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Poèmes : Amour Charnel
Publié par dominic913 le 03-04-2013 17:59:23 ( 1462 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes



La fois ou j'ai eu le bonheur, la joie, mais surtout, l'extrême privilège, de partager ta couche, l'élan de mon cœur a été nuancé par une profonde émotion à voilé, avant de voiler mon regard bleu azur. Cette fois ou mes doigts ont parcouru les tendres courbes de ton corps, ceux-ci ont frémi de mille sensations exacerbées, et mon visage s'est figé d'admiration. Cette fois ou mes mains ont eu l'autorisation de cheminer le long des monts et des vallées qui composent la totalité de ton Etre Divin, je n'ai pas eu d'autre choix que de pleurer de saisissement face au constant éblouissement issu de tes charmes. Et je n'ai pu que remercier les Déités d'Antan de m'avoir permis d'admirer ainsi la plus belle Créature de l'Univers.
Car, lorsque je te contemple, mon Aimée, je m'émerveille de la séduction qui émane de toi. Chaque parcelle de ton Etre est une ode à la Beauté, au Charme, à la Pureté et à la Grace. Chacun de tes méandre est une porte ouverte vers ce que l'Univers peut créer de plus harmonieux. Tes cheveux d'Or illuminent le Ciel davantage que mille Soleils réunis. Tes yeux m'évoquent des lacs épurés dans lesquels je me noierais volontiers jusqu'a la fin de l'Eternité. Tes lèvres sont un ardent appel au baiser le plus doux, le plus tendre, et le plus passionné. Lorsque mon regard descend lentement le long de ce cou aux contours si finement ciselés, je ne peux m'empêcher de le caresser avec précaution, comme s'il était élaboré à partir des plus beaux joyaux du monde. Avant de frôler tes épaules, puis la courbe de tes seins si magnifiquement dessinés, comme s'ils constituaient ce que ta féminité exacerbée peut offrir de plus désirable.
Je ne peux poursuivre... mes mots s'entrechoquent au fond de ma gorge ; mes pensées virevoltent comme mille feux de broussailles s'enflammant de loin en loin jusqu'au-delà de l'horizon. Mon cœur cogne comme si une Tempête monstrueuse le portait vers le Néant ; les vents du désir m'emportant vers ce renflement secret qui symbolise la Femme dans ce qu'elle a de plus voluptueux, de plus merveilleux, de plus sensuel. Cette antre pour laquelle tant d'hommes se déchireraient et se damneraient afin de pouvoir y cheminer avec passion et amour. Alors que ma virilité la plus épanouie s'offrirait a toi avec délice, et t'emmènerait au cœur d'une océan de plaisirs ; et que mon regard se perdrait au milieu de ces étoiles luminescentes qui éclabousseraient tes pupilles dilatées de jouissance.
Non, vraiment, je ne peux aller plus loin que si tu le souhaite. Je ne peux t'aimer aussi fort que si tu a la même envie que moi de partager ces instants précieux et idylliques avec moi. Mon regard se détourne donc de toi ; je couvre ton corps d'un drap de soie et m'éloigne de celle qui me fait tant rêver. Et je ne reviendrai dans ta couche que si tu m'y invite une fois encore...
Dominique

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 04-04-2013 20:17  Mis à jour: 04-04-2013 20:17
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9499
 Re: Amour Charnel
Citation :
Je vais t'aimer plus loin que tes rêves ont imaginé

Chante Michel Sardou

Citation :
je couvre ton corps d'un drap de soie et m'éloigne de celle qui me fait tant rêver. Et je ne reviendrai dans ta couche que si tu m'y invite une fois encore...
Aimer c'est ça, sans respect il n'y a que du désir, pas de l'amour.
Merci
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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