restons zen! ;)

Merci pour cette belle dédicace.

J'en frissonne, c'est très évocateur ! On sent toute l'ambiance frénétique et moite.

Merci

Couscous

L'Inde.
Cela me fait penser à une personne qui me racontait son voyage dans ce pays, avec diapos, bien entendu.
Nuits dans des palais, dans des chambres avec escaliers descendant vers la piscine, buffets in-croy-âââbles, costumes de soie revêtus le soir pour des soirées " typiquement hindoues ", promenades à dos d'éléphant, ect.
- " Mais nous ne voyagions que dans des cars climatisés, avec fenêtres toujours fermées : cette puanteur, dans les villes et les campagnes ! Quand nous partions de bon matin, c'était incroyable de voir le nombre de gens en train de faire leurs besoins dans les caniveaux ! Nous pouvions faire des centaines de Kms en ne voyant rien d'autre que des empilements de bouses de vaches. Tu te rends compte ! ils s'en servent pour faire des feux ! mais le pays est splendide, tu devrais voir ça, tous ces monuments , ces statues !"
Biizarre...Je n'ai pas du tout envie de voir les Indes...

Tu touches un point important. cette façon de ne pas découvrir un pays.
Les touristes d’hôtel qui ne retiennent des pays traversés que le confort de leur chambre et le changement des serviettes par le personnel, toujours aimable, bien sûr!
Je suis opposée, je dirai même très irritée par cette façon de ne pas voir.
Tous mes voyages je les ai fait dans le pays, à l'intérieur, c'est à dire mêlée aux habitants., dans le Vrai pays.
Ce qui m'a le plus marquée en arrivant en Inde, c'est la dureté des regards noirs, la brutalité des personnes qui se bousculent sans ménagement, la moisissure partout, la pourriture, les ordures, partout sur les sols qui côtoient les soieries des saris des femmes, et cette masse humaine, cette masse qui sent fort, qui t'entraîne, t'élimine, comme si ta personnalité disparaissait, se dissout, effrayant !!
La vie n'a pas la même importance là-bas, et à Bénarès les odeurs de crémation te poursuivent. Pour moi c'était très dur.
Dans aucun pays, je n'ai ressenti à ce point que je n'étais rien, rien du tout.
Tu peux disparaître là-bas, je ne sais pas si ils s'en rendraient compte.Et le bruit ! le bruit, la saleté,les odeurs