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Accueil >> xnews >> En passant le parc - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : En passant le parc
Publié par tchano le 02-03-2012 17:40:00 ( 971 lectures ) Articles du même auteur



Elevée lentement par l'ubac de l'allée,
Leur silouhette émerge à l'horizon du parc.
Ils ignorent que la ville en assiège les grilles,
Ils ignorent quand la ville donne ses coups de chahut.
Côte à côte, main à main ils cheminent l'instant
De la tendresse fleurie aux parterres des gazons.
Le temps qui les sépare en ferait il sa fille?
En ferait il sinon son amour juvénile?
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Auteur Commentaire en débat
emma
Posté le: 08-03-2012 19:44  Mis à jour: 09-03-2012 17:00
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: En passant le parc
L'image de la ville assiègeant les grilles du parc est toute à fait saisissante.
J'aime cet emploi du mot "ubac" je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi...

Un petit goût de pas assez concernant ce poème.
Loriane
Posté le: 09-03-2012 17:07  Mis à jour: 09-03-2012 17:07
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: En passant le parc
Tendre et lumineux mais court trop cout et pourtant tout est dit.
Ah ! la différence d'âge ! et oui ! 
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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