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Annonce : Tes yeux mon Jo...
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 19:40:25 ( 81 lectures ) Articles du même auteur



Tes yeux mon Jo...


En crise...

En crise tes yeux étaient assaillis de toutes parts par une armée de diablotins ils tenaient sans relâche ton regard avec des cordes ils faisaient bien leur tâche les vilains toi tu ne pouvais être que spectateur impuissant face à cette tyrannie du mal que fallait-il faire sinon attendre la fin des hostilités que fallait-il faire sinon persister à regarder les gens par les lucarnes béantes de ta folie quasi-électrique oui tes yeux étaient tenus en laisse par des crochets cruels Pierrot était bien loin lorsque tu étais très mal il sommeillait dans un recoin inviolé et perdu de ta mémoire Pierrot c'était en quelque sorte le dernier vestige resté intact de tout ton être c'était une part de toi qui veillait sur toi et te prévenait des dérives menées au maximum en te ramenant dans la réalité Pierrot était pratiquement impossible à palper parfois je le sentais il te raisonnait te ramenait à la raison oh oui je t'aime mon Jo je me souviens de tes hublots j'aimais à écrire que la Lune y était prisonnière mais c'était en période de grand calme de grand ordre psychique je garderai toujours triste souvenance de cette « possession » de ce parasitage furieux que le Chaos s'amusait sadique à développer en toi toujours du mauvais côté au travers de ce canal de la vue en dissolvant son mal dedans tes propres atomes démunis dedans tes rares entrailles restées encore intactes dedans ta « fibre » personnelle la plus reculée ainsi ce n'était pas toi en crise qui regardait c'était tes mauvais génies ceux qui assiégeaient le berceau de ta vue ceux qui veillaient à ton immense mal-être pourtant Pierrot apparaissait il émergeait de temps en temps afin de calmer tes ardeurs ou plutôt afin de tempérer les ardeurs irrépressibles du Chaos j'espère que maintenant c'est bien toi qui regarde tout autour de toi d'un œil pur diamanté immaculé serein...


En période de calme...

Tout s'avachissait chez toi en période de quiétude relative oui je pense que durant ces courts laps de temps ton regard à l'image de tout ton être s'avachissait ton iris perdait de sa frénésie il n'était plus malmené par les coups de boutoir jusqu'alors incessants du Chaos tandis que tes paupières se mettaient à moitié au repos s'affaissaient peu à peu loin du tumulte il me semble aussi que lorsque tu pleurais tout s'avachissait en toi et chez toi je veux dire dans ton appartement tout pendait tous tes muscles se relâchaient y compris ceux tenant le tonus de ton regard oui c'est ça mon Jo lorsque tu étais calme tes cellules revenaient « au lit » et te sommaient d'abandonner les armes tu redevenais enfin un homme libre capable d'aimer sur un nuage capable de réfléchir sainement sans qu'une quelconque aliénation ne vienne entacher le cours des choses oui mon Jo je t'aimais aussi lorsque tu étais calme car enfin je ne captais plus les mauvaises ondes que le Chaos faisait tournoyer tout autour de ton Enveloppe lorsque tu redevenais quiet c'était comme un Orgasme pas trop violent comme une Lessive comme je l'ai si bien dit dans mon poème c'était comme un afflux qui s'agglomérait dans ton sexe et puis qui se dispersait d'un coup dans toutes les directions comme un big-bang de même lorsque tu te mettais à pleurer il y avait comme un doux Cataclysme qui émergeait de tes entrailles et qui se diffusait partout autour un peu comme un produit détergent miraculeux oui c'est bien ça mon Jo tu fonctionnais puissance dix mille puissance XXL tu étais comme moi tout aussi sensible tout aussi entier tout aussi excessif que ton âme circule enfin en paix parmi tous ces jardins parmi toutes ces merveilles qui s'offrent désormais à toi en nombre je t'aime et prie pour ta paix que tes humeurs plates n'aient plus jamais besoin d'une Lessive en vue de les éroder les rincer ni même d'un pauvre canapé le tien que j'ai vu enfin quitter terre s'avachir et faire la planche sur le flot libéré de tes pleurs...
Saint-Genis-Laval, 16/05/2012

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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