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Essais : De la nécessité d'une révolution pour une souveraineté des pauvres…
Publié par Vadnirosta le 10-03-2023 20:40:49 ( 201 lectures ) Articles du même auteur



De la nécessité d'une révolution pour une souveraineté des pauvres…






Origine de l'homme et du travail, source d'aliénation: thèse de Rousseau


C'est le propre de toute vie terrestre d'éprouver le besoin d'avoir des rapports sexuels; on dit que l'Homme fait l'amour car il est animé de sentiments. On dit que l'animal copule.
C'est donc le propre de toute vie terrestre de donner naissance à un « nouveau venu »; on parlera ainsi de nourrisson chez l'Homme.
C'est donc le propre de toute vie terrestre de fonder une FAMILLE.
Or, dans son sens premier, la SOCIETE désigne tout ensemble d'individus dans lequel on constate des rapports réglés et des services réciproques. Peut, dans cette acceptation, s'appliquer aux collectivités animales bien que ces derniers soient organisés par des instincts et non par convention... La SOCIETE est un ensemble d'individus unis par la nature ou vivant sous des lois communes...
On peut donc affirmer que c'est le propre de l'Homme de vivre en SOCIETE puisque la fondation d'une FAMILLE d'homo sapiens constitue bel et bien une MICROSOCIETE puisque ce si vieil ancêtre pouvait communiquer et transmettre par le LANGAGE les lois familiales.
Il est intéressant par ailleurs de constater que l'Homme préhistorique travaillait à sa manière puisqu'il devait se tailler des armes pour pouvoir tuer les animaux qu'il mangeait.
Rappelons au passage le sens premier du mot TRAVAIL.
C'est une activité d'un homme ou d'un groupe d'hommes déployée en vue d'un résultat UTILE. Le TRAVAIL a pour objet de satisfaire les besoins fondamentaux de l'Homme.
Ainsi, depuis qu'il EST, l'Homme TRAVAILLE pour assurer sa subsistance; cela fait partie de la condition humaine.
J'ajouterais que c'est parce que l'Homme PENSE et détient une forme d'INTELLIGENCE qu'il peut travailler. En effet, même les tâches premières comme par exemple la nécessité de confectionner des armes nécessitent de la réflexion.
Qui pense travaille forcément...
Le TRAVAIL définit l'Homme comme le montre Marx: « ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. »
Durant la période préhistorique, l'Homme vivait à l'échelle d'une MICROSOCIETE, celle de la FAMILLE puis de la TRIBU.
A l'échelle de la FAMILLE, le père travaille pour des tâches dites viriles; la Femme, elle, travaille aussi; elle s'occupe des enfants, assure les tâches de « mère au foyer » si l'on peut dire...
Intervient alors la notion de PARTAGE.
Dans le cadre familial, le PARTAGE est évident puisqu'il y a un lien affectif qui unit les personnes concernées. Le père de famille chasse, tue un animal et le partagera ainsi à toute sa famille autour d'un repas. A l'échelle de la tribu, le PARTAGE est beaucoup moins évident...
Il faudra raisonner en terme de PARTAGE EQUITABLE de biens.
L'EQUITE renvoie au DROIT NATUREL, à la justice idéale et s'oppose donc à la notion de justice théorique puisqu'elle commande aussi de respecter l'esprit et non la lettre des lois. L'EQUITE est la qualité qui consiste à attribuer à chacun ce à quoi il a droit naturellement.
A l'échelle de la tribu, les hommes ne sont pas tous liés par un lien de parenté direct.

Une question se pose: l'Homme est-il BON? Quand dans l'histoire de l'Humanité l'Homme s'est-il retrouvé corrompu?
Selon Rousseau, « l'Homme est né BON et la société le corrompt. »
Il considère que le premier homme (l'homme de la nature!) concerne un animal présociable vivant seul sans pensée ni langage exclusivement animé par l'amour de soi (sorte d'instinct de conservation) se trouvant à satisfaire immédiatement ses quelques besoins dans les productions naturelles. Mais cet homme serait doté, selon lui, de perfectibilité: capacité à changer en fonction des circonstances.
C'est précisément en raison des modifications de son environnement que vont se former les premières sociétés, par la nécessité où se trouvent les hommes de s'unir pour survivre. L'homme naturel (second moment!) acquiert alors toutes ses qualités -sentiments, langage, pensée- et vit en harmonie avec autrui, fondant la FAMILLE et des rapports sociaux équilibrés dans la mesure où le TRAVAIL justifie initialement la possession du sol.
Mais ce véritable âge d'or, moment de transparence complète entre des individus qui n'ont rien à dissimuler, n'a pas duré car une inégalité strictement physique existe aussi entre les hommes, qui va entraîner la dégénérescence des relations et la perversion généralisée des qualités humaines. Ainsi, c'est parce que les hommes n'ont pas contrôlé les effets négatifs de la nature elle-même qu'on aboutit à la troisième période, celle de « l'homme social » et de la société du paraître, moment d'une aliénation entièrement négative où le langage devient le mensonge, la pensée, la possibilité de comparer et donc de jalouser, le raisonnement, capacité à justifier n'importe quoi; la propriété illégitime remplace la juste possession, l'amour-propre se substitue à l'amour de soi enrichi de la pitié, l'inégalité devient « de convention » et les riches oppriment les pauvres. Le pouvoir tyrannique n'est que la sanction politique de cette décadence.
Je ne suis pas entièrement d'accord avec lui; en effet, il me semble que l'Homme est né avec ses pensées. Il lui fallait bien penser pour trouver des moyens de chasser. Je pense que l'Homme vivait dans un « âge d'or » dès lors qu'il vivait simplement dans le cadre de la FAMILLE. Dès que les hommes de sang différent se sont unis pour survivre, est apparu ce qu'il appelle « l'homme social », moment d'une ALIENATION entièrement négative.

Hobbes pensait autrement: dans le Léviathan ou la Matière, la forme et la puissance d'un Etat ecclésiastique et civil (1651), Hobbes affirme que le comportement de l'homme est défini en termes mécanistes: toutes ses actions procèdent d'instincts irrésistibles, incompatibles avec l'idée de liberté.
L'état de nature, qui résulte du jeu des forces individuelles, est un état d'instabilité et de misère: soumis aux passions individuelles, l'homme, au départ n'est pas naturellement social. Il est « sauvage », et son instinct de conservation élémentaire mis au service de son intérêt immédiat le conduit à la rivalité, à la lutte contre les autres. Ainsi le droit, à l'origine, se confond-il avec la faculté qu'a chacun de lutter pour sa survie. Mais c'est ce même instinct de conservation qui, éclairé par la raison, enseignera à l'homme l'utilité des actes bienveillants et l'inconvénient des actes hostiles, en montrant de surcroît la nécessité, pour chacun, de sacrifier sa liberté naturelle afin que cesse « la guerre de tous contre tous ».
Hobbes écrit que « l'homme est un loup pour l'homme ».
Moi je pense que l'Homme est né mauvais par définition. Depuis sa naissance jusqu'à la fin de sa vie dans le seul cadre familial, il vivait dans un « âge d'or » qui ne pouvait pas révéler sa méchanceté puisque les rapports étaient encore purement affectifs. Dès que l'Homme a éprouvé le besoin de s'unir avec les personnes d'un autre sang, ses passions dévastatrices et néfastes se sont alors révélées et il a pu développer son avidité de pouvoir, son souci de dépasser, de dominer autrui.
D'ailleurs, le chanteur contemporain Renaud n'a-t-il pas écrit dans Hexagone: « si le roi des cons perdait son trône/ y'aurait cinquante millions de prétendants »...
Hobbes opte pour le recours à un régime despotique pour aboutir à la paix générale, à l'endiguement
des passions mauvaises ce qui me paraît aberrant.
Dans Du Contrat social, ou Principes du droit politique (1762), Rousseau propose une meilleure solution à mon goût. Il se propose d'établir la légitimité du pouvoir politique, dont le fondement ne reposera ni sur l'autorité paternelle, ni sur la volonté divine, ni sur la force, mais sur un pacte d'association où chacun s'engagera envers tous, renonçant à sa liberté individuelle naturelle au profit
de la communauté qui lui assurera, en retour, la dignité du citoyen, c'est-à-dire l'égalité juridique et morale et la liberté civile. Cette « aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté » assure le passage de l'indépendance originelle à la liberté politique en même temps que la possibilité d'une morale véritable, exprimant la volonté générale – qui est, non pas la somme des volontés individuelles et des intérêts particuliers, mais bien l'expression de la souveraineté du peuple -par le biais d'un « législateur » qui en est l'interprète. La souveraineté demeure inaliénable et indivisible; c'est pourquoi les pouvoirs, dans la cité, ne doivent être que l'émanation du corps social.



Le travail rémunéré, naissance de la monnaie et notion de valeur



Une question se pose: pourquoi en est-on venu à concevoir le travail dans son second rôle c'est-à-dire en tant qu'« activité rémunérée »?
En d'autres termes, pourquoi en est-on venu à l'utilisation de la monnaie, de l'argent?


Qui travaille emmagasine des BIENS...
Un BIEN est d'abord ce qui procure un avantage, un PROFIT, un plaisir; c'est aussi ce dont on dispose en toute PROPRIETE, ce qui vous appartient, que l'on possède...
Pour qu'un PARTAGE EQUITABLE des biens au sein d'une société se réalise convenablement, il faut d'une part que celui qui travaille soit RECOMPENSE A SA JUSTE VALEUR et d'autre part qu'une REDISTRIBUTION soit organisée en respectant l'EQUITE: les BIENS doivent être partagés
avec les enfants, les gens qui ne sont plus en âge de travailler, les gens qui ne peuvent pas travailler pour x raison, etc...
Je pense qu'une LEGISLATION autour du TRAVAIL est nécessaire pour une société, une LEGISLATION qui forcerait les travailleurs à accomplir une même quantité de travail en un laps de temps donné, une LEGISLATION DU TRAVAIL couplé avec un mode de SYSTEME D'EDUCATION qui inculquerait les VALEURS NATURELLES: l'EGALITE entre tous, la FRATERNITE. (les travailleurs doivent considérer leur SOCIETE comme une FAMILLE et ne pas chercher leur enrichissement personnel (cf. Rousseau)
Ils doivent faire comme s'ils avaient un lien affectif de parenté avec les différents membres de la SOCIETE.
Une INSTITUTION RELIGIEUSE saine pourrait être envisageable, une institution qui inculquerait les valeurs nobles de PARTAGE EQUITABLE, de CHARITE, etc...

Pourquoi a-t-on créé l'ARGENT, la MONNAIE?
Qui travaillait avant la mise en circulation de la monnaie détenait des BIENS EN NATURE.
Or, l'Homme évolue avec le temps; la science progresse, l'homme découvre, acquiert de nouvelles techniques.
Le travail va donc se spécialiser ce qui provoque une diversité toujours plus importante de BIENS aux mains des travailleurs.
L'artiste de la Préhistoire disposera de statuettes en argile sculptées, le chasseur de la Préhistoire disposera d'une belle carcasse d'animal, etc...
Etant donné que l'Homme doit profiter de tout le panel de BIENS qui est à sa disposition, il faudra FIXER une VALEUR au BIEN MATERIEL proportionnelle à la quantité de TRAVAIL accomplie pour aboutir à l'état actuel du bien.
C'est un des principes de la thèse marxiste...
En effet, pour les classiques, néoclassiques et marxistes, il existerait derrière les PRIX, la VALEUR, le fondement ultime des prix. Les classiques et marxistes ont fait de la quantité de TRAVAIL incorporé dans un produit, le fondement de la VALEUR. Les néoclassiques ont préféré la comparaison entre les valeurs d'usage (les utilités relatives) des partenaires d'échange. Mais tous sont d'accord pour dire qu'au moment où l'ECHANGE se concrétise, c'est une quantité de BIENS qui peut être éventuellement de la monnaie.
Marx a choisi aussi le TRAVAIL car il se place du point de vue des « prolétaires ». Les néoclassiques voyant le danger, abandonnent la VALEUR TRAVAIL CLASSIQUE et choisissent de faire de l'UTILITE le fondement de la VALEUR. Ils voient ainsi l'économie du point de vue de ceux qui organisent la production d'objets UTILES: les entrepreneurs...
Rappelons que les ECOLES NEOCLASSIQUES sont des écoles libérales, convaincues de l'efficacité des mécanismes du marché.
A mon goût, ce sont des théories dangereuses car elles prônent le libéralisme (cf. définition donnée un peu plus loin) et donc forcément les INEGALITES SOCIALES...

Les hommes ont inventé d'abord le TROC (échange d'un BIEN MATERIEL contre un autre) puis la MONNAIE.
La nécessité d'une MONNAIE est apparue dès lors que l'activité économique a donné lieu à de nombreux échanges de PRODUITS...
Encore une fois, une INSTITUTION capable de fixer la VALEUR des BIENS est nécessaire.


Ma Société Idéale, inspirée du régime communiste remanié en Ex-URSS sur la base des écrits de Rousseau et de Marx



La Société Idéale dès lors qu'on a inventé la monnaie serait une société dans laquelle tous les travailleurs accompliraient une même quantité de travail en un laps de temps donné; ces travailleurs seraient payés tous autant, des institutions veilleraient au respect d'un règlement rigoureux et juste, à l'inculcation de VALEURS UNIVERSELLES et non ETHIQUES.
L'ETHIQUE renvoie à la notion de MORALE (= ensemble des règles impératives dans une société donnée et érigée souvent en doctrine; science du BIEN et du MAL)
Dans Emile ou De l'éducation (1762), Rousseau place l'enfant à éduquer dans des situations généralement artificielles, organisées et contrôlées par les précepteurs. L'importance historique du livre vient beaucoup plus de ce que Rousseau y affirme une spécificité de l'enfance et de sa mentalité qui n'avait pas été admise jusque là, et dont la conséquence, notamment dans le domaine de la RELIGION, sera l'inutilité d'une éducation prématurée et l'accès à Dieu par les seules voies du cœur indépendamment des textes et intermédiaires consacrés.
Il distingue en effet quatre grandes périodes dans l'éducation:
-jusqu'à cinq ans, il s'agit avant tout d'assurer le développement physique de l'enfant;
-de cinq à douze ans, c'est le moment des expériences par rapport au monde extérieur. Le préadolescent est ici un « bel animal », dont la croissance physique se poursuit harmonieusement à la campagne, et que la curiosité pousse seule à ses premiers apprentissages intellectuels;
-de douze à quinze ans, cette curiosité sera satisfaite par quelques lectures et beaucoup d'expériences directes. Les connaissances acquises visent, non pas à briller dans le monde, mais à former un individu sain et équilibré. Aussi doit-on ajouter, aux sciences naturelles, à la géographie et aux mathématiques, l'apprentissage d'un métier manuel;
-après quinze ans, l'éducation se prolonge sur le plan MORAL et RELIGIEUX. L'amour de soi-même évoluera ainsi en amour des autres.
Je préconise une variante somme toute plus démocratique que la conception marxiste.
Le socialisme scientifique est représenté par Marx dont les thèses ont eu un très grand retentissement. Parmi les œuvres de Marx, on peut citer le « Manifeste communiste » (1848), la « Critique de l'économie politique » (1859) et « le Capital », dont le livre I parut en 1867 et dont les livres II et III furent publiés, après sa mort, par son ami Engels.

Dans les différentes sociétés, Marx distingue l'INFRASTRUCTURE et la SUPERSTRUCTURE. L'infrastructure désigne la technique, les modes de production et d'échanges ainsi que les rapports qu'ils déterminent. La superstructure comprend les institutions et l'organisation politique, le régime juridique... Pour Marx, l'infrastructure commande la superstructure; les institutions, les idées ne font que refléter le mode de production.
Pour Marx, le CAPITALISME (cf. définition donnée plus bas) révèle une opposition grandissante entre les capitalistes, de moins en moins nombreux. L'accumulation croissante du capital et la baisse
tendancielle du taux de profit, la paupérisation du prolétariat et la sous-consommation ouvrière provoquent des crises économiques qui doivent conduire à l'effondrement du système.
Marx souhaitait la DICTATURE DU PROLETARIAT, le démantèlement de la bourgeoisie face à l'ogre CAPITALISTE et LIBERALISTE car l'essor du CAPITALISME INDIVIDUEL s'est accompagné du développement d'une classe d'ouvriers vivant dans la PAUVRETE.
Le LIBERALISME est un courant idéologique fondé sur l'affirmation de la LIBERTE INDIVIDUELLE. Dans l'économie, il prône la LIBERTE D'ENTREPRENDRE et récuse l'INTERVENTION DE L'ETAT. Adam Smith (1723-1790) en est le théoricien emblématique.
C'est une doctrine qui va à l'encontre des idées de Rousseau et il faut la combattre à tout prix car elle accentue les INEGALITES entre les individus... Je prône l'EGALITE ABSOLUE.
Adam Smith est partisan du LIBRE ECHANGE en matière de COMMERCE INTERNATIONAL.
Le SYSTEME CAPITALISTE est fondé sur le DROIT DE PROPRIETE non seulement des BIENS DE CONSOMMATION mais aussi des BIENS DE PRODUCTION.
Marx a raison lorsqu'il affirme que le rapport qui s'établit entre capitalistes et salariés est un rapport à la fois de DOMINATION et d'EXPLOITATION...
Le système CAPITALISTE favorise l'INDIVIDUALISME, la COURSE AU PROFIT. Il faut le combattre absolument en vertu des idées de rousseau.

Au niveau économique, le LIBERALISME prône la LOI DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE: l'offre et la demande varient librement, entraînant ainsi des variations de prix.
Donc les biens n'ont plus comme valeur la somme de travail accumulé pour aboutir à son état achevé ou non, ce qui est injuste.
Il faut combattre cette doctrine.
Par ailleurs, ce qui fonde le CAPITALIME, c'est la tendance continue à l'accumulation du capital, c'est-à-dire la transformation inlassable du profit en capital productif pour accroître le PROFIT.
En outre, on observe une tendance générale à la DEREGLEMENTATION.

Il faut combattre le CAPITALISME car il est source de FRACTURE SOCIALE... Les chiffres le prouvent:
Il existe des inégalités de revenus dans notre société capitaliste:
Les disparités de salaire sont liées surtout aux différences de qualification et de position hiérarchique.
Le rapport moyen entre le salaire de l'ouvrier qualifié et de l'ingénieur est de 1 à 3. En moyenne, les salaires sont plus faibles dans les petites ENTREPRISES que dans les grandes.
On constate aussi des inégalités de patrimoine (=état des avoirs et recettes à un moment donné)...
Avec la crise économique et le chômage qui sont en partie dûs au LIBERALISME, des situations de pauvreté/précarité se sont développées.

Le CAPITALISME représente un système économique où la propriété des moyens de production est PRIVEE. Il s'oppose en cela au SOCIALISME.

Une fois définies ces grandes catégories, on peut s'interroger sur l'équivalence des expressions « CAPITALISME » et « ECONOMIE DE MARCHE ».
Historiquement, la naissance du CAPITALISME n'a pas coïncidé avec l'apparition des marchés locaux ou internationaux. Par contre, analytiquement, le fonctionnement correct d'un MARCHE suppose une multitude de décisions décentralisées. Or, la propriété privée reste une condition de cette diversité des acteurs. Il y a donc plus qu’une complicité entre le CAPITALISME et la REGULATION MARCHANDE.

J'ai dit précédemment que l'Homme évoluait avec le temps au fil des progrès technologiques; la SOCIETE, d'abord fondée sur l'agriculture, s'est peu à peu industrialisée; des structures de productions agricoles et industrielles se développent comme les grandes fermes et les complexes industriels. On parle maintenant en terme d'ENTREPRISE (= unité économique qui combine capital et travail, pour produire des BIENS et des SERVICES destinés à être vendus)
Peu à peu, les hommes en sont venus à travailler pour l'employeur, le patron.
Marx avait compris ce danger pour la société; il avait compris qu'une FRACTURE SOCIALE se créait parallèlement; d'un côté, il y a les bourgeois qui s'engraissent, et de l'autre les humbles travailleurs employés qui peinent à gagner leur pain.
Désormais, les terres devront être aux mains de la collectivité, de l'Etat.
Ainsi ont été créés les KOLKHOSES et les SOVKHOSES sous l’ère stalinienne.
KOLKHOSE veut dire « exploitation collective » en russe ; il s’agit d’une coopération agricole.
SOVKHOSE veut dire ferme appartenant à l’Etat.

A ce propos, Lénine proclamait dans ses thèses d’avril : « confiscation de toutes les terres des grands propriétaires fonciers (…) Nationalisation de toutes les terres dans le pays et les mettre à la disposition des SOVIETS locaux de députés des salariés agricoles (…) »
Notons qu’un SOVIET est un comité d’ouvriers, de soldats et de paysans.
Lénine prônait aussi des NATIONALISATIONS par exemple la création d’une « banque nationale unique »
Dans leurs SOVKHOSES, les paysans étaient rémunérés très peu et leur salaire était unique ; ils étaient en quelque sorte fonctionnaires, vivaient ensemble comme des ouvriers agricoles. Les soins médicaux étaient pris en charge, les logements étaient pratiquement gratuits. En gros, ils n’avaient simplement qu’à acheter leur nourriture.
Dans les KOLKHOSES, les travailleurs disposaient d’un lopin de terre ; leurs salaires étaient bas aussi et dépendaient de la production.
Malheureusement, les KOLKHOSES ont été un échec car une institution puissante n’existait pas dans le système stalinien pour vérifier que le travail était bien fait, qu’il n’y avait pas d’absentéisme… Cette institution aurait dû par ailleurs CONTROLER que tous les travailleurs accomplissaient bel et bien leur quantité de travail journalier, quantité de travail qui aurait dû être la même pour tous. Il aurait fallu SURVEILLER les fainéants éventuels, les forcer à travailler plus longtemps s’ils étaient trop lents.
Par ailleurs, je pense que même les terrains sur lesquels étaient construits les complexes industriels auraient dû être aux mains de la collectivité. De nos jours, cela pourrait concerner aussi le secteur tertiaire ; par exemple, les terrains sur lesquels sont construits de grands centres commerciaux devraient être aux mains de la collectivité pour combattre le PATRONNAT. Toutes les branches relatives au travail auraient dû être et devraient être fondées sur la propriété et la gestion collective.
Je prône «  la souveraineté des pauvres ».
Je prône la Société Idéale du travail varié, générant égalité de tous et fraternité, un prolétariat rémunéré généreusement en réponse à un effort qui serait le même pour chaque travailleur. Chacun trouverait la voie où il pourrait s’épanouir professionnellement dans un monde où fleuriraient liberté d’expression, droit à l’information, élections libres d’un parlement, d’un législateur au service du peuple souverain, unificateur de la nation. C’est un système communiste « allégé » avant tout fondé sur les bases des écrits de Rousseau et du marxisme.
Ma Société Idéale serait plus démocratique que le système communiste stalinien qui fut TOTALITAIRE, plus démocratique que le système communiste sous Khrouchtchev qui fut AUTORITAIRE.
La meilleure solution en terme de démocratie fut sans nul doute la Perestroïka de Gorbatchev.
Si les réformes de Gorbatchev en économie ont été une catastrophe, les réformes politiques ont été en revanche très bonnes et devraient constituer les piliers de la Société Idéale.
La censure levée, la GLASNOST (=transparence ; tentative menée par Gorbatchev pour promouvoir la liberté d’expression et favoriser l’accès à l’information), l’établissement d’un régime parlementaire, la création de la fonction de président-législateur de l’URSS sont des éléments à garder pour fonder la Société Idéale.
Le TOTALITARISME sous Staline est à bannir avec ses goulags, son KGB, son absence de tolérance, son développement de l’industrie lourde au détriment de l’industrie des biens de consommation.
D’ailleurs, Marx n’a jamais préconisé ce genre de régime avec un despote à la tête d’un parti unique qui détiendrait les pouvoirs réels tandis que de simples pouvoirs fictifs seraient aux mains de l’Etat. Marx était pour l’égalité entre les hommes même s’il est évident qu’un chef s’imposait pour réunir la classe ouvrière et créer des institutions de gérance de la société.
Toutefois, ce chef peut être le président-législateur d’une démocratie, l’interprète de l’expression de la souveraineté du Peuple ; il peut être le président véritablement soucieux du sort de ses compatriotes, respectueux d’une morale universelle sur les bases solides et intangibles du communisme, sur la base de la primauté de l’égalité sur la volonté particulière.
Je veux que les principes fondateurs de l’idéologie marxistes soient considérés comme inviolables et universels ; il ne serait être question de les discuter, de les réformer par le biais de la LEGISLATION, les idées de Rousseau étant des POSTULATS.
Pour bâtir la Société Idéale, il faut en tout cas procéder économiquement parlant au PARTAGE EQUITABLE des biens monétaires, à la redistribution , à la dépossession individuelle des moyens de production au profit du COLLECTIVISME, au respect d’une seule et même quantité de travail journalière.
Certains diront qu’il s’agit là d’ALIENATION DE L’HOMME PAR L’HOMME, de privation de liberté ; c’est sans doute vrai mais ne vaut-il pas mieux vivre tous égaux et fraternels plutôt que de laisser libre court à l’affirmation de la liberté individuelle, au libéralisme effréné, source d’inégalités inévitables…
En tout cas, les trois mots de la devise de la France ne peuvent pas fleurir en même temps et de façon absolue dans une société ; c’est impossible !
Ma conception de la Société Idéale s’inspire donc des écrits de Rousseau et de Marx…

-Je veux une ECONOMIE SOCIALISTE fondée sur la fin de l’exploitation de l’Homme par l’Homme (pas de propriété privée des moyens de production, disparition totale de la bourgeoisie en tant que classe dominante et exploiteuse).
-Je ne veux pas d’INDIVIDUALISME (pas de poursuite de l’intérêt personnel et de la recherche de PROFIT à des fins personnelles ; il faut privilégier les modes de satisfaction collectifs des besoins.)
-Je ne veux pas d’INEGALITES SOCIALES (pas de discrimination envers les femmes, pas d’inégalité des situations, l’égalité de l’accès à l’instruction et à l’enseignement supérieur…)
Les emplois décrochés par les travailleurs suite à de longues études doivent être rémunérés autant que les emplois à la chaîne. Le travailleur pourra avoir fait de longues études dans le seul but de S’EPANOUIR dans un travail plus « intellectualisant » qui lui plairait. (notion de LIBERTE)
En aucun cas il ne gagnerait plus que l’ouvrier.
J’ajoute cependant un bémol : contrairement à la pensée communiste, je trouve que la RELIGION peut jouer un grand rôle puisqu’elle peut inculquer les valeurs de PARTAGE, de CHARITE… (cf .Rousseau)
-Je veux non pas une politique fondée sur la « DICTATURE DU PROLETARIAT » mais sur la « SOUVERAINETE DES PAUVRES » par le biais d’un « LEGISLATEUR » qui en serait l’INTERPRETE.
En cela, je me détache de Marx…
-Je veux une protection des travailleurs (droit au travail, attribution obligatoire de TRAVAIL aux chômeurs, mise en place d’une LEGISLATION DU TRAVAIL : congés payés, journée de huit heures…)
-Je veux une REORGANISATION DE L’ECONOMIE et le développement des forces productives (extension du rôle de l’Etat dans la production de BIENS et SERVICES MARCHANDS, extension du domaine des services non-marchands : éducation, santé, culture…)
-Je veux une économie fondée sur la PROPRIETE COOPERATIVE que les terrains de toutes les branches et secteurs de travail appartiennent à la COLLECTIVETE, non seulement l’artisanat, le commerce de détail mais aussi la terre, le sous-sol, la totalité des entreprises industrielles et des institutions de crédits.
-Je veux une ECONOMIE PLANIFIEE pour éviter la désorganisation et l’anarchie.
-Je veux une détermination des objectifs de production sur leur « UTILITE SOCIALE OBJECTIVEMENT MESUREE » et non pas en fonction de la demande privée ou du PROFIT réalisable par les ENTREPRISES (fixation des quantités et des PRIX : quantité de travail accumulée).
-Je veux une détermination de la REPARTITION DES REVENUS : la répartition des revenus doit être EGALITAIRE ; il faut tenir compte de la notion de PENIBILITE DU TRAVAIL, la notion d’EFFORT (valorisation du travail manuel par rapport au travail intellectuel : le TRAVAIL MANUEL est souvent rébarbatif par rapport au TRAVAIL INTELLECTUEL et demande donc plus d’EFFORTS pour être accompli ; le TRAVAIL MANUEL peut demander d’énormes efforts physiques : il faut en tenir compte…)
TOUS LES TRAVAILLEURS SERONT PAYES AUTANT quels que soient leurs niveaux d’études…
-La masse salariale doit être compatible avec la VALEUR (quantité x prix unitaires) des biens de consommation produits au cours de la période et le niveau d’EPARGNE prévu).

Je veux REFORMER le système qui a échoué en ex-URSS, l’améliorer là où il y a eu dysfonctionnement.
Je veux que la PLANIFICATION fonctionne mieux :
-Je veux le contrôle des responsables d’entreprises par une institution compétente afin que les chiffres relatifs aux unités de production soient plus fiables. En effet, ils avaient tendance à minimiser les objectifs de production qui pouvaient être atteints par les entreprises, ils gonflaient bien souvent les besoins supposés des entreprises en FACTEURS DE PRODUCTION (surtout en CAPITAL), peut-être dans l’esprit de s’enrichir… Cela, je le bannis fermement.
-Les plans doivent êtres prêts en début d’année, ce qui n’était pas le cas durant le régime communiste en ex-URSS…
-Je veux une vraie COHERENCE : les principes de compatibilité entre les objectifs de production de toutes les branches doivent être respectés.
Aucune branche ne doit être prioritaire sur d’autres.
-Je veux la création d’emplois supplémentaires pour traiter efficacement le nombre réel d’informations…
Tout ceci permettrait moins de pénurie, moins de gaspillage et d’excédents de production…
-Il faut aussi mieux dynamiser l’entreprise. Il faut créer une DELEGATION SUFFISANTE DE L’AUTORITE et le sens de la RESPNSABILITE (plus de décisions au niveau LOCAL, DECENTRALISATION)
Il faut éviter la BUREAUCRATIE.
-Il faut enfin une INSTITUTION DE CONTROLE des travailleurs qui les obligerait à accroître les RENDEMENTS même si les salaires demeureront non-individualisés…
L’entreprise doit rechercher le PROFIT nécessaire à la croissance. Cependant, ce PROFIT devra profiter à l’ensemble de la collectivité. Les ADMINISTRATIONS DE TUTELLE devront être directement impliquées à la réalisation du PROFIT.

Au niveau du régime politique, je prône l’expression totale de la « souveraineté des pauvres » par le biais d’un législateur qui en sera l’interprète ; les pouvoirs dans la cité doivent être l’émanation du corps social.

Je veux que la révolution gagne le monde entier pour l’anéantissement du CAPITALISME et du LIBERALISME et pour éviter de vivre en AUTARCIE.


Pauvres de tous les pays, unissez-vous !

VIVE LA REVOLUTION !!!!!!


Comment changer le système à notre échelle?


Les POLITIQUES constituent un espoir pour la PLEBE car ils proposent des IDEES pour améliorer la situation de notre SOCIETE...
Les politiciens doivent se responsabiliser car ce sont eux qui doivent « donner l'exemple ». Ils ont le destin de notre monde entre leurs mains puisqu'ils détiennent le monopole des LOIS qui régiront notre SOCIETE.
Les CITOYENS doivent s'intéresser de très près à la POLITIQUE pour opérer à des choix judicieux
lors des ELECTIONS.
Les CITOYENS devraient être tous MILITANTS pour un parti, une cause.
Hélas, les politiciens ne sont pas à la hauteur car ils disent tous blanc et font noir, bien souvent par pur souci de DEMAGOGIE...
Par exemple, M. Sarkozy prône le culte du travail, le mérite, le combat avec la « France qui se lève tôt » contre « ceux qui se lèvent tard ». Il critique ouvertement certains chômeurs RMIstes qui, selon lui, profitent du système en touchant les allocations-chômage « sans effectuer de réelles recherches d'emploi »; et voilà qu'à la page 38 du Nouvel Observateur N°2215 on lit que: « M. Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité, majorité et opposition, une loi permettent à un député non réélu de percevoir ses indemnités durant soixante mois au lieu de six mois précédemment, soit cinq ans de revenus sans avoir à faire la preuve de recherche active d'emploi. »
Il faut donc se rendre à l'évidence: on ne peut pas faire confiance aux politiques qui eux aussi sont assoiffés de pouvoir et d'argent; ils ont tous des prétendus idées et idéaux et ne sont même pas capables de les appliquer pour eux-mêmes; ils vantent tous la joli devise de la France mais aucun ne la respecte, eux qui constituent l'élite de la NATION.
Ils ne mériteraient même pas que l'on s'intéresse à eux devant un téléviseur; ils ne mériteraient même pas que l'on se déplace massivement dans les bureaux de vote. Ils mériteraient que tous les citoyens votent blanc...



Travail et auto-thérapie


Et moi, que suis-je dans tout cela?
Même si je n'ai pas le statut d'artiste-peintre, je suis réellement PEINTRE.
Je suis aussi poëte, penseur, créateur de Beauté, sublimateur.
Est-ce cependant mon METIER?
Pour répondre, il faut donner une définition à ce mot:
-Au sens premier, un METIER est un genre de travail, une occupation dont on tire des moyens d'existence.
-Au sens plus large, il s'agit d'une expérience acquise, qui se manifeste par une grande habileté technique.
Je puis donc dire que mes occupations artistiques constituent bel et bien un METIER puisque mon TRAVAIL me sert à EXISTER ne serait-ce que psychologiquement parlant comme dirait mon médecin...
Prise dans son deuxième sens, la notion de METIER est applicable également à mon travail puisque je considère avoir acquis par moi-même, par les livres, par les études et au fil des années les différentes TECHNIQUES nécessaires à la rédaction d'un poème, à l'achèvement d'une toile, d'un dessin.
Qui peint ou écrit est travailleur si ses œuvres achevées ou non sont ou seront à la disposition de la SOCIETE qui pourra contempler à sa guise une toile lors d'une EXPOSITION ou lire un poème par le biais de la PUBLICATION.
Un recueil ou une toile constitue un BIEN MATERIEL UTILE dans la mesure où il apporte quelque chose à la SOCIETE. En Art, le BIEN, L'ŒUVRE apporte le PLAISIR DES SENS.
Cependant, il est évident de constater que je ne vis pas de mon Art, que je ne travaille pas au sens où on l'envisage aujourd'hui; il est évident que je touche l'Allocation Adultes Handicapés (AAH)...
Cette allocation est une bonne chose car elle participe à la notion de PARTAGE EQUITABLE DE LA MONNAIE, de REDISTRIBUTION nécessaires (cf. pages précédentes).
Je suis conscient de ma « chance d'allocataire » mais je revendique la « malchance d'être MALADE »...
Sachez tout de même que je me sens gêné lorsque je songe aux RMIstes qui touchent moins que moi ou aux petits ouvriers qui travaillent comme des fous pour des salaires de misère....
Je me console toutefois en songeant que l'argent de mon allocation permet l'érection de mon Art puisque je l'investis dans l'achat de matériel artistique.
L'AAH me permet donc de me construire.
J'estime qu'aucun politicien n'est en mesure de me faire la morale!
Aucun politicien n'est en mesure de me dire que je profite allègrement du système.
J'ajoute que la SOCIETE me considère comme étant « handicapé » de part mes troubles psychologiques; la SOCIETE considère que je ne suis pas en état de travailler.
Je souffre de cette image, de cette étiquette que l'on me donne mais leur réponds que JE SUIS UN ARTISTE, que je ne suis que la VICTIME innocente d'un SYSTEME à la dérive, d'une SOCIETE aux mille maux.
Cette SOCIETE est quelque part RESPONSABLE de mon MAL-ETRE; il est peut-être normal qu'elle m'aide en retour, en guise de « compensation »...

























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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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