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Poèmes confirmés : Serment de Dément
Publié par dominic913 le 27-05-2013 12:52:00 ( 1071 lectures ) Articles du même auteur
Poèmes confirmés



Mon Aimée, puisque désormais, je suis seul et désespéré, je me suis réfugié en un lieu où la vie n'a pas droit de cité. Et je ne peux qu'espérer te savoir heureuse et protégée. Car, moi qui aie échoué dans ma vaine tentative à défier ma Destinée, je demeure aujourd'hui au cœur de cet asile malveillant et abandonné. Et je ne peux que rêver à celle dont l'existence m'a tant de fois submergé. Je ne peux que diviniser celle que je n'ai pourtant jamais réussi à approcher. Je ne peux que pleurer, puisque je n'ai pas été capable d'affronter ce Démon qui me l'a éternellement arraché.
C'est pour cette raison que je gis dans la fange et la pourriture de cet immonde abri. C'est pour cela que je regarde autour de moi au sein de cette cellule d'où nul ne s'enfuit. Et je contemple, brisé par cette volonté qui m'a déchiqueté ces traces sanguinolentes dont mon corps a été le creuset. Avant de m'effondrer, les yeux révulsés, le visage figé, et les membres convulsés, tout en songeant à mon Aimée que je n'ai pu sauver.
Je n'ai aucune excuse et les mille morts aux frontières desquelles je me suis aventuré ne sont rien comparés à la ferveur dont, à mes yeux, tu es l'objet. N'oublie pas en effet, mon Aimée, que je me suis sacrifié, et cela sans regret, pour qu'aujourd'hui tu puisses exister. Et je recommencerai volontiers à condamner mon Ame enfiévrée afin de t'offrir le droit d'être par moi adulée. Je renouvèlerai ce serment de Damné afin de t'honorer d'une manière que je ne peux révéler. Puisque, comme moi, cela t'obligerait à laisser derrière toi tous ceux que, jusqu'a maintenant tu chérissais.
Moi, je ne suis rien face à tant de beauté, ma Vénérée. Je peux endurer malheurs, souffrances et solitude exacerbée. Mais toi, mon Aimée, jamais je ne tolérerai que tu te libère de ces chaines qui font de toi ce que tu es...
Dominique

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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