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Nouvelles : les petites mélodies de la chasse d'eau
Publié par kim le 28-02-2013 13:10:00 ( 1341 lectures ) Articles du même auteur



Nina aimait pas beaucoup Noel. Les fêtes sont avant tout familiales et question famille, on l’étalait pas trop avec Nina.

Surtout de mon côté, évadé discret que j’étais, d’une famille juste là, pas loin ; mais à l’autre bout de ma galaxie. Le manque de quelqu’un vient avant tout d’une absence de présence que l’on cherche à combler malgré la distance. Quand j’ai découvert qu’on me cherchait pas, j’ai compris que j’étais orphelin depuis le début. Simplement là pour être là, lâché par la cigogne au hasard, sur la tête d’un homme et d’une femme qui ne savaient pas trop quoi faire de moi. Alors, ils ont fait comme la cigogne. Famille, tu parles, L’ ARNAQUE ! Déraciné que j’étais, au milieu de nulle part, perdu dans la masse. Un chêne parmi tant d’autres dans la grande forêt de l’humanité. Les biens pensants, ou les donneurs de leçons, appelez les comme vous voudrez, en connaissent davantage sur la botanique que sur cette chose qu’on appel, amour, terreau de la race des vivants. Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit, toujours impeccables sans jamais rien de travers à se draper dans le voile, flou et nauséabond, de l’exemplarité.

Pour Nina, c’était pas pareil. Le poids des années, la distance et le refus pour elle d’adhérer à une culture, un mode de pensée étroit qui ne lui correspondait en rien avaient eu raison des liens familiaux qu’elle aurait pu entretenir avec les uns et les autres. Il n’y a qu’avec Mémé, la maman par excellence, qu’elle touchait du doigt cette famille qui lui avait donné son nom. Et depuis que Mémé s’en était allé voir les anges et tous les saints, Nina ne touchait qu’un rêve du bout du cœur et quelque fois un membre de sa famille lointaine du bout d’un téléphone.

Alors les fêtes, même si on s’en foutait, fallait quand même marquer le coup, histoire de pas sombrer dans le désespoir, le silence impitoyable des pièces vides qui laissent passer les rires joyeux des voisins. Fallait qu’on se joue la comédie, que tout se passe bien, qu’il y est de la joie de vivre pleins les murs, des cadeaux, des bonnes choses à manger sur la table pour laisser passer ce moment sans qu’il ne déchire la surface de nos âmes en papier.

Le 22 décembre, je savais toujours pas comment j’étais censé travailler pour les 2 réveillons. J’avais bien en tête les mots de Jorgi, mais je pouvais pas imaginer Nina toute seule à la maison à regarder les murs et à penser à des jours meilleurs. J’interrogeais Justin, David et toute la clic et tout le monde en était au même point que moi. Bobby était à la manœuvre et faisait son maximum pour nous gâcher la vie. Notre détresse le faisait bander, y a des gens comme ça.

Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose avec le Bobby. Je pouvais pas compter sur sa gentillesse, son humanité, il savait pas ce que c’était. Ce genre de type acceptait toute sorte de marché dès que ça devait lui rapporter quelque chose. Fallait seulement que je trouve quoi, une chose, quelqu’un qui aurait assez d’intérêt à ses yeux pour pouvoir le toucher aux fondations, à la pierre.

C’est Momo qui m’à donné l’idée, malgré lui, par ses actes.

Monsieur Puma venait de le mettre à pieds. Toute la brasserie trafiquait depuis tellement longtemps qu’un jour ou l’autre fallait bien que ça tombe pour rétablir l’équilibre entre les faibles et les puissants. Et chacun sait que les puissants, quelques soient leurs vertus, sans sortent toujours dès qu’il s’agit d’avoir du papier dans les poches. Là, c’était tomber sur le plus gros poisson de la brasserie. Momo. Une justice quelque part.

Mais Momo l’entendait pas de cette oreille. Pour lui, c’était pas un travail comme pour nous tous, mais belle et bien une affaire, son affaire qu’il gérait en bon patron. Et Momo ne se couchait pas comme ça. Un ancien poids lourd comme lui, vous pensez.

Le 23 décembre au soir, j’attaquais à 18 heures, bras ballants, pas d’appétit et toujours cette neige qui m’empêchait d’avancer comme je voulais. Même le ciel m’empêchait. Monsieur Puma arrive dans sa BM, serein, le costume impeccable et le regard tranchant accroché à ses verres qui tombaient sur son nez. Il a pas eu le temps de poser le pied par terre qu’une main à surgit par l’ouverture de la portière et cette main est venue accrocher sa cravate pour la tirer hors de la voiture avec le père Puma accroché au bout.

- MAIS QU’EST-CE QUI SE PASSE !!!! Qu’il gueulait.
- Ta gueule ! Répondit une voix.

Quand il fut sur ses 2 jambes en total déséquilibre, une autre main surgit, une main comme un marteau qui vint s’écraser sur son œil droit. BOUM !!!

- MAIS QUE ME VOULEZ VOUS ????? Qu’il gueulait toujours.
- Ta gueule ! Ta gueule répondit l’autre voix.

Tout le monde mangeait à la brasserie. Les clients n’allaient pas tarder pour le premier service du soir. J’étais le seul loufiat qui était pas à table. Le seul devant la brasserie à assister à la scène avec aussi Bobby qui se cachait à l’intérieur derrière les grandes plantes vertes de l’entrée. Il savait pas que je l’avais repéré.

Puma m’avait pas vu. Bien trop occupé à se plaindre pour sauver sa peau. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi, j’aurai pas bouger le petit doigt.

- Donne-moi tes clefs enculé !!! Lui dit la première voix.
- Euh quoi ????

La deuxième voix rentra à nouveau en action.

- Donne tes clefs de bagnole !

Puma ne réagissait pas, alors il envoya aussi sec un direct du droit qui vint une nouvelle fois s’écraser sur l’œil droit de Puma. RE- BOUM !!!

Puma chancelait. Totalement désorienté qu’il était, perdu, hagard.

Il mit les mains dans ses poches, mais ne trouva pas ses clefs.

- Je ne sais pas où elles sont, vous m’entendez !!!!!
- Nous on sait répondirent les 2 voix.

Première voix asséna un coup de pied latéral qui attrapa Puma sur les 2 genoux et au même moment, deuxième voix qui était préposé aux poings, fit son travail, ce qui termina de déséquilibré Puma qui s’écroula de tout son poids, de toute sa peur, sur le bitume crasseux de neige sous dans la nuit étoilée.

Les 2 voix étaient en train de s’installer au volant et au moment où première voix allait tourner la clef restée sur le contact, une autre main surgie, plus massive, rapide, impitoyable.

- T’ES QUI ENCULE, EH ! ARRETE, ARREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEETE !!!!!!!!!!!

La main ne parlait pas. Cette main était experte dans l’art de faire mal. Nez, œil, front, cheveux, coup, nuque. La main occupait toute la surface qu’elle pouvait parcourir, elle ne ratait rien, consciencieuse, méticuleuse, chaque morceau de chair était touché, marqué, pénétré, un troupeau de hyènes dans la main du diable.

Première voix se retrouva rapidement en dehors de la BM sans que la porte ne fût une seule fois ouverte. Juste la vitre et encore qu’à moitié.

La main frappa première voix et l’attrapa entre la mâchoire et l’oreille. Première voix avait l’arcade ouverte, le nez plein de sang qui coulait jusqu’à sa lèvre supérieure fendu. Chaque partie de sa tête le faisait souffrir, impossible de réagir, peur, impuissance, douleur.

Première voix était prêt à mourir.

- T’es qui enculé ? Chuchotait première voix.
- Dégage ou je te tue.

La main fit le tour de la BM pour s’occuper de deuxième voix ; mais deuxième voix avait filé depuis longtemps. Quand la main revint côté conducteur, il vit première voix qui rampait au sol tant bien que mal, un vers de terre laissant par moment des gouttes de sang sur la neige qui brillait dans la nuit. Il avait son compte.

Puma était toujours par terre, immobile, terrorisé. La main s’approcha de lui et l’aida à se relever.

- Vous n’avez rien Monsieur PUMA ? Lui demanda la main.
- Mais que c’est- il passé……..

Puma se frottait la tête essayant de reprendre ses esprits.

- Merci Momo.
- C’est rien Monsieur Puma…..Vous voyez tant que je suis là, il peut rien vous arriver.

Momo aida Puma à rentrer dans la brasserie pour qu’on lui donne les premiers soins.

Puma ne fit aucune déclaration à la police. Il accrocha sur le mur de son bureau qui lui faisait face, une photo de sa fille de 5 ans qu’il venait d’adopter au Mexique. Pendant une semaine, personne n’entendit parler de lui. Il paraît qu’il restait assis, là, à méditer sur cette photo. Un fantôme, une paix royale pour nous.

Le lendemain, Momo réintégra son poste comme avant, tout pareil.



J’ai pensé : « t’as raison Momo, la chance faut la provoquer ».

Après tout, j’avais décidé d’aller voir ailleurs après le 31. Donc, si eux et moi ont s’entendaient pas, copains pas copains, c’était pas grave. Pour une fois, c’est moi qui les tenais. Ils avaient trop besoins de moi, pendant les fêtes, pour porter leurs assiettes.

Je suis rentré dans la brasserie, c’était le remue-ménage. Tout le monde avait vu Momo tenir le bras à Puma pour le conduire dans son antre et aussi son œil tout noir, et aussi le visage de Momo déguisé pour la circonstance avec le regard attentionné de l’enfant pour sa mère.

J’ai pris la direction des plantes vertes. Bobby était toujours à côté et faisait comme si de rien n’était.

- Vient voir par-là petite fiotte que je lui dis.
- QUOI ! Comment oses-tu…..
- Ecoutes moi bien …. Petite fiotte. Si tu crois que personne a vu ton petit manège pendant que Puma était en train de danser sur le trottoir, tu te goures ! J’étais bien là et toi aussi, et j’ai fait un joli polaroïd pendant que tu te cachais derrière les plantes vertes, petite fiotte.
- Mais….Mais qu’est- ce que tu veux….Pourquoi tu….
- Je veux mon 24 et mon 25 décembre, sinon les photos se retrouvent dans les mains de Puma dans les 5 minutes. Il pourra t’admirer en train de pisser dans ton pantalon à arroser les plantes vertes.

Je me suis retourné, paisible, calme et rassuré. Je tenais mon homme et mon Noël avec Nina.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 28-02-2013 18:43  Mis à jour: 28-02-2013 18:43
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
Ah ! ben ça aussi c'est une belle équipe, pourvu qu'ils ne rencontrent pas le cannibale !!
C'est bien raconté, l'univers, l'ambiance sont bien rendus et les personnages quoique pas tous très sympathiques sont très crédibles.
Tu as un style, un créneau bien à toi, tu peux continuer de le travailler, cela mérite quelques soins à l'écriture.
Citation :
Le manque de quelqu’un vient avant tout d’une absence de présence que l’on cherche à combler malgré la distance.

Cette phrase souffre de trop de mots : par exemple : "l'absence crée un manque que l'on cherche toujours à combler." ça suffit à la compréhension.
N'oublie pas non plus de soigner les négations, c'est du langage écrit , pas parlé :
Citation :
J’étais le seul loufiat qui était pas à table.
J'étais le seul loufiat qui n'était pas à table
Citation :
Il savait pas que je l’avais repéré.
Il ne savait pas que je l'avais reperé
Et les accords de temps : Citation :
c’est moi qui les tenais
. "c'était moi qui les tenais"
C'est vivant et tu as le sens du récit.
Continue;
Merci
kim
Posté le: 28-02-2013 19:59  Mis à jour: 28-02-2013 19:59
Plume d'Argent
Inscrit le: 05-02-2013
De: LYON
Contributions: 36
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
bonjour

merci pour tes critiques
toujours intelligentes

pour les citation c est voulu effectivement
du langage parle que du langage parle
l histoire est parlée au lecteur comme à un ami
alors tu comprends les je ne les je n ai pas etc....
je les dit pas moi même alors je ne peux pas les écrire
du langage parle écrit ou du langage écrit parlé ou......

le langage n est il pas le propre d un récit au fond alors tout le reste tu comprends......
j en ai eu un aujourd'hui hui qui m à lu sur autre site et qui m a dit qu il était un genie
alors même si c etait pour rire quand j ai lu ses trucs j ai compris qu il le pensait vraiment
il prenait ses mots pour de la crème fouettée mais au bout de 3 lignes je m'ennuyais ferme

un peu d humilité et beaucoup de courage sont les maîtres mots tous comme tes critiques toujours seines et honnêtes
à un de ces 4
Loriane
Posté le: 28-02-2013 20:18  Mis à jour: 28-02-2013 20:18
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
Je comprends ce que tu me dis , tu parles un français qui n'est pas très conventionnel et tu veux écrire comme tu parles.
C'est ton choix, mais il n’empêche que si un jour tu veux être lu et, si tu souhaites un jour être publié, il faudra que ton français soit correct et sans faute d'orthographe, sans faute de syntaxe.
Et comme nous souhaitons tous progresser et arriver au meilleur, je pense qu'il est toujours de notre intérêt de tenir compte des commentaires que l'on veut bien nous faire, sous peine de rester médiocres toute sa vie..
Nous avons tous à apprendre et le plus sage comme tu le dis est un peu d'humilité et donc d'accepter de se remettre soi-même en question.
Mais ça c'est ton choix.
Merci
kim
Posté le: 28-02-2013 21:32  Mis à jour: 28-02-2013 21:32
Plume d'Argent
Inscrit le: 05-02-2013
De: LYON
Contributions: 36
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
je ne comprends pas pourquoi tu attaques

je sais bien que la critique fait avancer sinon je ne serais pas la à t ecrires

je dis seulement que la simplicité est mon moteur mais ça ne veux pas dire que cède à la mediocrite

pour les fautes d ortolan tu as raison mais je ne suis pas encore à la phase correction globale je ne m attache pour l instant qu à la forme à la chair de mon roman

pour l humilité je n ai pas a chercher ailleurs que chez moi
c est bien pour ça que je suis ici pour savoir comment mes textes sont perçus aussi croits tu que je suis ici pour qu on m embrasse la pomme
je suis ici pour me faire massacrer n est ce pas la plus grande forme d humilité
j estime simplement qu on peux critiquer si la critique apporte quelque chose


pour les fautes dans ce message désole mais j écris a partir d un i phone
Loriane
Posté le: 28-02-2013 22:17  Mis à jour: 28-02-2013 22:17
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
Citation :
je ne comprends pas pourquoi tu attaques
Tu appelles ma réponse une attaque ?
Ce ne doit pas être le bon mot, quand à être "massacré", ne t'y attends pas, ce n'est pas le style sur L'ORée, ici les commentaires n'ont qu'un seul but : avancer, rien de plus.
kim
Posté le: 01-03-2013 08:57  Mis à jour: 01-03-2013 08:57
Plume d'Argent
Inscrit le: 05-02-2013
De: LYON
Contributions: 36
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
bonjour

je veux dire par là que je suis là pour progresser
je suis donc sensible à la critique uniquement
je ne m intéresse pas aux compliments

mon genre mon : style: n est certes pas conventionnel et attire plus la critique que l inverse et ne plaira pas à tout le monde
j ai conscience de l impact du langage parlé et de la grande difficulté pour en retranscrire la réalité
mais il reste beaucoup plus vivant moins lourd et direct droit vers le cœur
je ne voulais pas te heurter mais ta réaction était saignante et pas compréhensible pour moi
emma
Posté le: 01-03-2013 09:47  Mis à jour: 01-03-2013 09:47
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
Bonjour Kim,
Le règlement de ce site ne me permet pas d’effectuer de longs commentaires sur des commentaires reçus de la part d’autres lecteurs, mais je pense que tu manques un peu de recul sur la situation, et que le propos de Loriane n’est pas du tout de te « massacrer ». D’ailleurs sa critique n’est en rien visée contre ta personne mais s’attache seulement à donner son point de vue sur ton texte.
L’orée des rêves est une toute petite communauté littéraire. Les habitués, tu auras vite fait de tous les croiser. Ici on privilégie la sympathie des échanges et l’émulation collective.

A titre tout à fait personnel, je pense que la critique ne permet que de pointer du doigt des erreurs grossières ou des tics d’écritures, un peu comme un miroir. Après, cela ne pourra jamais transformer totalement ton écriture surtout dans un sens où tu ne souhaites pas aller.
Conclusion de toutes mes digressions : relaxe, inutile d’être autant sur la défensive !

Quant à mon avis sur ton texte, je dirais que libre à toi de t’exprimer dans un langage parlé, tu peux nier la négation si tel est ton choix, mais tout de même, il faudrait doser cela de façon beaucoup plus subtile car cela a tendance à fatiguer, et puis un petit effort sur orthographe SVP ! Je sais que c’est un problème pour beaucoup d’entre nous (y compris pour moi), mais faut vraiment faire un effort d’autocorrection. Nous sommes une communauté littéraire alors excuse-nous bien mais l’orthographe ça compte un p’tit peu !

J’ai aimé le début du texte et les réflexions du personnage sur les fêtes de Noël, il m’aurait d’avantage plu de connaître les festivités de chez Nina plutôt que l’histoire du restaurant, univers auquel Je ne parviens pas vraiment à adhérer.
J'ai eu du mal à suivre le fil des histoires de mains et de voix à la fin du texte.


Bonne continuation !
Loriane
Posté le: 01-03-2013 10:01  Mis à jour: 01-03-2013 10:01
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: les petites mélodies de la chasse d'eau
Si tu veux des commentaires il faudra que tu les reçoives sans toute cette violence ; "attaque, massacrer, saignante, ... m'embrasser la pomme ..." rien de tout cela ne correspond à la réalité, c'est excessif et conflictuel. Il faut faire quelque chose pour ta susceptibilité.
Sur l'ORée les relations de force et les conflits sont proscrits.
Nous ne sommes pas ici pour nous battre. Ici une ambiance agréable est de mise
Sur l'écriture :
Tous ceux qui écrivent savent l'intérêt du langage parlé dans un dialogue, mais pas dans le corps d'un récit.
C'est ainsi.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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