A ne venger le mort Protégez le vivant Lui seul est dans le décor A pleurer la vie des pensants
Ils pensent à leur liberté Celle de pouvoir vivre Dans un monde de charité Où on les laissera survivre
Pourquoi border leur lit de plomb Dans le fer de vos bombes Ont-ils eu un jour aplomb D’innocence à parjurer vos ombres
Combien de temps sera Ce défi qui nargue le destin Ils jouent à pile ou face, Aïcha! Avec la vertu de ton esprit sain
Le grand trou béant soudain emporte ton âme Dans le silence qui égrène sa messe Ton enfant ne comprend que s’enflamme Son désespoir : Demain il ne fleurera plus tes caresses
Là -bas tout là -bas l’opulence se gave Dans les châteaux dorés, de tous vos pleurs Ceux qui se déversent comme viscères qu’on déprave Quand elle dépose là , avide son orgueil dévastateur
Les autres, tous les autres où sont-ils Ceux qui grognent pour le compte d’intérêt L’argent de leur crédo sans trace de vertu utile Est-il offrande, pour dévaluer leur responsabilité
Les canons sont les leurs, certes pas les tireurs Et leurs bombes qui dévastent la vie des innocents Sculptent leur nécropole au fond de leur malheur Les obus portent en eux l’empreinte de l’intéressement
Aïcha vous supplie : Ne laissez plus mourir mes enfants Ils sont ceux d’un demain du nouvel avenir Laissez-les connaitre la paix dans leur cœur mendiant Elle vous prie : Investissez dans l’amour chaque jour Pour léguer ce noble héritage en leurs sages désirs ☼ƑƇ
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