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Nouvelles confirmées : Le Crépuscule des Demi-Dieux - Dixième Partie
Publié par dominic913 le 16-02-2012 11:34:32 ( 915 lectures ) Articles du même auteur
Nouvelles confirmées



Les personnages ont également la possibilité de quitter la chambre d’Henri le Gueux et de Marie-Caroline de la Hotte sans se préoccuper de ces derniers. Dans ce cas, ils peuvent alors rejoindre leurs chambres, ou celles de leurs compagnons de voyages humains et vampires ; elles se trouvent d’ailleurs dans le même couloir que les leurs.

Dans ce cas, ils se rendent compte que leurs compagnons n’ont pas bougé de leurs chambres depuis la nuit précédente. En fait, ils ne les ont pratiquement pas quittés depuis leur dernier entretien avec le comte de Lamoricière. Mais, en arrivant devant leur porte, il y a des soldats qui montent la garde, et ces derniers ne voudront laisser passer les personnages sous aucun prétexte. La seule chose que les soldats leur diront, c’est que le comte de Lamoricière se trouve actuellement en entretien privé avec leurs compagnons vampires.

Evidemment, les personnages peuvent essayer d’écouter cette conversation discrètement, par le moyen de leur choix, qu’il soit vampirique ou non. Dans ce cas, ils s’aperçoivent immédiatement que le dialogue est échangé en latin et, à moins que l’un d’eux ne connaisse cette langue, ils ne la comprennent pas. Par contre, si l’un des personnages sait parler ou lire le latin, celui-ci réalise vite que le comte de Lamoricière est en train de parler des cubes recouverts d’inscriptions hiéroglyphiques que les compagnons vampires des personnages ont dérobées à Bordeaux. Le comte demande plus de précisions à leur sujet à ces derniers. Finalement, au bout de quelques instants, et sans que les personnages n’aient pu recueillir aucun renseignement supplémentaire, le comte de Lamoricière quitte la chambre en compagnie de sa garde personnelle.

Les personnages peuvent alors rejoindre leurs compagnons de voyage à l’intérieur de la chambre. Mais là, à moins que l’un d’eux ne possède le pouvoir vampirique « Domination, niveau 4 », ils ne remarquent rien de particulier, si ce n’est une légère léthargie de la part de leurs condisciples. Mais, si l’un d’eux possède ce pouvoir spécial, il se rend aussitôt compte qu’en fait, le comte de Lamoricière a le total contrôle de leur esprit. Les personnages peuvent également tenter de les interroger à propos des cubes, ou, de ce qu’ils ont fait à Bordeaux, ou de la raison pour laquelle le comte de Lamoricière veut absolument tous les emmener avec lui à Toulouse. Mais, ils ne souhaitent pas répondre aux questions des personnages, ni au sujet des cubes, ni sur Bordeaux ou Toulouse. Ils ne veulent même pas suivre les personnages, si ceux-ci leur disent que la meilleure solution pour eux tous est de fuir Montauban. Ils expliquent alors qu’ils ne font confiance qu’au comte de Lamoricière, et qu’à lui seul. Si les personnages profitent de leur léthargie pour fouiller les lieux, ou pour les fouiller eux mêmes, ils se rendent très vite compte que les fameux cubes ne sont plus, ni sur leurs compagnons, ni dans la chambre. Et s’ils les interrogent plus avant, à propos du fait que les cubes ne sont plus entre leurs mains, leurs compagnons avoueront, mais avec une grande réticence, qu’en effet, ils viennent de confier ces objets au comte de Lamoricière.

 

Les personnages peuvent encore déambuler dans le château du comte de Lamoricière, sans but précis. Dans ce cas, au bout d’un moment, au détour d’un corridor, ils croisent la route de Jacques. Celui-ci les informe alors, d’une voix affolée, qu’un traitre s’est infiltré parmi les amis du comte de Lamoricière. Ce dernier se trouve actuellement à Montauban, et pire encore, à l’intérieur du château du comte de Lamoricière. Malheureusement, nul ne sait encore quelle est son identité. Il demande alors aux personnages si ceux-ci n’ont pas vu ou entendu quelque chose d’aider le comte de Lamoricière dans sa traque contre ce traitre. Quelle que soit la réponde des personnages, il poursuit en leur disant d’être très prudents à cause des meurtres vampiriques qui ont été commis entre les murs du manoir depuis leur arrivée. Et il souligne le fait que le comte de Lamoricière nourrit quelques soupçons à leur égard, à ce sujet. Mais, en même temps, il les rassure, en leur disant qu’ils ne sont pas les premiers sur sa liste ; d’autant que le comte de Lamoricière ne voit pas par quel moyen les personnages auraient pu sortir de leurs chambres sans être remarqués par les soldats qui montaient la garde devant leurs portes à ce moment là.  Puis, Jacques demande finalement l’aide des personnages pour une petite mission qu’il doit accomplir sur ordre du comte de Lamoricière au cours de la nuit prochaine. Il leur dit que lui, leur fait confiance depuis Castelsarrasin et les événements qu’ils y ont vécu ensemble. Il leur explique alors qu’il doit aller chercher un objet important aux yeux du comte de Lamoricière à Montauban, puis, voir quelqu’un, avant que l’insurrection n’éclate dans la cité. Et, il avoue qu’avec un traitre dans le château, se dissimulant parmi les proches du comte, il se sentirait davantage en sécurité en compagnie des personnages. Car, à son avis, ils n’ont rien à voir avec toutes ces histoires.

A l’issue de cet entretien fiévreux avec Jacques, les personnages peuvent choisir de refuser d’accompagner Jacques dans sa mission. Dans ce cas, ils continuent à vaquer à leurs occupations. Mais, à moins qu’ils aient déjà entrepris d’autres choses, il ne se passe rien d’autre d’important jusqu'à l’aube.

 

Si les personnages acceptent de suivre Jacques pour sa mission, celui-ci les remercie vivement, en avouant qu’il se sent soulagé de ne pas être seul. Il les conduit alors dans la cour principale du château ouvrant sur Montauban. Là, ils montent sur plusieurs chevaux qui ont été préparés à leur intention. Ils quittent les lieux, et suivent Jacques à travers un dédale de ruelles ; la plupart des maisons y sont encore éclairées, malgré l’heure tardive. Dans les ruelles, beaucoup de gens vont et viennent, et certains se promènent avec des armes à la main. Ils en croisent d’autres en train de se rassembler à proximité de plusieurs auberges. Les membres de ces différents groupes sont en proie à de vives discussions.

Les personnages et Jacques arrivent finalement à l’orée d’une place. Il s’agit de l’endroit où, habituellement, se tient le grand marché des vins et des grains quotidien de la cité. Là encore, de nombreuses personnes sont présentes. La plupart écoutent un orateur juché sur u promontoire en train d’hurler un discours plein de fureur et de violence. Il excite ceux qui suivent ses paroles, en disant que s’il y a tant de misère dans le royaume de France, c’est de la faute du clergé qui s’est enrichi depuis des siècles sur le dos des plus pauvres. Il continue en soulignant que l’Eglise est, depuis toujours, soutenue par Mazarin et Anne d’Autriche. Ceux-ci profitent que le roi est encore un enfant, innocent et trop jeune pour régner par lui même, pour s’enrichir à ses dépends. Au fur et à mesure que les personnages et Jacques progressent afin de s’engouffrer dans la ruelle suivante, ils se rendent compte que le discours de l’orateur est écouté par de plus en plus de monde.

 

Au moment ou Jacques et les personnages s’apprêtent à entrer dans une nouvelle rue, quelque chose retient soudainement leur attention. Non loin de là, ils distinguent une jeune femme qu’ils semblent reconnaître, à l’intérieur d’une ruelle adjacente. Celle-ci semble tenter de se dissimuler à l’aide d’une grande cape noire. Elle progresse rapidement parmi les ombres de la ruelle. En fait, les personnages l’ont déjà croisé à Moissac aux Puys, et plus particulièrement, à l’auberge « la Patte Folle », en compagnie de quatre gardes du corps.

Cette fois-ci, la jeune femme est seule. Si les personnages décident de la suivre dans son périple, ils la voient presque immédiatement s’arrêter devant la porte de l’une des nombreuses maisons de la rue. Elle frappe plusieurs coups contre son panneau de bois et jetant des coups d’œil à gauche et à droite, pour surveiller les environs. Quelqu’un lui ouvre alors, et elle entre précipitamment à l’intérieur du bâtiment. Les personnages ont beau essayer de frapper à leur tour à la porte, personne ne viendra leur ouvrir ; tout au plus, une voix anonyme et menaçante leur demande de partir, s’ils ne veulent pas que la garde de Montauban soit alertée.

Evidemment, les personnages peuvent essayer d’écouter ce qui se passe à l’intérieur de la maison, avec l’aide – ou non – de leurs pouvoirs vampiriques. Dans ce cas, ils s’aperçoivent que plusieurs personnes sont présentes, et échangent une conversation avec la jeune femme. Cette dernière dit alors se nommer Cérillia. Elle arrive tout droit d’Agen, comme cela était prévu. Elle doit se rendre, comme prévu également, à Béziers, pour la réunion qui doit s’y tenir. Mais, continue-t-elle, et comme cela l’a déjà été dit, elle doit d’abord passer par Carcassonne afin de convaincre Agnès de les accompagner à Béziers. Il ne faut pas oublier que cette réunion est destinée à trouver un compromis entre tous ses participants, et qu’ils doivent ensuite mettre au point la suite du programme qu’ils ont mis en œuvre. Elle poursuit alors que, durant son voyage entre Age et Moissac aux Puys, il ne s’est rien passé de notable. Par contre, entre Moissac aux Puys et Castelsarrasin, les gardes du corps qui lui ont été alloués pour le trajet, ont disparu les uns après les autres dans d’étranges circonstances ; leurs corps ont été retrouvés vidés de leur sang, et leurs visages figés par la terreur, par les populations locales. Quant à elle, elle ne doit sa survie et son arrivée miraculeuse à Montauban, que parce qu’elle a utilisé ses Dons au maximum de leurs possibilités. Ces derniers lui ont permis, entre autres, d’échapper à nombre de loups qui infestent de plus en plus depuis quelques temps les forêts alentours.

L’un des interlocuteurs de Cérillia prend dès lors la parole. Il dit que sa compagne et lui vont se préparer à l’accompagner au plus tôt à Carcassonne ; d’ici quelques jours, tout au plus. Auparavant, ils ont encore plusieurs détails à régler à Montauban. Mais ensuite, aucune difficulté ne s’oppose à ce qu’ils l’accompagnent et la protègent pour la suite de son périple jusqu'à Carcassonne. Puis, il enchaine en soulignant que ce n’est pas plus mal, au fond, à cause de la guerre civile qui semble s’étendre à Montauban et à sa région. S’éloigner d’ici rapidement, ainsi que ses routes de moins en moins sures, n’est pas plus mal.

Finalement, à l’issue de cette conversation, Cérillia et ses compagnons décident d’aller se coucher. Mais, si les personnages décident de tenter de pénétrer à l’intérieur de la maison pour en savoir plus, ils sont immédiatement repoussés par un puissant champ de force magique qui en interdit l’accès.

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Auteur Commentaire en débat
dominic913
Posté le: 16-02-2012 11:40  Mis à jour: 16-02-2012 11:40
Plume d'Or
Inscrit le: 06-02-2012
De: Valognes
Contributions: 312
 Re: Le Crépuscule des Demi-Dieux - Dixième Partie
Désormais, l'intrigue s'enrichit, les buts et les plans des uns et des autres se dévoilent au grand jour, et chacun doit choisir son camps. Les mystères s'épaississent, de nouvelles pistes s'ouvrent. Le comte de Lamoricière prend une importance capitale au coeur de l'intrigue. Ses ennemis - ainsi que ceux des Personnages - se dévoilent, et n'ont pas fini de faire parler d'eux...
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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