Une fleur blanche, au cœur de la tempête, Dans ce vent chevauchant à toute bride S'incline parfois, docile, d'un air candide Et fière, parfois, se lève et dresse la tête Dans la tourmente survient une coccinelle Au gré de la bourrasque qui rugit Cavalcade macabre, et horrible algie Qui épuise ses forces, meurtrit ses ailes "Viens!" lui dit la fleur que le vent cravache "Blottis-toi au creux de ma pétale, "Endurons à deux cette danse infernale, "Et ne lâche prise même si le vent m'arrache."
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