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Annonce : Résurrection
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 11:18:27 ( 88 lectures ) Articles du même auteur



Résurrection








Je suis heureux !!!
J’ai touché le fond, le fond indicible de l’enfer
Je veux croquer la vie et pleurer d’une joie revenue !
Je n’en crois pas mes oreilles, mon nez, mes yeux, ma langue…

Je demeure à jamais étonné,
Etonné de tant et tant de beautés.
J’ai tous les sens en éveil ;
Laissez-moi m’émerveiller en écoutant et respirant à pleins poumons les senteurs devenues marron des peintures de Chagall, de ses étreintes d’amoureux entre des chevaux- chèvres et des femmes en nuisette…

Je rêve, oui je rêve…

J’aime la vie à en mourir, à en pleurer !

Et la musique m’enrobe comme un chocolat délicieux…

Je vous aime mesdames les médecins !
Car vous avez trouvé la clé qui verrouille la géhenne éternelle, qui cadenasse la folie et ses cruelles crises de paranoïa en pleine ville…

Je songe soudain à ma belle nuisette
Je voudrais l’essayer tant j’aime la Femme…

J’oublie ma boue…
Je ne vois désormais que la Peau Déridée par la promenade de Vos mains sur ce corps repu….
Place aux voluptés du Corps Féminin, à ses formes superbes !

Non, Mesdames, Vous ne Vous trompez pas : je pleure tant je suis heureux de Vous savoir habiter la même planète que moi…
Il me semble Vous toucher réellement le temps d’un dessin assoiffé de Vous…

Oh qu’elle est belle ma nuisette !
J’y vois derrière de longues jambes effilées, des petits seins tout ronds comme pommes mures, un ventre à faire jaillir un désir ardent de vivre allègrement, un désir à faire jaillir un torrent d’étoiles partagées…

Ma nuisette ! Ô mes Dames d’un autre bord, d’un autre sexe, d’une autre Fontaine !
Je Vous écoute dormir mollement, élégamment, lascivement sur un lit à deux places.
J’écoute battre Votre cœur derrière le doux tissu marron et j’en rêve…

Oui, j’en rêve doucement et écoute votre respiration tranquille, si proche d’un corps que Vous avez choisi pour asseoir Votre tendresse, longue et fruitée comme cure de jouvence…


Je veux faire des arcs-en-ciel sur Votre peau avec des mots marron et doux et chantants…

Laissez-moi faire ritournelle dans vos draps en voyageant en Vous…
Folles nuits construites avec les mots de l’Assouvissement par le Vide…

Je pleure enfin mon attente sans fin de venir en Vous, cette attente de m’immiscer pour de bon dans la magie de Votre Source telle la dernière pièce manquante de Votre Puzzle et non plus comme une intrusion néfaste…

Mes sentiments, je les transpire dans tous les sens sans pouvoir les maîtriser…
Je les laisse aux alizés !
Je les laisse me quitter et rejoindre la taverne humide de Votre soif de moi…
Laissez-moi déposer sur Votre bouche pulpeuse cette tendresse infinie que je porte pour Vous…

Suivez mon Etoile filante et laissez-la venir en Vous, le temps d’une ivresse sidérale…

Ô ma nuisette !
Quelle perle rare !
Je la caresse en oubliant qu’Elle ne coiffe personne, qu’Elle habille un manque monstrueux, douloureux…

Je contemple cette délicate dentelle au niveau des seins et le joli ruban cousu dans le V…
…Et je m’interroge : « Quand viendra-t-Elle, la Femme de ma Vie ? »

A moitié mort, je suis orphelin aux genoux de cette silhouette féminine dessinée hâtivement au trait, sans valeur pour la rendre véritablement réelle…
Et ma nuisette s’impatiente…
Elle semble pleurer de solitude, toujours assoiffée de ma semence en allée…
Elle ne dispose en moi qu’un peu d’eau salée, qu’un peu d’ondée lacrymale et phallique pour étancher sa soif d’amour…

Il faut que le manque d’amour dure pour qu’il soit maladif, me direz vous…
Et me voila prétendant de la Lune…
Me voila prétendant de l’Astre du Rêve. C’est Elle qui m’a poussé à me procurer la belle nuisette marron dans un élan de générosité et de partage… C’est Elle qui a permis cette acquisition car Elle voulait pour moi un vestige rafraîchi de Vous et puis aussi une attente de ma part encore tiède : l’Attente du Baiser de la marée haute sur les sables de mon île à marier…

Je pleure sur ma nuisette ;
Je pleure en riant ;
Je pleure en me contentant de ce qui manque…


Je pleure et écarquille les yeux
Devant l’Ecriture fabuleuse de mon jardin secret
Qui m’ouvre le chemin d’un mariage à vie
Entre moi et la plus belle des Femmes libres…


Ô Femmes en nuisettes !
Venez à moi vous vêtir en marron et donner corps à ma petite tenue crépusculaire !

Elle n’attend que votre belle poitrine et vos épaules blanches comme le lait pour vous couronner le corps et vous faire tituber la tête de plaisir…

Vous serez ainsi Celle que je préfère, toujours partante pour des jeux érotiques, tout roses, mais jamais vulgaires et incongrus…

Prenez-la ! Mettez-la par pitié, que je salive comme un toutou ivre de Vos beautés…

Un pont franchi entre Vous et moi
Et c’est moi qui me donne à Vous tout entier
J’écoute le pas de loup des étoiles
Et la circulation des sèves inouïes
Jusqu'à l’Explosion de me savoir en Vous
Et le bonheur de pouvoir Vous palper en même temps
Et les seins et la fève et la croupe, ô quel enchantement !






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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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