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Annonce : Sonorités d'un jour...
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 19:46:20 ( 84 lectures ) Articles du même auteur



Sonorités d'un jour...

(Mélanflolie)








En me laissant
nonchalamment
aux derniers essoufflements
des vents,

Je ne me gifle
Tandis que mon cœur enfle,
Met des pantoufles
Loin des buffles
Et du trèfle à quatre feuilles...

Un rien m'afflige
Et je m'inflige tout un voile rouillé dans le ciel,
Tout un soleil massif mal ventilé,
Toute une lourde pesante,
Toute une cage close pour mes sens claustrophobes,
Toute une arthrose mal huilée,
Tout un engourdissement des béquilles,
Tout un vertige des lenteurs,
Tout un refroidissement de la planète,
Toute une léthargie ambiante...

En me laissant
aux mauvais vents,
je ronfle
jusqu'au Conflit
et me dégonfle...

… plutôt facilement...


Dehors, l'inflation sévit et pourtant il y aura toujours des gars comme moi où ça affleurera, des gars aux sorts affligeants, des gars qui attendront l'Afflux à distribuer dans la Source, des gars qui s'émerveilleront en vain devant l'Efflorescence et les effluves d'un grand bonheur. Oui, il y aura toujours un gars comme moi qui souffrira de la méchanceté d'un monde de gloutons inflexibles. Un gars qui s'émouvra de l'inflorescence dans un poème. Un gars pas très influent qui aura peur de l'influenza et de toute autre maladie. Un gars au talent non-révélé qui se prendra pour un flamand rose. Un gars qui flairera le danger à l'approche d'un grand gouffre. Un gars qui trouvera tout l'Or du monde dans ses auto-flagellations. Un gars qui salivera devant un flacon de gardénal. Un gars qui détestera Jo pour son flagrant délit commis. Un gars qui aimera la musique klezmer pour la beauté flamboyante du flambeau s'y reflétant. Un gars comme moi qui ne déclarera jamais sa flamme à la première venue. Un gars qui restera comme deux ronds de flan devant une peinture du Corrège. Un gars comme moi qui résistera jusqu'au dernier lambeau. Un gars qui ne sera jamais sur le flanc. Un gars qui ne flanchera que sous le coup fatal de la Mort. Un gars que les gens diront flâneur parce qu'il passera son temps à tourner autour d'une table. Un gars qui aimera les flashs d'informations à la télévision pour l'Insoutenable qui y est répandu aux yeux de tous. Un gars qui redoutera la psychiatrie pour les bourrelets mous et flasques que l'Anorexie bannit. Un gars qui écrira les éternelles flatulences de son corps. Un gars qui se souviendra amèrement de ses camarades de classe de ce fléau affreux qu'est l'adolescence. Un gars qui aimera toujours l'amour malgré un cœur fléché dans la poitrine. Un gars qui n'aura plus le courage de terminer convenablement cette diarrhée verbale. Un gars qui n'aime que l'Imparfait...

N.B. C'était une journée sans, vous l'avez remarqué. Attendons la prochaine vague, voulez-vous? Ce sera sûrement la bonne. A présent, il nous reste une nuisette vide. Pensons-y. C'est déjà ça. Savourons l'Absence puisqu'Elle est douloureuse. Demeurent les chapeaux accrochés. Ils nous rappellent que cette même Absence est semée d'empreintes masculines, de rots et de flatulences que l'Art a sus couvrir élégamment. Oui, nous sommes des artistes! Qu'on se le redise!
Louangeons aussi la Femme encore et encore!
Qu'Elle vive à jamais de part la Beauté Claire de notre attente, de part ce Verbe qui gardera à jamais les Effluves délicieux de l'Inviolé, de l'Inaltéré, de l'Enfance, avec toute sa naïveté, toute sa pureté.
Gardons notre manque bien au chaud comme une pépite précieuse; gardons-le pour l'offrir au moment qui ne viendra jamais...


Saint-Genis-Laval, 30/03/2012.




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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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