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Poèmes : Le cygne et l'oie
Publié par couscous le 24-03-2013 07:51:31 ( 1006 lectures ) Articles du même auteur



Un cygne et une oie sauvage
Se lancèrent un défi :
Migrer est plus sage
Mais ils restèrent ici.

Ils désigneraient gagnant
L’animal qui aurait résisté
Jusqu’au printemps
Sans vers le sud s’envoler.

Lorsqu’il n’y eut plus de vers à attraper
Et que la terre commença à geler,
Nos deux compères se virent obligés
De commencer à mendier.

Ils se postèrent dans un parc
Dans l’attente de quelques passants.
Le cygne leur mordit le derrière,
L’oie prit un regard attendrissant.

Cette dernière fut emmenée
Par un couple de fermiers.
Elle nargua le cygne agacé :
« Maintenant, je suis sûre de gagner. »

Elle reçut nourriture en abondance,
On la força à se remplir la panse
Jusqu’à Noël égayé
Où elle finit sur la table, bien dorée.

Le cygne n’eut pas meilleur sort :
Son sang finit par se glacer
Et fut retrouvé mort
A peine le printemps entamé.

Moralité : ne changez pas votre nature.
Certains sont faits pour migrer, d’autres rester.
Suivre son instinct est plus sûr
Pour ne pas finir gelé ou dévoré.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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