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Accueil >> xnews >> Les hauts espoirs - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les hauts espoirs
Publié par Terra le 24-03-2013 02:00:00 ( 815 lectures ) Articles du même auteur



J’ai entendu les voix
Silencieuse ?
A essayer de comprendre pourquoi
Impossible ?

Elles étaient si loin
Épouvantable ?
Si proche, au creux de mes mains
Sales ?

J’ai attendu de les voir
Trop tard ?
A essayer de tout savoir
Pourquoi ?

Ma tête est devenue un soleil noir
Rouge ?
Avec laquelle j’ai pris le temps de m’asseoir
Orangé ?

Le plafond m’est tombé sur la tête
Ça fait mal ?
Je recherche encore ces idées qui m’embêtent
Ça fait peur ?

J’ai encore peur d’elles
Pourquoi ?
De ne plus les entendre
Pourquoi ?

Je ne sais pourquoi je n’ai pas pu me lever ce matin, des mouches dans les yeux, des traits au crayon noir autour de moi. J’ai vu les murs se rapprocher en riant, j’ai entendu le sol craquer en ricanant. Je le sais, je sais qu’ils m’en veulent mais je ne sais pas pourquoi. Ils veulent m’avaler, que je m’étouffe dans ma propre peur. Je sens l’odeur du charbon s’insinuer dans mes narines, la chaleur dans mon corps me brulant de l’intérieur, j’ai le cerveau qui crame.

J’ai entendu les voix se rapprocher
Encore ?
Petit à petit se ramener
Doucement ?

Elles étaient si près en réalité
Vraiment ?
Là pour me manger
Comment ?

Mon crâne s’est refroidi
Tant mieux ?
Mon âme s’est enlaidie
Encore ?

Le sol m’est tombé dessus
Ah ?
Je le sais, je l’ai si souvent attendu
C’est bien ?

Je n’ai plus de peur ni de crainte
Non ?
Je les ai perdues malgré leurs empruntes
Sur ton âme ?

J’ai tout perdu, les bas comme les hauts espoirs …

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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