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Annonce : Le Baiser.
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 11:26:49 ( 98 lectures ) Articles du même auteur



Le Baiser.











Je voudrais chanter l’Or du Baiser, celui qu’un artiste autrichien célèbre a su sublimer avec virtuosité au travers d’une peinture ornementale, librement inspirée des divines mosaïques de Ravenne. Car il est évident que le Baiser nous fait redevenir prince d’un palais fastueux l’espace d’une gorgée. L’étreinte amoureuse a cette faculté surnaturelle de vous faire renouer avec la condition humaine, c’est-à-dire de chasser la part d’animalité qui vous habite depuis votre décès psychique. Qu’il est doux de pouvoir toucher l’Insondable des cieux étoilés où fleurit la volupté lorsque l’on est resté trop longtemps à ramper, à agoniser dans une jungle hostile.
Depuis les nues toutes peuplées d’angelots, le Baiser flamboie. Il est assis sur son trône, tout enveloppé qu’il est d’une aura chaleureuse et féerique.
J’aime cette fusion, cette imbrication des amants que les peintres ont toujours aimées représenter au hasard de leurs découvertes plastiques.
A l’instant précis du Baiser, l’abandon est total dans le rouge- sang, non celui de la maladie mais celui d’une vie revenue en nous comme un cadeau béni des dieux en échange d’un mal dont nous serions purement victimes.

La Femme de mon Baiser éclaire mes ténèbres. Douce et protectrice, elle prend parfois la pose de ces Madones que l’on peut admirer sur les retables des églises de la Renaissance italienne. Toujours à contre-courant de mon Gange, elle est à mon être ce que le Malin est au Seigneur. Qu’il est doux de contempler les courbes de son corps lorsque l’on aurait pu être soi-même immortalisé par une sculpture cubique et anguleuse, grossièrement taillée dans le roc.
La Femme qui dort dans mes rêves a les yeux tout neufs qui brillent de l’intérieur comme des mandorles. Sa chevelure brune et longue offre des boucles onduleuses à mes doigts ridés. Dévêtue, elle devient un délice pour les yeux et les mains, un modèle idéal de femme lascive que même Ingres aurait aimé peindre pour son Bain turc. Sa carnation est semblable au lait pur qui coule dans les thermes des reines d’Egypte antique. Sa poitrine est mûre, son sexe à point.





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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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