouvrir à l’heure nouvelle de l’Etonnement…
Les Hommes sont ainsi faits, tout animés qu’ils sont d’une Passion enfiévrée, bruyante, qui inonde et repousse sans cesse les limites du Pouvoir, du Capable…
Oh mon Dieu, que j’aime ces démesures où l’Artiste se baigne, se délecte ; l’Atelier est une Fontaine Antique de Jouvence : on se badigeonne de lait pharaonien ; on se bâtit sa Kheops à l’aide de l’Emotion, du Savoir- Faire, de la Ténacité…
La vie d’artiste s’écrit sur un palimpseste géant sur lequel on dessine, écrit, « croque », met à nu la couleur fugitive de son Âme…

Oh mon Dieu, qu’il fait bon de Vous, ô Femme éphémère, me ressouvenir !!!
Je revois Vos yeux outre- marins, Votre mignon accent de princesse, de fausse Etrangère…
Qu’il fait bon écouter l’effet des caresses verbales, astrales, sur l’Âme des Délaissés par la Folfemme…
Ô Femme fatale baudelairienne !
Ô Passante dans ma vie revenue !
D’où vient ce doux attrait ?
Je me meurs d’allégresse, d’entrain à l’idée de Vous revoir…

Ainsi est la vie, toujours imprévisible, offrant sa Corolle nouvelle, sa Miséricorde à ceux qui ont trop demeuré au bas, dans les chutes cruelles et profondes du Mal- Être…

Ô Coupe de mes scintillements picturaux !
Ô ma récolte des Fruits du Mal !
Je T’envisage comme MA putain attitrée, MA courtisane vénitienne, MA Vénus de Milo acquise, MA Juliette pour la vie, Ma douce Varinia méritée…

Tu es l’esclave resplendissante qui récompense un gladiateur trop humain, un gladiateur qui a beaucoup combattu avec la Toile dans l’Arène de son atelier, qui a enfanté à outrance l’Art pour la Reine des reines…
Tu es Celle qui délaissera ses clients et ses amours fangeuses pour goûter au Bonheur Sacré, à l’Union du Succès avec la Besogne…
Tu es Celle qui m’ouvrira peut-être un Jour les Portes scellées d’un Louvre admirable…
Tu es Celle par qui j’espèrerais concurrencer le Grand Shakespeare…

Tu es ma douce revanche sur le Mal, ma belle vengeance inoffensive au cœur de biche.
Tu es Celle que mes dons ont éblouie, celle qui m’aimera pour tous mes éclats…

Je suis semblable à ces gueux rassurés que le Peintre a représenté aux pieds d’une Madone très belle, une Madone qui promet à tous un Lavement à l’eau bénite, un Salut au blanc pays de miel par une vie passée noblement dans le sordide et crasseux caniveau bien plein de l’Enduré…
… L’Enduré évoque souvent la Beauté immaculée, l’Elégance du Crucifié…


Oui vraiment, si tu savais à quel point j’aime la vie… à en mourir !












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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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