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Nouvelles : La Cité des Leurres 3
Publié par Ahmed le 21-03-2013 08:40:00 ( 1398 lectures ) Articles du même auteur



La Cité des Leurres

Roman écrit en arabe par Ahmed Khettaoui.
Traduit en français par Ben Adam Abdessabor

3° partie


Aperçu


Notre ami AHMED KHETTAOUI vient de publier un roman(La cité des leurres)en arabe
paru aux éditions "Légende ",traitant de la tolérance entre les religions monothéistes, à savoir le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Son héros est JIMMY fils de Larbi ,d'origine maghrébine ,connu par ses tendances communistes. JIMMY sera élevé par la juive Juliette à Paris qui lui réserva de la tendresse maternelle .Il jouira aussi de toutes les attentions paternelles de la part de Gabrielle le chrétien .
Malgré les quelques différences qui spécifient les trois religions durant l'éducation de cet enfant abandonné par son père Larbi et sa mère ZONA. L'écrivain réussit à contrebalancer ce qui différencie les gens et faire triompher les bases de l'humanité ,de la fraternité à travers une belle histoire émouvante d'amour
JIMMY rencontra la belle SARA ....Et l'amour triompha.!!!!!!!!
Le roman a été traduit au français par notre ami BEN Adam Abdessabor ,il sera publié par la même édition très prochainement.

**Mejdoub Goffa , écrivain Algérien , homme de théâtre

**********

« Les Clés de l’inconnu (ou du Mystère) », du célèbre penseur Ibn-El-Arabi, pétrifièrent aussi bien les bourdonnements des mouches qui accompagnaient la monotonie matinale, que les méditations de Larbi, et la vue souveraine, pour ne pas dire hautaine, de Mahmoud, le patron du bar…
L’absence des Sagesses d’Ibn-El-Arabi de la matinée avait concouru à la nonchalance des pas de Zona la Méditerranéenne qui s’en allait vers Larbi pour lui dire : « Mouhyi Ed-Dîne ? » … - « Exactement, ô Wèllêdè fille d’El-Moustèkfî !.., voyante du Rîf !!!...», rétorqua Larbi, tout en se lançant des regards…
Le bourdonnement des mouches se rapprocha encore plus du morceau de viande de porc qui ne pouvait que se faire rôtir sur un feu agonisant…
Cette matinée se trouvait sans autres morceaux de viande de cochon, et la tranche qui s’efforçait de se faire griller. Apparaissait fatiguée de cette braise, à un plus fort degré, elle était immangeable…
- « Bien ! dit Zona la Méditerranéenne à Larbi, as-tu trouvé quelque chose que j’ai oubliée, hier soir, sur la table, près de ma place habituelle ???... »…
- « Oui, et je l’ai gardée soigneusement !!!... », répondit Larbi, ses mains tremblotant…
Et comme Abou Nawwâs s’était repenti, à la fin de sa vie, les minutes, rampantes progressivement vers le soir imminent du bar de Mahmoud, firent de même…
Les regards de Larbi transperçaient différentes parties du corps de Zona la Méditerranéenne, les scrutant d’un regard perçant, trahissant ce qu’il enfouissait dans les profondeurs de ses sentiments…
Ce qui fit pétiller ses moustaches et trembler ses sens…, alors que Zona attendait toujours qu’il lui dise où se trouvait la chose oubliée…
La matinée s’en alla comme une étoile dans un désert frugal … Larbi s’empressa de dire : « Ô Zona – fille d’El-Moustèkfî
-, ô Samîra, pourquoi Mustapha Kemel Atatürk Pacha avait-il changé l’alphabet arabe par le latin, alors qu’il fût le fondateur de la République, et qu’il fût son premier président, en 1923 ???...
Cette date me rappelle la naissance de mon frère Mustapha dans le Rîf marocain, il mourut très jeune de la gale… »…
Zona la Méditerranéenne rétorqua par un sourire comme le ferait celui qui n’a pas de réponse à une question délicate…
- « Bravo ! Ô patronne de la taverne !...
Prends la chose que tu avais oubliée ,et n’oublie pas de saluer de ma part la fille d’El-Moustèkfî, la rifaine, la voyante !…
A ce soir, à la table des jeux du hasard !!!... »…
- « Je ne suis pas de permanence, cette nuit !... », répondit Zona la Méditerranéenne, malicieusement…
- « Et qui pourrait donc te seconder ?... »
- « Mahmoud en personne !... (ton concitoyen) !…
Larbi rassembla toutes ses forces et quitta son coin habituel du comptoir, alors que Mahmoud continua à le transpercer de regards perçants…
Une toux quinteuse emplit, de fond en comble, tous les coins et les recoins du bar…
Larbi s’approcha du morceau de viande de cochon et cracha dessus, tout en s’apprêtant à quitter les lieux…
Mahmoud, avec stupeur :
-« Et ta tranche de viande habituelle ? »…
-« Donne-la aux chats !!!... », rétorqua Larbi, d’un ton sec… Agitant sa main gauche, comme saluant, il dit :
« Á ce soir ! »…
Mais un flash d’information de la TF 1 l’arrêta net :
« Un groupe armé, en Algérie, a tué des Moines, aux environs de Blida ! »… « Les Forces de sécurité sont en plein accrochage avec un autre groupe armé, dans la Région d’El-Arbaâ, dans la même wilaya…
D’autres Forces de Sûreté opèrent des actions de ratissage dans la forêt d’El-Akhdharia, dans le but de rechercher les abris et quartiers de commandements des Groupes armés !... »…
Larbi fixa longuement la télévision et celui qui y donnait l’information…
Il soupira sans aucun commentaire, puis s’en alla… Des dromadaires firent escale dans son imagination…
A suivre .

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 22-03-2013 16:28  Mis à jour: 22-03-2013 16:28
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: La Cité des Leurres 3
C'est plus court et plus léger, cela facilité la lecture.

Citation :
Les regards de Larbi transperçaient différentes parties du corps de Zona la Méditerranéenne, les scrutant d’un regard perçant, trahissant ce qu’il enfouissait dans les profondeurs de ses sentiments…

Cette phrase m'arrête, çà me rappelle des regards violeurs, des regards violents, malsains, d'hommes qui ont déclenchaient chez moi des envies de tuer, une haine ... que je ressens encore.
Ces regards ne traduisent pas des sentiments. c'est pas le mot qui me vient à l'esprit, non !
La lecture était plus aisée.
Merci
Iktomi
Posté le: 31-03-2013 16:44  Mis à jour: 31-03-2013 16:44
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: La Cité des Leurres 3
C'est sûrement une très belle histoire, mais son sujet, je cite : la tolérance entre les religions monothéistes, à savoir le judaïsme, le christianisme et l'islam me laisse perplexe, très perplexe, très très perplexe, très très très perplexe, très très très très perplexe, très, etc. ad lib.

Tu ne m'en voudras pas, j'espère, de te dire en toute amitié qu'en ce qui me concerne le monothéisme ne représente certainement pas le stade ultime et définitif de l'évolution spirituelle de l'humanité.
Ahmed
Posté le: 05-04-2013 10:53  Mis à jour: 05-04-2013 10:53
Plume de Bronze
Inscrit le: 21-02-2013
De: Algerie
Contributions: 193
 Re: La Cité des Leurres 3
Bonjour ;
Je m’excuse tout d’abord pour cette absence ( une semaine) due à un voyage hors de ma résidence .
Merci premièrement pour le compliment .
Pour ce qui est du sujet , et de la tolérance entre les religions monothéismes(judaïsme, christianisme, et l’islam ), Oui effectivement , il y a une indulgence, une clémence qui couronnent spirituellement , si j’ose dire , ces trois religions dans un univers , ou plutôt dans une sphère de cohabitation, qui reflète en même temps le sens positif en ce sens .sauf si on est hâtée ,bouddhiste, païen ou irréligieux .ça c’est autre pair de manches .
La divinité, ou la déité dont j’ai précisé dans l’aperçu ,je pense qu’elle était bien clair dans son contexte fondamental ..Je ne voulais pas employer le mot incrédule, sachant toujours que l’islam en particulier est une religion d’indulgence ,comme le christianisme aussi .
Demeurer dans cette perplexité(agitée) , a mon avis, vis-à-vis de ce que j’ai sus cité dans l’aperçu , n’atteste pas mon intention d’écarter l’autre, plus précisément les deux religions sus cités .
Je pense qu’un mal entendu s’est infiltré dans notre compréhension .
En somme, je respecte ton point de vue , plutôt ta croyance , quelque en soit .
Et si le monothéisme ne présente pas certainement le stade ultime et définitif de l’évolution spirituelle de l’humanité ( ta citation) demeure , en toute amitié ,ton opinion .
Amicalement.
Ahmed.
Iktomi
Posté le: 05-04-2013 16:21  Mis à jour: 05-04-2013 16:21
Modérateur
Inscrit le: 11-01-2012
De: Rivière du mât
Contributions: 682
 Re: La Cité des Leurres 3
Déjà tu vois le fait de mettre le bouddhisme dans le même sac que l'athéisme, l'irréligion et autres chiens d'infidèles... c'est tangent.
Je ne suis pas bouddhiste (plutôt néo-païen tendance confucianiste) mais si je l'étais je n'aimerais pas l'amalgame.

Bien à toi.
Ahmed
Posté le: 06-04-2013 10:04  Mis à jour: 06-04-2013 10:04
Plume de Bronze
Inscrit le: 21-02-2013
De: Algerie
Contributions: 193
 Re: La Cité des Leurres 3
Merci pour l’éclaircissement .
Non , je n’ai pas mis le bouddhisme et l’athéisme dans le même sac. Je les ai cité à titre d’exemple ..Oui c’est tangent , je suis de ton avis .
Bref, espérons que cette courte conversation furtive ,était fructifère .
Moi aussi je n’aime pas l’amalgame, l’illusion ,
et je ne suis pas fanatique, ni extrémiste dans mes pensées .
Merci une seconde fois.
Excellente journée.

amicalement.
Ahmed
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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