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Nouvelles : les épicuriens
Publié par kim le 06-02-2013 13:00:57 ( 1346 lectures ) Articles du même auteur



extrait d un roman en cours d 'écriture sur le monde de la restauration


Faut reconnaître que dans ce métier, tu croiseras toujours quelqu’un d’insolite, le genre de personne que tu ne verrais pas en travaillant à la poste ou à la chaine chez PEUGEOT. La nuit amplifie le phénomène, c’est l’apothéose, les gens ne ressentent plus le besoin de porter un voile pour cacher leurs âmes derrière. La nuit, la vérité transparait au grand jour.

Depuis quelques années, 1 ou 2 ans peut être, la mode c’était le salon de l’érotisme et toute sa panoplie d’artifices et de vêtements en cuir. Dans les années 50, les putes portaient toutes des bottes en cuir, aujourd’hui, la femme qui n’en porte pas est la reine des connes. Cinquante ans d’histoire et l’homme se rend compte qu’il a fait une connerie. Les putes n’avaient pas toutes des bottes, les moines avaient tous des soutanes mais n’étaient pas tous des moines. La liberté de choisir sa paire de chaussures ou le chapeau que l’on souhaite porter est assez récente même dans nos grandes démocraties. La mode évolue avec les interdits que l’on décide de s’imposer pour acquérir un certain confort moral, une tranquillité imbécile mais rassurante qui ne respecte pas la liberté. La mode est une arme inventée par les femmes pour mettre en avant leurs plus beaux atouts, histoire de nous rappeler qu’elles sont l’égale de l’homme depuis le début, et que depuis le début, c’est pas une affaire claire pour tout le monde. Alors la mode évolue. Demain, les gamines se baladeront toutes en string comme les putes d’aujourd’hui et on trouvera ça normal.

Bon, c’était le salon de l’érotisme à Lyon. Tout le monde y allait. Chacun avait besoin de faire sa petite expérience en couple ou en solo, pour se rincer l’œil sur les starlettes et les imaginer avec le tablier de bobone, ça faisait grimper l’émotion le soir quand les enfants étaient couchés. On pratiquait le sexe comme un sport national, les hommes tentaient leurs femmes, les mettaient sur la voie, gentiment, en douceur, sur tous les trucs qu’ils ne se permettaient pas avec madame ; et les femmes attendaient, sereinement, en silence, de voir jusqu’où leur mâle était capable d’aller pour vérifier qu’elles ne s’étaient pas tromper de numéro. Dans chaque salon, il y avait une vedette du porno et ce soir là, la star avait faim et s’était retrouvée dans mon carré de 9 tables avec son producteur et 2 assistantes.

Le producteur s’appelait André. Quand il s’est garé devant la brasserie avec sa porche 911, André à laissé tourner les gaz, plein régime, histoire que tout le monde le voit bien arriver. J’ai pas eu le temps de les laisser s’installer qu’André m’a appelé par un signe de la main.

- Oui Monsieur
- Tu vois la porche à l’entrée ?....Tu gardes un œil dessus, t’es gentil.

André me tendit discrètement un billet de 50 balles que je mis aussitôt dans ma poche.

- Ok M’ssieurs, je vous apporte les cartes.
- Non laisse tomber, on te fait confiance. Mais fait gaffe ! La star à faim et elle mange pas de porc.
- Euh…. Ok M’ssieurs, j’m’en occupe.
- Tu t’occupes de qui ?

Toute la table s’est mise à me fixer comme si j’avais une colonie de crabes qui me sortaient du cul ; et puis André s’est mit à rire comme s’il avait entendu la meilleure blague des trente dernières années.

- AH !AH !AH ! Laisse on rigole grand.

Je me suis dit, quelle connerie. Elle mange pas de porc et elle vient bouffer chez le champion du monde de la choucroute. J’ai été en cuisine voir le chef et j’ai demandé :

- On a quelque chose sans porc, chef ?

Toute la cuisine s’est arrêtée de fonctionner pendant 10 secondes et j’ai sentit la haine monter, suinter sur les murs et les plans de travail.

- Tu te fous de ma gueule
- Non, chef ! J’ai miss gros nichon en salle, star de la flûte, en concert au salon de l’érotisme qui… Qui mange pas de porc.
- Fait voir.

J’ai entre ouvert la porte des cuisines et tous les gars se sont aplatis tout contre pour scruter en salle et repérer la star et son tour de poitrine indécent qu’elle laissait voir par un décolleté qui l’était tout autant.

- Mitonné d’agneau en cocotte.
- Ok chef, combien de temps pour le service ?
- Une heure ! En attendant t’as qu’à vendre des apéros.

Je suis retourné à la table et j’ai annoncé le menu. André a levé son pouce pour me dire que c’était ok, je suis resté sur ma lancée et je suis allé dégotter une bouteille de TAITINGER millésimé. Je l’ai mise dans un seau remplit à moitié de glace pilée, j’ai positionné un liteau blanc immaculé soigneusement plié en travers du seau et je me suis présenté devant la table d’André.

- Regardez ça, putain ! Ce loufiat est bon, il devine mes pensées.
- C’est mon métier, mssieurs.
- Toi tu sais faire gagner de l’argent à ton patron. J’ai du respect pour ça, jeune homme. t’auras ton pourboire.
- Merci, mssieurs.

André à fourré sa grosse main velue dans la veste de son costume et il en a sorti toutes sortes de papiers froissés pleins de ratures, des billets de 500 balles se promenaient au milieu comme s’ils avaient été oubliés là. André leva son autre main pour de me demander de patienter, tout en cherchant quelque chose dans les papiers qui visiblement m’était destiné. Je me disais que si André voulait me refiler un des gros billets, ça justifiait amplement pour moi que je fasse le poireau devant cet homme auquel je ne comprenais rien.

Le fric avait apparemment la vertu de rendre les gens heureux mais pas suffisamment pour les rendre beaux, en tout cas pas dans le sens où je l’entends. Tout chez André était gros : sa tête, son petit corps trop volumineux qui portait mal ses bras trop courts, sa chemise entre ouverte laissait apparaître une chaine en or à grosses mailles et des poils touffus qu’on retrouvait sur ses mains et dans ses oreilles ; mais ça ne semblait pas le gêner. Les yeux sont le miroir de l’âme. Moi, je n’arrivais pas à voir ceux d’André, mais c’était peux être son âme que je voyais glissée dans ce costume 2 pièces et sa chemise ARMANI, et André était surement derrière.

Il me regardait du coin de l’œil en me souriant tout en farfouillant dans les papiers étalés sur la table comme s’il allait me faire signer un contrat et il me tendit 2 places gratuites pour le salon de l’érotisme.

- Tu viendras avec ta copine, on a tous besoin d’inspiration ! Qu’il me lança.

Le reste de la tablée ne broncha pas un mot et continuait à vivre entres eux comme s’ils étaient seuls au monde. Les célébrités sont souvent comme ça, seuls comme les derniers représentants de la race au milieu d’une foule de parasites, fascinés par cette solitude fabriquée qui scintille et attire les papillons.

J’ai dit merci à André et puis j’ai imaginé Nina au salon de l’érotisme entourée de stars du pornos et des godemichets shops. J’ai réfléchi 5 minutes et je suis passé en pâtisserie, voir le chef pâtissier.

- Chef.
- Ouai.
- En fin de service, j’me mangerai bien un chocolat Liégeois.
- Tu rêves loufiat, même mort, si t’aboules pas la monnaie, y a rien qui sort de mon labo.
- J’ai mieux.
- Y a rien de mieux que le pognon, mon grand.
- Peux être que 2 places au salon de l’érotisme peuvent valoir un gros billet.
- J’aime pas qu’on se foute de ma …

J’ai sorti les 2 places et je les ai jetés sur le plan de travail en inox au milieu d’un saladier de blancs en neiges et d’un brique de crème anglaise. Le chef m’a regardé comme si j’étais la sainte vierge et tout me souriant, il jeta son torchon dans un geste vif et rapide sur les 2 places et reprit, aussitôt, son air sérieux et teigneux.

- Tu passeras à la fin du service, mais fait gaffe !!! Vient rapide, je fais pas d’heures sups pour 3 boules de glace.

Je suis reparti en cuisine pour surveiller l’avancement des mitonné d’agneau. Le service se déroulait bien, j’étais à jour sur mes tables, j’pouvais prendre le temps de prendre le temps. Le luxe.

Quand la table est sortie en cuisine, j’ai chopé mon camion et j’ai placé dessus les 4 cocottes de mitonné avec 4 assiettes. Les camions, c’étaient des grands plateaux argentés qu’on utilisait pour servir et débarrasser. On se baladait, le plus souvent, avec le camion sur l’épaule avec toutes sortes de détritus dessus, d’assiettes sales , de fourchettes baveuses, c’était pas franchement hygiénique, mais fallait en jeter, faire du cinoche pour que MEUSIEUR ! Puisse frimer et dire à Madame qu’il l’emmenait diner dans un grand restaurant. Moi, les camions j’aimais pas les porter sur l’épaule. J’avais bien trop peur que tout se casse la gueule. Alors je portais ça à la dur, avec mes deux mains et si ca devait tomber, au moins, c’était pas sur ma tête ni sur celle du client. Toujours ça de gagner.

André avait déjà sa serviette autours du cou et se frottait vigoureusement les mains quand je suis arrivé.

- Fait-nous rêver jeune homme !!!
- Mitonné d’agneau en cocotte avec ses légumes verts.

La star à dit :

- Chouette, c’est chouette André, j’adore quand y a du jus.
- Je sais Tania, c’est pour ça que t’es une star.

J’ai tout posé sur la table et je suis reparti m’occuper de mes autres tables qui trouvaient que je m’occupais un peu trop de celle d’André. Mais André m’a rappelé en levant la main bien haute et en criant pour être sûr de ne pas me rater et aussi pour que les autres clients ne le ratent pas non plus.

- Oui mssieurs ?
- Tu vois la porche à l’entrée ?
- Oui mssieurs.
- Un billet pour toi si tu gardes un œil dessus toute la soirée.
- Ce sera fait mssieurs.

Je me suis bien gardé de lui dire qu’il m’avait déjà gratifié en arrivant. Je me suis contenté de prendre un air sérieux et d’opiner du chef en l’écoutant parler comme si sa porche avait autant d’importance à mes yeux que la venue du messie qui descendrait tous nous voir pour nous sauver des enfers et de nous même.

La soirée suivait son cours gentiment. Une heure du matin et pas le moindre client à l’entrée avec l’envie nocturne d’avaler une choucroute. Dans ces cas là, on relâchait la pression, ça voulait dire qu’à trois heures tout était plié. Et puis, Bobby s’est amené avec son haleine rance et son regard qui disait : « je sais pas ce que je vais trouver pour t’emmerder mais fait moi confiance, je vais trouver ».

- Oui ?
- Va voir le chef en cuisine, il te demande. Et pas dans trois heures, je suis pas ton facteur.

Dans les cuisines, les gars attendaient.

- Alors ? qu’ils me dirent tous en me lançant des regards d’attardés mentaux.
- Alors quoi ? C’est 1 heure, dans 2 heures c’est la quille, à part ça, il fait beau dehors et j’ai mal aux cheveux.
- T’es trop con…….La fluteuse, elle t’a raconté des trucs sur ses films, des petits secrets de tournages.
- Ouai, ouai, quand elle se fait 2 mecs, elle pense au pape, ça la rapproche du seigneur.
- Arrête de dire des conneries. Me dit le chef. Retourne en salle et surveille tes tables.
- Bien chef.

Toute la brigade des serveurs avait aussi repérée ma table spéciale. Et dès que j’étais en cuisine, y avait toujours une âme charitable pour venir surveiller la table d’André. Et pour ça, David était le champion, le champion toute catégorie des faux cul qui ne s’approchait jamais des autres sauf quand il y trouvait son compte. C’est la poitrine de la star qui l’intéressait, il la reluquait ouvertement sans aucune finesse, à repasser et repasser à proximité pour essayer de capter son regard sans jamais y arriver. La star restait une star et ne se donnait pas aussi facilement, en tout cas, pas tant qu’elle l’avait pas décidé. Ce qui l’importait avant tout, c’était de diner tranquille au milieu des regards de la foule qu’elle ne voyait pas, au milieu de tous ces yeux qui se posaient sur elle et qui la rassurait dans sa célébrité. Sans un regard, elle n’était plus ce qu’elle voulait être, elle n’était qu’elle-même et c’était pas assez.

Avec son petit manège, David allait foutre par terre tout le travail que j’avais fait avec André et ça voulait dire : des emmerdes avec le patron, des emmerdes avec les clients et surtout pas de pourboires à l’addition. David le savait bien, mais il s’en foutait. Et même s’il existait une règle entre nous qui nous empêchaient de venir nous promener dans le carré des autres, il était nécessaire, parfois, de venir remettre de l’ordre chez soi.

Je restais devant mon carré de 9 tables, droit et décidé, les bras dans le dos comme si je portais le diable, et je regardais David avec sa petite mèche pendante merdique qui lui traversait le front en travers pour finir en pointe grasses sur le haut de sa joue. Il s’activait dans son carré, à l’autre bout de la salle et bougeait sa petite bouche mielleuse pleine de sourires hypocrites, qu’il envoyait à tous ses clients s’imaginant que sa gracieuse personne pouvait séduire tout et n’importe qui.

Je brulais à l’intérieur. J’avais envie d’action et la seule que j’entrevoyais, c’était d’écraser la gueule de David. J’attendais qu’il s’approche. Je savais que ça allait arriver, c’était inévitable. Je regardais du coin de l’œil, je guettais comme une hyène, caché derrière mon air paisible et je sentais déjà l’odeur du sang. David a pas pu s’empêcher. Il avait la possibilité de rejoindre la plonge par une ligne droite pour déposer son camion qui débordait de fourchettes baveuses et de détritus en tous genres ; mais fallait qu’il en rajoute, qu’il fasse du zèle dans la connerie, qu’il repasse par chez moi.

Je l’ai bloqué à la frontière, au dernier moment, entre la choucroute alsacienne de la 7 et la gratinée de madère de la 5.

- Qu’est ce tu fouts, que je lui dis discrètement en regardant ses chaussures impeccables et toujours cirées.
- Arrête, Merde ! J’vais tout tomber.
- Rien à branler mon pote.

Je redressais la tête. David était livide, sa main qui portait le camion tremblait et avec un peu de chance tout dégringolerait sur sa chemise blanche immaculée.

- Ton carré est spécial, ce soir, tu peux pas m’empêcher de venir.
- Pour venir chez moi, faut être spécial, toi tu l’es pas… Dégage ! Que je lui dis.

Je restais devant lui, sans bouger. Quand David vit que je ne bronchais pas, il fit tous les efforts du monde pour essayer de repartir en marche arrière avec sa main qui tremblait de plus en plus et son épaule qui faiblissait de plus belle. Et durant tout le temps qu’il mit pour arriver jusqu’à la plonge, je le quittais pas des yeux.

Au moment où j’allais repartir, André m’attrapa la main.

- Un problème ?
- Non, mssieurs, je faisais la circulation chez moi.
- Bien vu, garçon !

La soirée touchait à sa fin mais mon carré ne désemplissait pas. Dans ces cas- là, je redoublais d’attention pour envoyer la suite et principalement les desserts avec les cafés et l’addition sur une soucoupe argentée. J’anticipais au max le remontage de mes tables en préparant d’avance le nombre de verres et de couverts nécessaires que je positionnais sur ma banque, juste à côté de ma caisse. Et je pliais des serviettes d’avances en prenant mon mal en patience, en regardant l’heure, en pensant à Nina toute seule à la maison.

Chez André, tout le monde semblait prendre son temps, mais je sentais que quelque chose attirait l’œil des autres tables. Plus je m’approchais, plus les regards étaient menaçants, des regards pleins de haines qui fusaient comme des baïonnettes en direction de la star.

Au premier coup d’œil, rien d’anormal. Les 4 assiettes étaient bien là, les fourchettes aussi, pourtant une assiette dénotait. Cette assiette était particulièrement sale, plutôt, pleine de sauce au milieu, sur les bords même sur la nappe. Je levais lentement les yeux et je vis des doigts plonger dans la cocotte posée juste à côté, ces doigts, c’étaient ceux de miss pornostar, reine des joueuses de flûte, princesse des nuits du diable.

Dès qu’elle avalait la première poignée de veau en sauce, elle replongeait sans réfléchir sa main dans le mitonné d’agneau pour attraper d’autres morceaux qu’elle avalait avec délectation. La sauce coulait de ses mains et goutait du coin de sa bouche. Elle regardait personne, elle profitait de son moment présent sans choquer personne de sa table. Une épicurienne originale. Son décolleté était protégé par une serviette nouée autour du cou. La serviette blanche était pleine de sauce, le décolleté restait un décolleté.

- Tout se passe bien madame ?
- Oh oui ! c’est super bon qu’elle me répondit.

C’était la première fois qu’elle me parlait et me regardait.

- Ravi que ça vous plaise madame.
- André, j’en veux encore.
- Non ma chéri, c’est pas raisonnable pour ton tour de taille.

Quand Tania saisit son dernier morceau d’émincé de veau avec le bout des ongles, elle me demanda du pain pour essuyer sa cocotte, ce qu’elle fit de bon cœur. La table ne prit ni desserts, ni café. André et son équipe faisaient partie des dernières tables. Aux alentours, toutes les autres tables étaient parties précipitamment sans donner l’impression d’une quelconque panique, mais tout en laissant entendre fortement, par des chuchotements étouffés derrière la main et des désirs de meurtres dissimulés derrières des murs plus minces que des paupières, qu’il y avait dans ce bas monde des dames et puis les autres.

Quand j’apportais l’addition à André, toute la table se dirigeait déjà vers la sortie. La star était en tête de peloton et toute la brigade l’attendait à l’entrée pour lui ouvrir la porte à 25 mains.

- J’ai passé une bonne soirée me dit André.
- Merci m’ssieurs
- Tiens, c’est pour toi, pour ton travail et pour la porche. A un de ces jours.
- Ok, merci m’ssieurs.

André m’avait laissé un billet de 100 balles en plus de l’addition. La soirée se terminait bien. Il me restait 2 tables à dresser et à compter ma caisse. Juste avant, j’ai fait un détour par la pâtisserie pour aller chercher mon chocolat liégeois. Les affaires sont les affaires Eh !Eh !Eh ! Je me suis ensuite installé à table, ai sorti mon paquet de cigarettes, mon fond de caisse et ma caisse pour commencer à compter. La glace était bonne et j’ai terminé avec 250 balles de pourboires. J’ai aussi très bien dormi.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 06-02-2013 23:57  Mis à jour: 06-02-2013 23:57
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: les épicuriens
L'univers glauque et vulgaire est très bien dépeint.
L'écriture est facile et claire.
J'ai souri en lisant les efforts du narrateur pour "garder son bout de territoire", ce comportement le rapproche des fameuses "putes "qu'il semble mépriser.
Leurs comportements sont les mêmes et pour quoi ? : du fric, encore un point commun.
Citation :
La mode est une arme inventée par les femmes pour mettre en avant leurs plus beaux atouts

Là erreur ! la mode a été inventé par les hommes, et elle l'est encore, par les hommes qui ont souvent besoin de stimulant lorsqu'ils défaillent, ce qui arrive toujours plus vite que prévu.

Ton récit est vif est bien mené, il nous fait visiter un univers peu connu, cependant tu pourrais le publier en paragraphe plus court, cela t’amènera plus de lecteurs.

Je te souhaite la bienvenue parmi nous et une belle route sur L'ORée.
Tu peux aller te présenter sur le forum "qui je suis"
Si tu as besoin d'aide tu peux nous joindre par Messagerie privé.

Merci de ta participation.
emma
Posté le: 10-02-2013 14:05  Mis à jour: 10-02-2013 14:05
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: les épicuriens
Bonjour et bienvenue,

J'ai lu ton texte en trois fois car il est très long. Un extrait plus court convient peut-être mieux aux forums d'écritures ?
J'ai aimé l'énergie de ton texte, ta façon de croquer les protagonistes, mais pourquoi tous ces personnages ? Que font-ils ? Où vont-ils ? Comparés à eux, le narrateur parrait bien effacé.

Faute d'éléments de contextes, on ne parvient pas vraiment à rentrer dans l'histoire.
kim
Posté le: 11-02-2013 08:41  Mis à jour: 11-02-2013 08:41
Plume d'Argent
Inscrit le: 05-02-2013
De: LYON
Contributions: 36
 Re: les épicuriens
bonjour

merci pour tes commentaires
kim
Posté le: 11-02-2013 08:43  Mis à jour: 11-02-2013 08:43
Plume d'Argent
Inscrit le: 05-02-2013
De: LYON
Contributions: 36
 Re: les épicuriens
bonjour

je t'ai écouté
j ai mis en ligne un texte plus court
merci de m avoir lu
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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