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Poèmes confirmés : La maternelle
Publié par ironik le 20-12-2012 08:32:30 ( 1018 lectures ) Articles du même auteur



Les grillages ferrés grands comme des géants
Tenaient jointes leurs mains dans la pâle lueur.
Quand la cloche d'étain chantera les sept heures,
Les grilles s'ouvriront, laissant le seuil béant.

Leurs doigts bardés de fer cessent de s'enlacer
Quand le gardien âgé au son du tintement
Ouvre le pesant huis pour laisser librement
Le serpent enfantin la porte dépasser.

Les bouilles des marmots hauts comme quelques pommes
S'avancent vers la cour, parcourent ce chemin ;
Une journée commence en ce triste matin,
Pour ces fils de Paris, pour tous ces petits hommes.

Les larmes de certains s'écoulent lentement
Tout le long de leurs joues et viennent s'égarer
Sur la terre rougie de la cour en carré
Pour le rude abandon de leurs belles mamans

Et d'autres sont ravis de ces moments passés
Sur les bancs écoliers à écouter le maître,
Et d'autres sont heureux, par delà la fenêtre,
Des instants écoulés, à ainsi rêvasser.

Et d'aucuns ont choisi les chemins buissonniers
Tandis que dans les cieux l'astre doré s'accroît :
Le temps d'un seul instant, ils parcourent en roi
Les allées de Paris par ce jour printanier.

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 20-12-2012 22:56  Mis à jour: 20-12-2012 22:56
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: La maternelle
Citation :
Les grillages ferrés grands comme des géants
Tenaient jointes leurs mains dans la pâle lueur.
Quand la cloche d'étain chantera les sept heures,
Les grilles s'ouvriront, laissant le seuil béant.

Est-ce la cloche d'airain, cette strophe m'a évoqué une ambiance du moyen âge, une ambiance lourde

Citation :
Et d'aucuns ont choisi les chemins buissonniers
Tandis que dans les cieux l'astre doré s'accroît :
Le temps d'un seul instant, ils parcourent en roi
Les allées de Paris par ce jour printanier.


puis apparaissent les enfants et l'ambiance s'allège et s'adoucit.


Il y a une évolution très sensible au long de la lecture.
Belle construction, bien servie, appuyée par le choix des mots.
J'ai aimé
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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