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Annonce : Apathie constructive…
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 18:20:41 ( 88 lectures ) Articles du même auteur




Apathie constructive…


(Les chansons finissent toujours bien…)
(Ci- fait fait fait ma petite marionnette/ Ci- fait fait fait trois petits tours de quatre ricochets/ Et puis au cinquième je tomberai (dans la folie…))
(Ci- effeuille-t-on la dernière page de la vie, point d’interrogation après point d’interrogation…)







-Aura-t-on la force en allante
de brûler d’un éclair bref et décidé toute une semi- vie peinte, écrite, chantée ?

-Non on n’aura pas du tout la force.







-Aura-t-on la force disparaissante de songer après coût
et coup à celui venu de nulle part ?
-Non, on n’aura que peu de force.








-Aura-t-on la force partante d’avoir pitié de ses poumons pris dans l’orage ?

-Non on n’aura que beaucoup de force…









-Aura-t-on la force déclinante de soutenir tardivement sa vie en s’y en allant ?

-Non on n’aura pas la force, uniquement la passion…




---




-Aura-t-on la force descendante d’appuyer fort et sans rature sur la gâchette ?

-Non on n’aura pas du tout la force.








-Aura-t-on la force suffisante d’empêcher la vie de s’en aller toute seule avant qu’on décide pour elle de le faire ?

-Non, on n’aura que peu de force.









-Aura-t-on la force en allante d’avancer la montre de son autolyse de deux trois cigarettes, d’une poignée de dessins et d’un aller-retour tourmenté au centre de jour ?

-Non on n’aura que beaucoup de force…



-Aura-t-on la force descendante de se laisser porter par le vent telle une nouvelle feuille (rouillée elle aussi) de notre vie mourante et d’y décrire les maux du jour par coulures froides ?

-Non on n’aura pas la force, uniquement la passion…



---



-Aura-t-on la force déclinante pour ne pas s’arracher les onze ongles des mains ?

-Non on n’aura pas du tout la force.






-Aura-t-on la force en allante, au cœur d’une énième régression mélancolique, de devancer l’appel à l’ascension éreintante de la terre du plus profond d’elle-même jusqu’à la fosse commune en s’occupant à fumer, boire et choir ?

-Non, on n’aura que peu de force.








-Aura-t-on la force en allante de digérer un petit tas de tabac brun, roulé et échappé ?

-Non on n’aura que beaucoup de force…
-Aura-t-on la force dernière de ne plus désirer que toutes les femmes prises ou qu’une enfant jolie ou qu’une femelle enceinte ?
Aura-t-on la force de sentir son sexe se muscler pour celles-là ?

-Non on n’aura pas la force, uniquement la passion…








---







-Aura-t-on la force d’après le geste de folie réfléchi de parachever le poème de sa mort en inscrivant l’épitaphe ailleurs que sur du papier ?

-Non, on ne pourra plus l’avoir car on se sera haï à la folie…









Brignais, 30/01/2011.


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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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