Dans cette arène surpeuplée, Des madrilènes surchauffés Chantent à la gloire du torero Comme le bourreau la gloire de l'échafaud.
La bête rentre dans son tombeau, Rien à brouter qu'un pantin de lumiere. Le public se lève et lance des bravos, Alors la bête s'énerve, fonce sur sa misère.
Des flèches acérées lui pénètrent le dos, Il se redresse, se retourne et voit le soldat, Je vais le perforer cet asticot Le mettre à genou,hors de combat.
Son museau puissant soulève la poussiere, Dans un élan furieux attrape le mousquetaire, Le fait voltiger sur un air de samba, Voilà enfin une vraie corrida.
Morale de l'histoire: Ils ont gardés tout les deux leurs oreilles et leurs queues.
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